Reprises bonnes, marrantes ou insolites (ou les trois)
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slave1802
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Squatteur·euse d’AF
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sonicsnap
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AF, je suis ton père
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Bravo! Ça vaut du Ronsard! 
iktomi
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sonicsnap
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JohnnyG
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sonicsnap
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kosmix
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Ma vie est un thread...
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Hors sujet :
Sonic :
https://www.closermag.fr/people/gerard-depardieu-accuse-de-viols-de-comment-il-aimerait-les-ces-mots-crus-de-lacteur-qui-ont-outre-anouk-grinberg-3278169#item=1
Citation de JohnnyG :(A propos, Anouk Grimber en a remis une couche sur les comportements du Gégé en question)
Anouk Grinberg
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Will Zégal
75070
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Quand j'étais gamin, j'allais à pieds à l'école du village (2,5 km), puis au collège et lycée prendre mon bus (3 km).
En chemin, je chantais souvent. Et souvent du Brassens.
Pendant quelques mois, j'ai hébergé un pote à la maison. Un jour il me dit "mais t'en connais combien par coeur ?"
Je ne savais pas alors on a compté. On était dans les 80. Et une soixantaine avec les accords de guitare.
Lorsque je jouais des reprises en bar, je connaissais par coeur paroles et accords dans les 60-70 chansons et il y en avait encore une bonne trentaine où un coup d'oeil sur le songbook pour me rafraîchir la mémoire avant de les jouer suffisait.
Quand je faisais du théâtre, je connaissais par coeur les pièces que je jouais. Pas juste mon rôle : quasiment l'ensemble de la pièce. Ce qui faisait que je pouvais souffler aux autres comédiens en cas de trou.
Alors certes, j'ai la réputation d'avoir une bonne mémoire. Mais c'est surtout un travail, une habitude.
Cela ne m'étonne pas qu'un concertiste soit capable de jouer sans partitition. Cela me semble même assez normal. Par contre, je remarquais qu'ici, notre ami avait embrayé direct sur un morceau qui n'était pas celui prévu et celui qu'il avait travaillé et devait le jouer totalement de mémoire alors qu'il a dû être un bon moment dans un état d'esprit entre surprise, colère et stress qui ne sont les circonstances les plus propices à l'activation de la mémoire.
Les souffleurs avaient leur nécessité dans une économie du théâtre très différente de ce qu'elle est aujourd'hui. Les comédiens jouaient une pièce souvent neuve, avec très peu de temps de répétition, plein de pièces différentes selon les soirs et parfois, étaient des remplaçants au pied levé parce que le titulaire était parti chercher un meilleur cachet.
Bref, chaque comédien pouvait jouer 10 pièces différentes dans sa semaine.
Aujourd'hui, les comédien montent sur scène en ayant répété tous ensemble UNE pièce pendant des jours et qu'ils vont jouer normalement des dizaines de fois. ça serait bien le diable qu'ils aient besoin d'un souffleur.
Sans compter que s'il jouent une pièce du répertoire et non une création, ils ont surement déjà lu et vu la pièce représentée un certain nombre de fois.
C'est comme le coup des partitions en classique : quand un orchestre répète un programme, il ne devrait normalement plus avoir besoin de partition pour le jouer. Mais dans pas mal de circonstances (comme par exemple un tel concours), les musiciens accompagnent des solistes avec des programmes différents et vont jouer plein de morceaux différents chaque soir. La partition est la bienvenue, même si elle ne sert parfois finalement que d'aide-mémoire.
Pour rembondir sur ce que disait Da de la lecture, pour un.e musicien.ne avec une formation classique, lire une partition, c'est comme pour nous lire un texte. Un de mes ex était saxophoniste classique et bien qu'ayant quasi arrêté pendant cinq ans pour cause d'études, elle te lisait une partition comme tu lirais un édito de Los Teignos.
En chemin, je chantais souvent. Et souvent du Brassens.
Pendant quelques mois, j'ai hébergé un pote à la maison. Un jour il me dit "mais t'en connais combien par coeur ?"
Je ne savais pas alors on a compté. On était dans les 80. Et une soixantaine avec les accords de guitare.
Lorsque je jouais des reprises en bar, je connaissais par coeur paroles et accords dans les 60-70 chansons et il y en avait encore une bonne trentaine où un coup d'oeil sur le songbook pour me rafraîchir la mémoire avant de les jouer suffisait.
Quand je faisais du théâtre, je connaissais par coeur les pièces que je jouais. Pas juste mon rôle : quasiment l'ensemble de la pièce. Ce qui faisait que je pouvais souffler aux autres comédiens en cas de trou.
Alors certes, j'ai la réputation d'avoir une bonne mémoire. Mais c'est surtout un travail, une habitude.
Cela ne m'étonne pas qu'un concertiste soit capable de jouer sans partitition. Cela me semble même assez normal. Par contre, je remarquais qu'ici, notre ami avait embrayé direct sur un morceau qui n'était pas celui prévu et celui qu'il avait travaillé et devait le jouer totalement de mémoire alors qu'il a dû être un bon moment dans un état d'esprit entre surprise, colère et stress qui ne sont les circonstances les plus propices à l'activation de la mémoire.
Citation de darinze :
Citation de sonicsnap :On les a plutôt remplacés par un prompteur, ça ne fait pas grève et ça fait économiser un équivalent temps plein.On s'est aperçu qu'ils ne servaient à rien?
Les souffleurs avaient leur nécessité dans une économie du théâtre très différente de ce qu'elle est aujourd'hui. Les comédiens jouaient une pièce souvent neuve, avec très peu de temps de répétition, plein de pièces différentes selon les soirs et parfois, étaient des remplaçants au pied levé parce que le titulaire était parti chercher un meilleur cachet.
Bref, chaque comédien pouvait jouer 10 pièces différentes dans sa semaine.
Aujourd'hui, les comédien montent sur scène en ayant répété tous ensemble UNE pièce pendant des jours et qu'ils vont jouer normalement des dizaines de fois. ça serait bien le diable qu'ils aient besoin d'un souffleur.
Sans compter que s'il jouent une pièce du répertoire et non une création, ils ont surement déjà lu et vu la pièce représentée un certain nombre de fois.
C'est comme le coup des partitions en classique : quand un orchestre répète un programme, il ne devrait normalement plus avoir besoin de partition pour le jouer. Mais dans pas mal de circonstances (comme par exemple un tel concours), les musiciens accompagnent des solistes avec des programmes différents et vont jouer plein de morceaux différents chaque soir. La partition est la bienvenue, même si elle ne sert parfois finalement que d'aide-mémoire.
Pour rembondir sur ce que disait Da de la lecture, pour un.e musicien.ne avec une formation classique, lire une partition, c'est comme pour nous lire un texte. Un de mes ex était saxophoniste classique et bien qu'ayant quasi arrêté pendant cinq ans pour cause d'études, elle te lisait une partition comme tu lirais un édito de Los Teignos.
sonicsnap
85186
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
Hors sujet :
Merci Will pour tous ces éclaircissements.
Pour les partitions, il y en a qui sont simples et d'autres qui peuvent être très compliquées. Qu'un musicien soit capable de jouer directement une partition de Brian Ferneyhough, par exemple, ça me sidèrerera toujours! Exemple (je n'ai pas dû choisir la pire
[ Dernière édition du message le 16/10/2023 à 15:46:06 ]
usob solina
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