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Sujet Manu Katche acheté par M6 !

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Sujet de la discussion Manu Katche acheté par M6 !
BORDEL, MAIS KESKE Cé QUE CE BORDEL !!

Manu katché sur M6 dans l'émission ULTRA merdique "à la recherche de la nouvelle star" !!!!!!!

Putain, Manu, mon Poto !! Mais kes'té allé te fourvoyer dans cette daube anti-culturelle ???
:nawak: :nawak: :nawak:
:rocket: :rocket:
:violent: :violent:
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161
Slone> Vu la situation je pense que c'est plutôt du bon sens que de l'indulgence.
Quand au ton agressif j'aurai tendance à penser que quand on ne l'est pas soit même on crois toujours que l'on est "trop" agressif. Penses-tu que le gouvernement ne répond pas d'une façon bcp plus agressive en faisant la sourde oreille à toutes les propositions qui lui on été faites pour résoudre le problème de l'intermittence ?
Je trouve que tu as dévellopé tous plein d'arguments d'une façon trés interressante, pour que certaines idées s'expriment il est normal qu'un peu d'agressivité soit de la partie.
Si tout baignait on pourrait effectivement faire la causette d'une façon calme et détendu autour d'un thé et de petit gateaux sec.
Peut-être un jour.. :|
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Pas de probleme avec l'agressivite Slone ! Ton discours et cette discussion me semblent interessants depuis le debut, et c'est tout a fait normal que tu finisses par exprimer tes convictions avec...assertivite je dirais plutot qu'agressivite. :boire:

Je ne sais meme pas si nos desaccords sont si fondamentaux :
- je ne dirais surement pas que la tele actuelle me passionne, et je me suis presque retrouve a defendre un programme que je n'aime pas alors qu'effectivement le debat n'est sans doute pas la.

- je suis simplment vite agace par le discours redondant de la revolte contre le systeme qui presente les choses souvent de la meme facon, avec une sorte de ras le bol general et de surcritique negative latente qui devient souvent, comme je 'ai deja dit demoralisateur et demobilisateur. Ce discours diabolise la culture de la performance, de l'objectif financier, la rentabilite, tout ce qui fait les fondements des entreprises qui tournent et font tourner le PIB d'un pays. Apres on crache sur les US en disant que ce sont eux qui nous ont mis ca dans la tete et que l'on oublie l'etre humain dans tout ca...La tele doit rapporter a ceux qui la font, et donc on sert de la soupe au client quand il a faim...Je ne suis pas pour se faire bouffer sans juger et laisser crever, mais l'oppostion systematique ne me semble pas une solution. Rien ne perd, rien ne se cree, tout se transforme, pour rester dans les scientifiques (qui ne sont pas les seuls intellectuels valables au passage, et je le dis d'autant plus facilement que je suis scientifique...)

- souvent l'origine de ce discours ne se trouve pas a sa juste place, a mon avis, et je trouve que les shows gentillets dont on a parle ne devraient pas etre la cible de toutes les fleches car on risque de se retrouver a detourner notre attention de l'essentiel. Autant aller directement a cet essentiel et ne pas prendre le pretexte de parler de choses qui ont finalement peu d'importance (tant mieux pour Manu s'il est bien achete!) pour y greffer des messages plus forts qui m'ont paru etre demeusures par rapport au sujet de depart...Ceci dit rien ne nous empeche de faire evoluer la discussion comme tu le propose


J'ai cru reconnaitre les stigmates et le vocabulaire correspondant au discours que je decrivais plus haut, c'est ce qui m'a fait reagir. Mon avis sur la rentabilite va en choquer quelques uns sans doute, mais je n'ai jamais compris pourquoi l'argent devait etre un sujet de salop, a partir du moment ou il ne devient pas un objectif a lui seul et qu'il permet de developper autre chose (de nouveaux programmes, ou de nouvelles recherches ou...) et pour le particulier que je suis, ca me permettrait juste de faire payer mon matos de zique !

Maintenant, que les choix de developpement des chaines de tele ne soient pas assez ambitieux, et que les programmes "vaches a lait" devraient etre completer par des emissions plus elaborees....ca je ne dis pas le contraire!!

A ciao

Zac

NO, quelques notes de Blues, un zest de Funk, une larme de Soul ... http://www.oliviernataf.com http://www.myspace.com/nothefrenchsinger

163
-> Slone

J'ai lu tes posts et je trouves tes idées intéressantes mais penses-tu réellement qu'éduquer le peuple, lui faire découvrir LA Musique, les différents styles est la mission des médias? est-ce un devoir pour eux?

