Chaque nouvelle version de Reason comprend son lot de surprises, récompensant - parfois - les nombreuses attentes de ses utilisateurs. Voici les changements apportés par Propellerhead au sein de Reason 6.
Depuis sa sortie en 2000, et comme tout bon logiciel qui se respecte, Reason a connu de nombreuses versions, et chacune d’entre elles a apporté améliorations, corrections de bugs (plutôt très peu nombreux en général, surtout si l’on compare avec les autres DAW ou assimilées) et nouveautés, notamment en termes d’éléments modulaires. Ainsi, en ce qui concerne ces derniers, la 2.0 (2002) voyait l’apparition des Malmström et NN-XT, la 2.5 (2003) nous a offert trois effets (Scream 4, RV7000, BV512) et deux routeurs (Spider Audio et CV). La 3.0 (2005) a rajouté entre autres MClass Mastering Suite et Combinator ; on trouvera le test ici. Plus récemment la version 4 (2007) a fait forte impression avec un excellent synthé polyphonique faisant appel à plusieurs synthèses, Thor, et les ReGroove et RGP-8. Enfin, avant-dernière en date, la version 5 (2010) a bénéficié des instruments Kong et Dr. Octorex (le test complet est ici).
Chaque version a donc rajouté un vrai plus (sachant que l’on ne s’est arrêté ici qu’aux instruments, effets et routeurs), et le séquenceur et son rack virtuel autosuffisant sont devenus de plus en plus puissants. Sans répondre toutefois aux vieilles attentes de certains de ses utilisateurs (d’autres se contentent pleinement des fonctions actuelles), à savoir l’inclusion de l’enregistrement audio et le support de plug-ins externes. La possibilité de l’échantillonnage réel apporté par la version 5 a suggéré une arrivée proche d’une gestion de l’audio, d’autant que l’éditeur a montré une certaine maîtrise de l’enregistreur audionumérique multipiste avec Record sorti en 2009.
Eh bien, c’est chose faite avec cette version 6, Propellerhead a rassemblé ses deux logiciels, en rajoutant d’autres fonctions et éléments. Revue de détail.
Introducing Propellerhead Reason 6
Reason 6 est proposé à la vente sous forme physique, c’est-à-dire sur DVD, dans une boîte contenant aussi l’Ignition Key (une clé stockant l’autorisation d’usage du logiciel), et quelques autres documents. Je ne peux être plus précis sur ces points, ayant reçu la version pour le test par téléchargement (3,68 Go). L’installeur présente toujours un dossier Reason à copier dans Applications (sous Mac), dossier comprenant la documentation (la doc papier ayant disparu avec Reason 5), l’application elle-même et les deux Refill sans lesquelles on ne peut utiliser Reason, Factory Sound Bank et Orkester.
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L’autorisation se fait en ligne via la clé Ignition, et le serveur Authorizer. Depuis la version 4, il n’est plus possible d’utiliser pleinement Reason sans cette clé, ce que l’on peut regretter. D’autant qu’au lieu d’avoir une clé propriétaire (un port USB en plus), l’éditeur aurait très bien pu choisir une clé type Syncrosoft/Steinberg, voire iLok, ou rien du tout, ce qui serait encore mieux…
Cependant, Propellerhead permet d’utiliser Reason sans sa clé, de façon complète si vous disposez d’une connexion internet en ayant au préalable enregistré Reason sur le site de l’éditeur, ou en mode Demo, ce qui permet d’enregistrer et sauvegarder ses créations, mais pas de les rouvrir.
En dehors de la réunion des deux logiciels et donc de la dispo de l’enregistrement multipiste au sein de Reason ainsi que des éléments modulaires précédemment exclusifs à Record (Neptune, ID-8, les modélisations Line-6), l’éditeur a ajouté trois nouveaux effets, Pulveriser Demolition, The Echo Delay et Alligator Filtered Gate, augmenté le contenu de la banque d’usine, inclus la console issue de Record (et selon l’éditeur modélisée d’après une SSL 9000K), le support 64-bits (y compris pour le ReWire) et d’autres améliorations.
Mise en route
Le temps d’adaptation à la nouvelle interface est très court. En effet, l’éditeur n’a pas oublié les principes simples de rack virtuel qui constituent Reason depuis le départ. Raccourcis clavier pour afficher telle ou telle section ou fenêtre (série des F3, F4, etc.), basculement entre rack et séquenceur en gardant la console en haut de l’interface, possibilité de détacher les fenêtres afin de donner la plus grande visibilité possible (grand écran, voire deux écrans nécessaires), grand afficheur de niveau d’enregistrement faisant aussi office d’accordeur, très pratique si l’on enregistre loin de l’ordi, sachant que l’implémentation et la gestion des surfaces de contrôle ont toujours été un des points forts de Reason.
