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Sujet Editorial du 13 novembre 2021 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 13 novembre 2021 : commentaires

La manche !Alors qu’avec l’assouplissement des mesures sanitaires, on se réjouissait de voir les artistes retrouver leur public sur scène, il semblerait que les choses ne soient pas aussi roses dans les faits, bien des dates étant annulées pour cause de salles à moitié vides. Dans les raisons invoquées par les tourneurs, on parle de saturation de l’offre, de groupes venus sans nouvel album à défendre ou encore d’un exode rural des citadins fréquentant autrefois les salles de concerts. Personne ne songe toutefois à évoquer ce rapport rendu en mai dernier par le Conseil national de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, faisant état d’une hausse sensible de la pauvreté à prévoir suite à la crise sanitaire, ou encore de la préoccupante inflation qui sévit en Europe, nous rappelant au bon souvenir des gilets qui étaient jaunes avant que les masques ne tournent au bleu… Bref, pas évident que toutes les petites fourmis aient toujours les moyens d’aller applaudir les cigales, même si l'INSEE semble assurer, contrairement aux associations caritatives, que la pauvreté n'aurait pas augmenté depuis COVID...

La chose ne changera pas pour autant le besoin de musique des uns comme des autres, et en attendant des jours meilleurs, on se remettra donc à l’ouvrage avec la nouvelle petite MPC d’Akai, les casques Ultrasone Signature Master ou la Duet 3 d’Apogee, pour peu qu’on puisse se payer tout cela.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Dernières balises...
126073444.jpg
....Avant mutation

Hubert Felix Thiefaine, 1981

...non, rien....

42
Citation :
Quand au refrain sur les méchants qui refusent de se vacciner, tu me fait bien marrer.


Je n'ai pas dit qu'ils étaient méchants... Non, "méchants" ?
Non, ce n'est pas ce que je dirais.
:clin:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

43
Le type on lui avait dit, « t’inquiète, c’est bientôt fini, reste un peu chez toi, juste chez toi, hein, ne va pas te promener sur le ravel, c’est qu’il y a du monde sur le ravel ! D’accord, c’est dehors, mais quand même… mais t’inquiète, c’est bientôt fini, hein ! »
(Le ravel en Belgique, ce sont des voies pour les piétons et les cyclistes, où l’on peut se promener sans danger).

Alors le type l’a fait. Il est resté, il a télétravaillé (c’était un peu comme du travail, mais en plus dur, en plus seul, en plus difficile), il s’est même réinventé. Oh, pas vraiment hein ! On ne se réinvente jamais vraiment, ça se saurait… Et puis faut dire ce qui est, se réinventer, il n’avait pas envie…

Après, il est ressorti, le type. Il faisait beau, un printemps magnifique, un printemps à sourire aux abeilles, aux oiseaux et aux nuages. Mais il n’y avait plus d’abeilles, et plus tellement d’oiseaux et les nuages s’en foutent.
Il s’est dit le type, « c’est pas grave ! De toute façon, avec le masque personne ne le voit si tu souris »

Alors, le type on lui a dit « t’inquiète, c’est bientôt fini. Tu vas te faire piquer une petite fois ou deux, et tu pourras l’enlever ton masque, c’est pas la mer à boire, juste une petite piqûre, rien de bien méchant… mais après, c’est promis, tu la retrouvas ta vie normale ».

Alors le type l’a fait. Il s’est fait piquer. Deux fois. Oh, il a un peu hésité, c’est qu’il était pas trop sûr de le vouloir en fait. Mais c’est un type qui lisait les journaux et dans les journaux, tous, tout le temps, cent fois par jour, cent fois par nuit, tous ils lui disaient que ne pas se faire piquer, ben c’était mal, immoral, méchant. Pour te dire le vrai, le type il s’est même fait traiter de meurtrier avant de se décider. Et ça, meurtrier, il voulait pas l’être le type. Lui, il voulait juste que tout ça soit fini. Alors, il s’est fait piquer. Deux fois.

Et il est ressorti, le type. Il est allé au cinéma et au théâtre. C’était beau le cinéma ! Et magique le théâtre ! Mais il n’y avait pas grand monde. Les gens avaient peur. Tu vois, à force de leur dire qu’ils étaient entouré de meurtriers, ben les gens avaient peur…

Alors, le type on lui a dit « t’inquiète, c’est bientôt fini. Quand on sera 70 pour cent à s’être fait piquer, tu pourras la revoir ta vie normale. Enlever ton masque et embrasser tes copains et serrer des pognes… 70 pour cent, c’est pas la mer à boire, rien de bien méchant… et après, c’est promis, tu la retrouveras ta vie normale ! »

Et les 70 pour cent sont arrivés. On les a dépassés même ! Le type était content ! Il la voyait sa vie normale, là, toute proche, toute fraiche, toute pleine de l’énergie de celle qui a fait une longue sieste.