Je suis d'accord que la majorité des gens n'écoutent (et donc n'achètent) que ce que les médias leur servent : des chansons formatées, inintéressantes et inoriginales.
MAIS pourquoi les médias devraient-ils diversifier leur programmation? Qu'est ce qui rend cette tache un devoir pour eux?
Je n'en vois pas...

Pour moi, si une personne d'elle-même ne se dit pas "tiens j'aimerais bien écouter du jazz pour savoir à quoi ça ressemble", c'est qu'elle n'a pas de grandes affinités pour la musique ; et c'est le cas de 80% de la population si ce n'est plus.
Et je ne vois pas pourquoi une chaine de tv par exemple devrait montrer a cette personne une émission qui lui dirait "regarde mon petit, tu vois ça c'est un solo de saxophone, ce monsieur s'appelle John Coltrane".
Il y a des gens qui aiment voyager et d'autres qui ne regardent jamais par la fenêtre...
Des émissions comme Jazz6 ou Mezzo n'intéressent qu'un petit public alors les chaines de tv et les radios passent Lorie et Kyo. C'est plus rentable, pourquoi se gêner ? Qu'apporterait de passer des musiques intrumentales à l'antenne? Pas grand chose pour elles...

Je crois que ce qui frustre tout le monde c'est qu'on puisse difficilement vivre de la musique si on ne fait pas de merde formatée sans intérêt.
Les ventes de musique classique représentent 5% du total des ventes et celles de jazz inférieures à 4%.
Il y a une musique de consommation et une musique pour avertis.
164

Citation : Ce discours diabolise la culture de la performance, de l'objectif financier, la rentabilite, tout ce qui fait les fondements des entreprises qui tournent et font tourner le PIB d'un pays. Apres on crache sur les US en disant que ce sont eux qui nous ont mis ca dans la tete et que l'on oublie l'etre humain dans tout ca...



je suis désolé et je vais te sembler naïf, Zac, mais moi ce discours me choque énormément! C'est un discours qui fait du "chef d'entreprise" le héro qui fait tourner la société et auquel nous devons tout, nous pauvre chômeurs fainéants.... (je caricature, je sais....) On oublie l'être humain, oui.

Si tu veux faire du vrai profit, fait travailler des chinois 12 heures par jours pour 1 euro de l'heure. Cliché? Ce gentil patron est aussi un bourreau ; le capitalisme est une application économique du droit du plus fort. Cliché! Certes, mais qu'on m'en donne le contre-exemple.
Grâce au syndicat de ces gentils patrons, je vois tous mes amis arriver en fin de droits les uns après les autres, et moi-même je me rend compte que je n'ai plus d'avenir en tant que musicien. Parce que je ne suis pas rentable. Cliché?! Bon, je parle certainement avec émotion, mais si c'est tellement du cliché, dis-moi comment empêcher le libéralisme d'anéantir les droits de l'homme (si tu me réponds : "en revalorisant la charité chrétienne", tu as gagné)

Je ne dirai qu'une chose : s'il est tellement évident que la télévision ne va pas faire d'audience avec des émissions culturelles, si pour gagner son beurre il faut qu'elle fasse du starac, pourquoi a-t-elle commencé à faire des émissions culturelles? Ah oui, j'oublié, la télé n'a pas toujours été privée. RTF, ORTF... bon, ce n'était pas le paradis du tout, l'ORTF, mais disons qu'il y avait une mission culturelle de service public. Ce cher service public, on lui doit encore France 5,France Culture, France Musique...! Pour combien de temps? Ca ne vous semble pas abberrant, vous, des radios avec autant de moyens pour si peu de public? Qu'est-ce qu'on en a à foutre du Quator pour la Fin du Temps de Mess... comment.... Messie... Massan.... ah oui Messiaen...

Et elles vont disparaître, tôt ou tard, comme tous les services publics, parce que ce n'est pas rentable, le service public.
Qu'on le veuille ou non, la télé est un objet culturel ; la culture est inconciliable avec le profit, donc la télé nous sert de la pseudo-culture qui rapporte.

