Reggae roots / dub roots . Vos classiques !
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zazaboum
Anonyme
zazaboum
fredread
Nephtali
Citation : C'est un style reggae de fin 70, début 80, avec une batterie rentre dedans pour les soundsysthèmes( bd sur le premier et 3 ème temps et SD frappée sur le 2ème et 4ème contrairement au ONE drop (roots des 70) où la bd et le rim shot tombent en même temps sur le 2 et le 4. écoute du eek mousse qui est le roi de ce style tu va comprendres tout de suites, ou écoute les dubs de scientist qui sont souvent sur du rub a dub avec des explosions de sd dans une reverbe à ressort.C'est aussi le debut du dance hall le rub a dub, une musique plus épurée un groove qui te fait bouger la tête et une basse qui te tord l'estomac, et de plus en plus de dj prennent le mic pour se poser sur ce style de version simple (sans trop de changement d'accords et avec une structure minimale) ce qui donne un côté très spontané et vivant à ce style (le début du hiphop aussi) de l'efficace quoi.
Big Up à Wo, c'est une super définition.
J'y ajoute quelques compléments, mais l'essentiel est dit.Le rub-a-dub, c'est l'étape ultime d'émancipation du tandem basse/batterie dans le reggae. Des premiers morceaux de ska à la fin de la période "roots", la musique jamaïcaine a consisté en la mise en avant de plus en plus extrème de ces deux instruments, (si bien qu'après le minimalisme parfois extrême du rub-a-dub, on ne pouvait pas aller plus loin, d'où le passage au son digital qui permettait de nouvelles expérimentations).
Mais le rub-a-dub, c'est aussi la réappropriation par les soundbwoys jamaïcains de leur musique. Au début des 80's, suite à la mort de Jacob Miller et de BM, les grosses maisons de disques qui s'étaient plus ou moins investies dans le reggae (Island, Virgin Frontline & CBS) se sont mises à paniquer et ont viré sans explications leurs artistes reggae. Parallèlement, le nouveau gouvernement jamaïcain s'est lancé dans une politique de déstabilisation des artistes jugés trop révolutionnaires (assassinats de Michael Smith, Prince Far I...). Ces deux facteurs ont induit une sorte de repli des Jamaïcains sur le musique.
Estimant que leur musique avait été pillée par les "majors" de l'époque et voulant réaffirmer leur primauté sur l'évolution du reggae (c'est toujours le cas aujourd'hui avec l'avènement d'une nouvelle génération "one drop"), ils se sont tournés massivement vers le sound-system, fondement du reggae mais qui n'avait jamais pris autant d'importance. Comme on peut le constater, tous les grands artistes de la période, y compris les chanteurs (Barrington Levy, Junior Reid, Johnny Osbourne, Half Pint, Michael Palmer), ont été formés en sound et ont adopté les façons de faire jusqu'alors reservées aux deejays, c'est-à-dire la propension à improviser, à écrire des textes spontanés décrivant souvent leur quotidien (sans aspect moralisateur).
Et pour éviter de se faire dessouder par les gangs affiliés aux partis politiques de l'île, ils ont décidé de faire des textes plus légers, quelquefois engagés mais moins directs qu'auparavant, d'où le recul de rasta dans le reggae à partir de cette époque.
Il suffit de regarder les titres sortis à l'époque par le duo de dj's Clint Eastwood & General Saint, eux aussi piliers du rub-a-dub, pour comprendre : des titres contestataires (I Can't Take Another World War, Special Request To All Prisoner), du fun et de l'autobiographique (Talk About Run, Stop That Train, Dance It Have Fi Nice), de l'ironique (Banana Export) et même du débile (What About Right Oink !).
doubleponey12
Klastek Timrak
Dragon Vert
Mais le premier, Aux armes et caetera, sonne beaucoup plus authentique. Et tout est plus chaud: les percussions, l'orgue, les voix.
Et en effet Lola Rastaquouere c'est excellent
J'aime beaucoup également marilou reggae dub.
Klastek Timrak
Shirow
Merciiiii ... - < Liste des sujets
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