Seulement, le type on lui a dit « Bon, écoute, c’est pas le tout de se faire piquer, faudrait encore le prouver. Rien de bien méchant, je t’assure, pis c’est bientôt fini, t’inquiète. Mais là, faut nous montrer patte blanche et pass sanitaire, mon grand ! Mais, c’est rien, juste une application, un bout de papier et après tu la retrouveras ta vie normale ».

Le type, il a pas bien compris au début. Si on avait atteint et dépassé les 70 pour cent, ben les hôpitaux ne pouvaient plus être saturés et si les hôpitaux ne pouvaient plus être saturés, lui, il ne pouvait plus être un méchant, un immoral, un meurtrier… Montrer un papier à chaque fois que tu veux aller au resto, au ciné, au théâtre ? Et jamais quand tu vas faire tes courses, prendre le bus ou t’entasser dans un auditoire ? Il a pas bien compris.

Mais il l’a fait le type. Il a téléchargé son papier, il l’a montré en montrant les dents, il l’a tendu en tendant le majeur, mais il l’a fait. Les gens autour de lui se battaient dans la rue, le climat se barrait en cacahuète, l’évasion fiscale prenait des vacances, mais lui, il avait son papier. Et presque sa vie normale.

Et là, il a voulu enlever son masque.

Seulement, sous son masque, il n’y avait plus personne, plus rien, plus rien qu’un autre masque et puis encore un autre et un autre et un autre…
Alors le type on lui a dit « t’inquiète, c’est bientôt fini… »

[ Dernière édition du message le 14/11/2021 à 00:07:16 ]

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Citation de rroland :
Le type on lui avait dit, « t’inquiète, c’est bientôt fini, reste un peu chez toi, juste chez toi, hein, ne va pas te promener sur le ravel, c’est qu’il y a du monde sur le rave ! D’accord, c’est dehors, mais quand même… mais t’inquiète, c’est bientôt fini, hein ! »

Alors le type l’a fait. Il est resté, il a télétravaillé (c’était un peu comme du travail, mais en plus dur, en plus seul, en plus difficile), il s’est même réinventé. Oh, pas vraiment hein ! On ne se réinvente jamais vraiment, ça se saurait… Et puis faut dire ce qui est, se réinventer, il n’avait pas envie…

Après, il est ressorti, le type. Il faisait beau, un printemps magnifique, un printemps à sourire aux abeilles, aux oiseaux et aux nuages. Mais il n’y avait plus d’abeilles, et plus tellement d’oiseaux et les nuages s’en foutent.
Il s’est dit le type, « c’est pas grave ! De toute façon, avec le masque personne ne le voit si tu souris »

Alors, le type on lui a dit « t’inquiète, c’est bientôt fini. Tu vas te faire piquer une petite fois ou deux, et tu pourras l’enlever ton masque, c’est pas la mer à boire, juste une petite piqûre, rien de bien méchant… mais après, c’est promis, tu la retrouvas ta vie normale ».

Alors le type l’a fait. Il s’est fait piquer. Deux fois. Oh, il a un peu hésité, c’est qu’il était pas trop sûr de le vouloir en fait. Mais c’est un type qui lisait les journaux et dans les journaux, tous, tout le temps, cent fois par jour, cent fois par nuit, tous ils lui disaient que ne pas se faire piquer, ben c’était mal, immoral, méchant. Pour te dire le vrai, le type il s’est même fait traiter de meurtrier avant de se décider. Et ça, meurtrier, il voulait pas l’être le type. Lui, il voulait juste que tout ça soit fini. Alors, il s’est fait piquer. Deux fois.

Et il est ressorti, le type. Il est allé au cinéma et au théâtre. C’était beau le cinéma ! Et magique le théâtre ! Mais il n’y avait pas grand monde. Les gens avaient peur. Tu vois, à force de leur dire qu’ils étaient entouré de meurtriers, ben les gens avaient peur…

Alors, le type on lui a dit « t’inquiète, c’est bientôt fini. Quand on sera 70 pour cent à s’être fait piquer, tu pourras la revoir ta vie normale. Enlever ton masque et embrasser tes copains et serrer des pognes… 70 pour cent, c’est pas la mer à boire, rien de bien méchant… et après, c’est promis, tu la retrouveras ta vie normale ! »

Et les 70 pour cent sont arrivés. On les a dépassés même ! Le type était content ! Il la voyait sa vie normale, là, toute proche, toute fraiche, toute pleine de l’énergie de celle qui a fait une longue sieste.

Seulement, le type on lui a dit « Bon, écoute, c’est pas le tout de se faire piquer, faudrait encore le prouver. Rien de bien méchant, je t’assure, pis c’est bientôt fini, t’inquiète. Mais là, faut nous montrer patte blanche et pass sanitaire, mon grand ! Mais, c’est rien, juste une application, un bout de papier et après tu la retrouveras ta vie normale ».