Du spectacle. Et le spectacle, ce n'est pas nécessairement la culture, sinon le bon peuple romain se cultivait en regardant les lions bouffer les intermittents... euh j'ai confondu....
165

Citation : -> Slone

J'ai lu tes posts et je trouves tes idées intéressantes mais penses-tu réellement qu'éduquer le peuple, lui faire découvrir LA Musique, les différents styles est la mission des médias? est-ce un devoir pour eux?



Le problème de la télé c'est qu'elle touche tout le monde (même Slone par le biais de ce post qui pourtant reste vierge en ne regardant pas "la nouvelle star" :clin: ).
Ce que Slone essaye d'expliquer c'est que l'image qu'elle véhicule est l'image factice d'un monde facile là où les notions de travail, d'effort et de perséverance prévalaient pour les génération précédentes.
J'enseigne en écoles de musique (entre autre :8) ). J'ai apris en ce début d'année que le phénomène Star ac. garnissait les cours de chants de ces écoles.
Pensez-vous que ces demandes soient pour la maitrise des techniques du chant lyrique ? Que la recherche est d'ordre culturel, du dévelloppement personnel ? D'une aide à la compréhension des oeuvres musicales de l'intérieur ?
Et en retour que va penser de son prof une mome qui va être confronté à Schubert et qui n'aura pas l'occasion de toucher du doigt le dernier tube de Nolwen ?
Que c'est un naze ?
Ben sans doute, car ce pauvre mec en une demi-heure/semaine ne fait pas le poids fasse à la télé qui est allumé en permanence dans les foyers. :|
Alors je crois que oui, la télé à un rôle culturel et que ses devoirs elle ne les remplis pas.
Et je ne vois pas pourquoi elle ne donnerait pas envie à un môme de jouer comme Coltrane. Elle lui donne bien envi de faire du foot, non ? :oo:
166
Et puis comme j'ai constaté quer vous aimez la lecture ici, je vous communique un courriel qui vient de m'être envoyé.
J'ai un peu raccourci l'histoire ceci dit.

CE QUI NOUS RASSEMBLE...

Précarité sans droit

Comme dans toutes les sphères de la société, les emplois dans la recherche
connaissent une précarisation croissante, précarisation non pas
accidentelle mais structurelle. Non seulement il faut passer par au moins
20 ans de précarité, du DEUG au post-doc, avant de prétendre au moindre
statut, mais les postes fixes sont désormais si rares que de plus en plus
de "chercheurs précaires" alternent, voire cumulent CDD avec des
institutions publiques ou privées et ASSEDIC ou RMI. Quant aux
intermittents du spectacle, soi-disant trop nombreux à se reposer sur les
ASSEDIC, plus d'un tiers ne bénéficiaient déjà pas de leur régime
spécifique d'assurance-chômage avant sa réforme. Les réformes qui
attaquent les intermittents et les chercheurs, comme toutes les réformes
en cours, achèvent d'instituer comme seul possible une précarité dénuée de
droits sociaux, qui soumet chacun aux choix des employeurs, qu'ils soient
privés ou publics. Ce n'est pas seulement la précarisation imposée de nos
pratiques que nous dénonçons, mais la destruction de droits collectifs qui
garantissaient la liberté de nos activités, alors même que nos systèmes de
garantie de revenu dans la discontinuité de l'activité pourraient inspirer
d'autres pratiques.

Science sous contrôle et culture de l'exception

La destruction des droits collectifs s'accompagne d'une politique de
contrôle des savoirs que nous fabriquons. Ce contrôle est frontal pour la
recherche, où les grandes directions de ce qui doit être recherché sont
indiquées par des directives autant nationales qu'européennes et où
l'origine ciblée des financements interdit toute recherche fondamentale
non médiatiquement ou financièrement justifiée.

(...)

Choix de vie

(...) Les réformes qui nous touchent sont
du domaine du contrôle de nos fabriques, mais aussi de nos temporalités,
de nos subjectivité, de nos choix de vies. Elles marquent la fin d'une
certaine ouverture des professions « intellectuelles », commencée dans les
années 70 avec l'explosion du nombre de professeurs, de chercheurs,
d'artistes, de journaliste, photographes, ... En même temps qu'elles
opèrent une sélection des savoirs, ces réformes sélectionnent les
individus qui ont accès à la formation, aux outils de production et de
diffusion, à la possibilité d'exercer ces activités. Pour les
intermittents comme pour les chercheurs, il ne s'agit pas tant de défendre
un statut, que de revendiquer la possibilité de fabriquer du sensible et
du savoir selon nos propres temporalités, (...)

