Commentaires sur le dossier : Arturia sort le V6

Possesseur d'un Yamaha SY99, je me sens moins intéressé par l'émulation du DX7. En revanche, l'annonce du Fairlight et du Buchla Easel a piqué ma curiosité. J'ai essayé les deux, et en moins d'une heure j'ai investi séparément dans le Buchla Easel soit 99 euros au lieu de 199. A décharge, autant j'avais été enthousiasmé par l'achat du Synclavier d'Arturia, autant les essais que j'effectue avec le Fairlight me laissent débutatif. Et ce y compris en testant le Fairlight à partir de mes samples créés à partir de mon ancien Buchla 200e 18 éléments. Et à dire vrai, je préfère de loin les timbres proposés par son concurrent direct l'UVI Darkflight IIx. Et pourtant, ce n'est pas faute de ne pas le vouloir. Mais non, je n'accroche pas sur la nature des sons obtenus. 

Par contre, quel plaisir cette émulation du Buchla Easel, je retrouve en virtuel l'essence du Buchla, et c'est un très bel outil pour la synthèse West Coast qu'Arturia propose là. En plus l'interface est superbe y compris dans le soin esthétique porté sur les câbles et notamment quand on en positionne deux sur une même sortie. Je suis sous le charme. Et ce Buchla Easel complète très bien dans ma panoplie le module Buchla 259e du Modular de Softube. L'idéal aurait été que ces deux là puissent communiquer entre par via les CV Out et In.

Citation de Los Teignos

La seul émulation qui existe du Fairlight tourne exclusivement sur iOS et je ne trouve pas pertinent de la mentionner. Et on ne compare pas un produit commercial avec un freeware car le service n'est pas le même généralement et le rapport/qualité tend vers l'infini pour le freeware, ce qui rend la comparaison biaisée.

 Et celle d'UVI via le Darllight IIX ? 
https://www.uvi.net/fr/le-coin-vintage/darklight-iix.html

Mais contrairement à l'émulation d'Arturia on ne peut pas utiliser ses propres samples. Par contre les timbres samplés ont une excellente qualité et on peut travailler avec sans problème. Les deux versions sont très différentes dans leur rendu audio. 

Citation de : Los Teignos

Citation :

Et celle d'UVI via le Darllight IIX ?
https://www.uvi.net/fr/le-coin-vintage/darklight-iix.html

Ben en fait, comme le précise UVI, il s'agit de 3 instruments inspirés et non d'une émulation, même si sur le design de Page R par exemple (repris ici en Page B uniquement pour les rythmes), on est visuellement plus fidèle à l'original. La matière sonore est donc quasiment la même, mais tout ce qu'il y a autour est différent.

Après, on est d'accord, l'instrument d'UVI est très convaincant également : on veut des sons, et son il y a. Gros son même et parfaitement identique à l'original vu que ça a été pris au cul d'un CMI. C'est la pertinence de leur démarche qui ne s'embarrasse pas d'émuler quoi que ce soit au risque de sonner moins bien que l'original.

 Merci pour ta précision. Sinon, alors qu'avec l'émulation du Synclavier j'ai immédiatement adéhéré lors de sa sortie, j'ai nettement plus de mal avec celle du Fairlight en terme de rendu audio par rapport à celui d'UVI. Et pourtant l'instrument m'intéresse. Et notamment cette possibilité de travailler sur ces propres samples. En même temps, je comprends bien la nécessité  de la durée de restriction pour la version démo, mais 20 minutes c'est court pour entrer et explorer ce type d'instrument. Mais bon, vu le prix d'entrée, je pense que je vais néanmoins le prendre pour ses possibilités liées au sampling.

En revanche, je retrouve la même excitation qu'avec la modélisation du Synclavier avec le Buchla Easel avec lequel je retrouve pas mal de points communs avec mon ancien Buchla 200e et même si la "machine" est différente. L'équipe d'Arturia a fait un excellent travail et propose là un fort bel outil pour la synthèse West Coast. 

PS : Je comprends bien les réticences concernant la mise à jour à 199 euros alors qu'avant elle était à 149 euros. Mais 199 euros c'est le prix d'un synthé virtuel grosso-modo et j'ai tendance à penser que si on souhaite des émulations virtuelles de qualité et bien cela a un coût. Et puis, et même si cela n'est pas comparable entre virtuel et hardware, je peux pas me défaire du souvenir du coût des synthétiseurs dans les années 80 et 90.  Aujourd'hui, grâce à une société comme Arturia on peut travailler avec des sons, des timbres qui se rapprochent de près de machines à la base inaccessible pour la plupart des musiciens et compositeurs.