Le type, il a pas bien compris au début. Si on avait atteint et dépassé les 70 pour cent, ben les hôpitaux ne pouvaient plus être saturés et si les hôpitaux ne pouvaient plus être saturés, lui, il ne pouvait plus être un méchant, un immoral, un meurtrier… Montrer un papier à chaque fois que tu veux aller au resto, au ciné, au théâtre ? Et jamais quand tu vas faire tes courses, prendre le bus ou t’entasser dans un auditoire ? Il a pas bien compris.

Mais il l’a fait le type. Il a téléchargé son papier, il l’a montré en montrant les dents, il l’a tendu en tendant le majeur, mais il l’a fait. Les gens autour de lui se battaient dans la rue, le climat se barrait en cacahuète, l’évasion fiscale prenait des vacances, mais lui, il avait son papier. Et presque sa vie normale.

Et là, il a voulu enlever son masque.

Seulement, sous son masque, il n’y avait plus personne, plus rien, plus rien qu’un autre masque et puis encore un autre et un autre et un autre…
Alors le type on lui a dit « t’inquiète, c’est bientôt fini… »


C'est tellement vrai
Exactement ça
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très bien dit
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Excellent message rroland, merci...

Qui dort, din.

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Moii depuis que je lis les antivax d’audiofanzine, j’ai arrêté le Nurofen.
Parce que il y a le copain d’un gars qui connait le cousin de la belle soeur de ma coiffeuse qui a dit sur Utube que si je prenais un Nurofen en meme temps qu’un rocher suchard j’allais perdre un oeil, parce que les labos sont tous pourris.

Bon treve de plaisanterie a part ca Los Teignos je plussoie ton edito.
Comme je suis pas toujours d’accord avec toi bah la je te dis que je suis d’accord, et puis aussi bravo pour tout tes articles purement musicaux, pas toujours le temps de remercier au gré des sujets alors c’est bien aussi de dire quand on apprecie.

[ Dernière édition du message le 14/11/2021 à 11:34:31 ]

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Citation de jeffcajon :
Si le mec est positif, il suit le protocole Covid, rendez-vous chez son toubib, retour maison pour pas contaminer quelqu'un d'autre.

Citation :
Oui... Et après ? Il attend que ça passe. Ou que ça casse ?


"Il attend que ça casse ou que ça passe" ??
Xpldr ! Tout pour avoir le dernier mot même si ça n'a aucun sens, c'est pitoyable.
...
Je note qu'à aucun moment tu n'as parlé du sujet : l'économie de la culture qui ne redémarre pas et que t'as tout ramené à ton dogme de pensée unique.


Alors, explication de texte, et mise des points sur les i, à destination de ceux qui pensent que ce qui ne va pas dans leur sens "n'a aucun sens" :
Le mec est positif, alors ? Retour maison.
Bien. Et alors ?
Alors, soit il se remet tranquille dans son coin : ça passe. (Cela arrive)
Soit ça ne passe pas là, et il se retrouve à l'hôpital... ou ça peut encore "passer". (Cela arrive). Ou bien ça ne passe pas toujours, là, et il se retrouve en réanimation. Et peut-être que, enfin, ça passe - ou pas. Alors ça casse.

Ce n'est pas exactement ce que l'on appelle un 'dogme'. Si ce mot à un sens.
C'est dans les statistiques : contaminations, hospitalisations, réanimation, morts.
Des statistiques qui, bien sûr, ne sont que des mensonges... (Et d'ailleurs, la Terre est plate.)

J'ai bien compris que ton sujet est l'économie de la culture. C'est vrai, avec tout ça, y'a moins de clients...

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 14/11/2021 à 12:16:00 ]

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Et bien sur le prix (exorbitant) des places de concert n'y est pour rien....
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Citation :
Quand au refrain sur les méchants qui refusent de se vacciner, tu me fait bien marrer.
Ça dépasse et de loin le terme de méchant. Être méchant dans la vie, c'est rien, ça se soigne. Et un bon beauf n'a jamais fait mourir personne, et je dis pas ça pour toi. Par contre si tu éternue et que tu envoie bêtement des postillons, même microscopiques dans le visage d'un de tes proches, tu risques fort de...Bon bref, on connaît la suite. Je pense que pour les antivax, ça va finir un beau jour par mal tourner pour eux. Comme certains pays, on va tout de même les soigner, mais il recevront ensuite la douloureuse facture à domicile. Personne, même le plus avancé des professeurs n'a dit qu'on ne choppait pas le covid étant vacciné, et que l'immunité durait indéfiniment dans le temps. Mais quand même, ça protège déjà pas mal. Je comprends d'autant moins les antivax, que derrière n'importe quel médoc, il y des effets secondaires qui peuvent aller jusqu’à tuer une poignée de personnes, mais si dans le même temps, on en guérit 10000...Bref...Et je comprends toujours pas le souci de montrer un document à l'entrée d'un spectacle, en même temps que son billet d'entrée, je dois être sacrement bête. Ou plutôt si, j'ai cru comprendre qu'on se trompe de combat, par rapport aux reculs sociaux qui vont nous tomber sur le coin de la figure, d'ici peu.