Ouverture de la science et accès à la culture comme biens communs

Toutes les productions de l'esprit humain forment le bien commun de
l'humanité.. Le bien commun, c'est ce que tous ensemble nous produisons,
ce qui nous appartient, à nous tous, ce qui naît, vit et meurt dans notre
activité coopérative quotidienne. Chercheurs sans statuts, artistes au
RMI, critiques à la pige, publics, étudiants, patients et profanes, nos
mobilisations subjectives, intellectuelles et affectives tissent notre
imaginaire social, nos savoirs sensibles. Le temps passé à chercher, à
rêver, à bricoler, à ne rien faire, à parler, n'est pas l'apanage des
artistes ou des chercheurs, il est simplement humain ; il participe de
notre intelligence collective. C'est au nom de cette intelligence
collective, de ce bien commun inaliénable, que nous exigeons une véritable
ouverture de la science sur la société et posons plus largement la
question de l'accès à la culture.

(...)

Nous ne pouvons pas non plus séparer la production et la circulation des
connaissances, de la question de la répartition de la richesse, puisque,
dans nos sociétés, il s'agit encore et toujours de puissants dispositifs
de pouvoir qui régulent l'accès ou l'exclusion aux savoirs comme aux
richesses matérielles.

Un sociologue nous fait remarquer que « au cours de votre vie, vous passez
33.000 heures à l'école, 63.000 heures au travail et 96.000 devant la
télé. Cela veut dire que toute l'espérance de vie que vous avez gagné
depuis l'apparition de la télé, vous la passez devant le poste ». Est-il
souhaitable que tout le temps de vie gagné grâce à la recherche médicale
ou à la réduction de temps de travail, nous le passions devant TF1 ? Ce
qui est en jeu, en réalité, c'est la subjectivité individuelle et
collective, les formes de vie, les modalités de l'être ensemble.

(...)

TEXTE COLLECTIF ISSU DE RÉUNIONS ENTRE INTERMITTENTS, ENSEIGNANTS,
CHERCHEURS, PRÉCAIRES (COMMISSION ÉCOLES)
167
Manu katché chante moyennement ?

et alors ?...

il a 10 fois plus de compétence à juger de la qualité d'un chanteur que 90 % des producteurs et directeurs artistiques français.

c'est juste pour dire, hein...

parce que moi je l'avoue : qd j'ai le temps et que j'y pense, je regarde starac et newstar !

et ça me fait bien marrer...

je passe un bon moment...

c'est déjà ça !
168

Citation : J'ai cru reconnaitre les stigmates et le vocabulaire



Les médias enferment les discours dans des caricatures, en nous imposant des portes-drapeaux. Comme les gens ne s'informent que par elle, il suffit que tu prononces une phrase qui peut-être en phase avec une parmi les milliers que Besancenot se voit accordé à la télé, pour qu'automatiquement tu te retrouves catalogué LCR.


Citation : J'ai lu tes posts et je trouves tes idées intéressantes mais penses-tu réellement qu'éduquer le peuple, lui faire découvrir LA Musique, les différents styles est la mission des médias? est-ce un devoir pour eux?



La télévision pose un problème, plus qu'elle n'a de mission. C'est un média à très grande porté, dirigé par une poignée de gens de milieux peu divers, peu variés. Ces gens-là forment un microcosme qui, de de manière complètement inconscientes pour certains d'entre eux, et de manière cyniques pour d'autres, a imposé sa vision, son ideologie aux plus grand nombre.

C'est comme si toute ma famille se retrouvait à diriger la premiere station de radio de France. Forcément, il y aurait un consensus sur plein de choses, un façon de traiter l'information, de choisir les artistes, et une relative mais insuffisante diversité etc. CE SERAIT TRES DANGEREUX (SURTOUT QU'ON EST BARGE DANS MA FAMILLE ! ;)) !

Par conséquent, une structure comme celle-là a la responsabilité de s'imposer ET d'imposer des choses qui lui paraissent moins évidentes à passer, moins évidentes à comprendre, moins faciles, et pas forcément dans sa tradition. Bref, il faut concevoir cette activité non pas comme un moyen de faire des sous facilement parce qu'on a acces à une audiance inouïe, mais comme une lourde responsabilité qui demande un minimum d'abnegation, de recul et de sens critique, y compris envers soi-même, tout en étant capable d'intéresser les gens avec tous ces sujets (et ça, c'est vraiment tout un art, mais c'est aussi ce qui peut-être intéressant dans l'accomplissement de ce genre de télévision).


Citation : Pour moi, si une personne d'elle-même ne se dit pas "tiens j'aimerais bien écouter du jazz pour savoir à quoi ça ressemble", c'est qu'elle n'a pas de grandes affinités pour la musique ; et c'est le cas de 80% de la population si ce n'est plus.



C'est le fameux "Vivre et laisser vivre" comme je disais dans un autre post.

J'ai une grande vérité à te révéler : l'immmense majorité des gens ont des affinités avec la culture, la musique, l'art en général. Le seul problème pour beaucoup d'entre eux, c'est qu'il faut faire avec un revenu de moins de 8000 balles par mois, et vivre dans une ville avec des théatres qui ferment, peut-être sans disquaires, et autres moyens de découvrir la culture. Bref, ce genre d'affinités se découvrent quand on en a les moyens et le temps de les développer. Et c'est pour eux beaucoup plus difficile que de traiter les français de beaufs, du haut de nos claviers d'ordinateurs et connexion internet.

Et c'est là que Star Ac revient dans le sujet. La télévision s'est démocratisé sur cette promesse : donner à toutes les classes sociales, acces à une lucarne sur des spectacles, de la culture, de l'information en échange de la redevance et d'un peu de pollution publicitaire. Aujourd'hui, on a surtout des émissions dont le seul but est de vendre de l'espace publicitaire à outrance quitte à usurper des titres, des fonctions, des rôles. Quant à la publicité, elle est certainement une des pollutions ideologique les plus efficaces et les plus frustrantes pour ces gens dont tu dis qu'ils n'ont aucune affinité avec la musique, mais qui trime pour 8000 balles par mois...


--> Lylo,
Je ne regarde pas Star Ac, mais je regarde la télé, même si je la regarde peu ces derniers temps. Mais j'en entends beaucoup parler, on me raconte des émissions, des débats, ma copine la regarde, j'entends des bouts, je regarde des interviews quand l'invité m'interesse, et j'entends toujours les mêmes lieux communs, les mêmes mensonges par ignorance ou omission, le même politiquement correct, la même inquisition qui impose une nouvelle forme de "beni oui oui" et une pseudo-forme de transgression pour faire bonne mesure.

Au delà de ça, à force de simplisme, d'amalgame, on peut sentir une radicalisation des discours et des tentations extremistes logique : dans le confusionnisme et l'amalgame, l'extremisme passe pour simple, sans fioriture et donc, honnête, authentique.
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Slone> si tu relis mes post tu verras que nous tenons le même langage (sauf que toi tu t'exprimes mieux :clin: )
N'empêche que je suis bien content de t'avoir accroché au début (surtout que je l'avais fait avec humour :mdr: ) le côté, je me barricade dans ma tour d'ivoire m'avais amusé, je constate que ce n'est pas du tout ton propos.
Alors... :bravo:
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Citation : comme une lourde responsabilité qui demande un minimum d'abnegation, de recul et de sens critique, y compris envers soi-même, tout en étant capable d'intéresser les gens avec tous ces sujets (et ça, c'est vraiment tout un art, mais c'est aussi ce qui peut-être intéressant dans l'accomplissement de ce genre de télévision).



un monde merveilleux :D: nous sommes en plein rêve slone!

Citation : J'ai une grande vérité à te révéler : l'immmense majorité des gens ont des affinités avec la culture, la musique, l'art en général. Le seul problème pour beaucoup d'entre eux, c'est qu'il faut faire avec un revenu de moins de 8000 balles par mois, et vivre dans une ville avec des théatres qui ferment, peut-être sans disquaires, et autres moyens de découvrir la culture



je reviens de correze, fief de chirac, et j'ai pu voir le programme culturel de droite avant l'arrivée de la gauche à egletons..c'est comme le paysage.. vaste champs plats et un froid horrible.. je pourrais en citer d'autres par dizaine car c'est un petit jeu entres musiciens tres "engagés" que nous sommes...je l'avoue !!
je ne voudrais pas introduire une connotation politique à ce discours mais je ne dois pas parler de ça.. j'ai vraiment du mal à me retenir !! programme culturel de dugny: herve vilard, soirée choucroute et annulation de l'atelier poterie .. allez savoir pourquoi ... that's all..

j'arrête..je suis hors sujet.. enfin..... pas vraiment, on va dire que je n'ai rien dit ..