Grâce à la fenêtre Outils que l’on peut maintenir en position flottante, la création de pistes audio ou instrument est très rapide, et la connexion directe à la console est assurée, une tranche étant automatiquement créée. Lors d’un clic sur Créer Piste Audio, le rack se dote d’un module façon Combinator, offrant en version minimale le nom, les boutons Mute et Solo, le choix de l’algorithme de Stretch (nouveauté conjointe à l’apparition de l’audio, logique) parmi trois possibilités (Allround, Melody, Vocal) et un indicateur de niveau sans indications. Lorsque l’on passe en version complète du module Audio Track, on gagne l’échelle de mesure du VU-mètre (dommage qu’à l’inverse du Big Meter on ne puisse le basculer en affichage PPM ou Peak), la sélection des entrées audio (la carte est parfaitement reconnue, et l’on peut choisir d’utiliser les entrées mono ou stéréo, le couplage se faisant dans Reason, bien vu) et trois boutons permettant d’afficher le Programmer (outil habituel de Combinator), les effets d’insert ainsi qu’un Bypass général de ces mêmes effets (pratique).
Voici un exemple des diverses qualités du Stretch inclus (on entendra d’abord le fichier original puis ses déclinaisons traitées), en notant qu’on ne peut importer de fichiers audio par un simple glissé-déposé, ce qui est bien dommage… Cet import se fait sur la piste sélectionnée, à la position de la tête de lecture.
L’exemple ne fait entendre que des ralentissements, l’accélération étant en général bien traitée. Comme on ne trouve nulle part de crédits à un des habituels fournisseurs d’algorithmes de compression/expansion temporelle, on peut supposer que le Strech de Reason est fait maison…
Les résultats sont honorables, ne pouvant être comparés à des logiciels ou plug-ins dédiés, mais de qualité semblable à ceux de bien des DAW. Les ralentissements extrêmes sur la voix, s’ils sont complètement inutilisables dans un contexte de production, le sont par contre beaucoup plus dans le cadre de sound design et/ou d’inclusion dans un sampleur pour être retravaillés.
Problème aussi, la localisation française du logiciel est toujours étrange : je m’étonnais de ne pas trouver dans le menu contextuel la désactivation du Stretch automatique afin de pouvoir effectuer manuellement certaines opérations, c’est parce qu’elle est nommée « Désactiver l’extension »…
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Modules à gogo
Commençons par le Pulveriser Demolition, au nom prometteur. Il s’agit d’un effet réunissant compression, saturation et filtrage, doté d’un suiveur d’enveloppe et d’un LFO. Les réglages Squash et Release sont les constituants accessibles de la compression, Squash « réunissant » ratio, threshold et gain. Dirt et tone s’occupent pour leur part de la saturation. On dispose du choix du routing, plaçant le filtre avant les deux précédents étages, ou après. Ce filtre résonant multimode (LP24, LP12+Notch, BP, HP et Comb) peut être modulé par Tremor, le LFO inclus. Ce dernier offre des réglages de vitesse, d’atténuation de la forme d’onde (Lag), d’un choix entre neuf formes d’onde, de la synchro (Rate permettant alors de choisir une valeur de notes/mesure, de 16/4 à 1/32), d’un Spread ajoutant une modulation stéréo au signal. Deux rotatifs bipolaires permettent respectivement de moduler la fréquence du filtre et celle du signal final traité (le signal d’origine n’étant pas modifié).
Follower, le suiveur d’enveloppe (idéal pour tous les effets wah ou de balayage) offre lui un bouton Trig autorisant la commande manuelle, un seuil (Threshold) afin de régler le déclenchement ainsi qu’une Attack et un Release. Deux autres rotatifs bipolaires sont disponibles pour moduler le filtre et/ou la vitesse du LFO (pour faire des trémolos dynamiques, par exemple). La section de sortie offre un volume global ainsi qu’un dosage Dry/Wet, autorisant ainsi en interne la compression parallèle, bravo. Enfin, la face arrière du module recèle bien entendu le lot habituel d’entrées et sorties CV, une des richesses de Reason.
Voici quelques exemples de traitements appliqués à la boucle de guitare déjà entendue.
Puis à la boucle de batterie, avec des passages en compression parallèle, grâce au Blend.
Puis sur divers claviers :
Très riche de possibilités, Pulveriser est aussi à l’aise dans les traitements subtils que dans les grosses destructions sonores. On pourra peut-être lui reprocher de manquer de variétés de saturation, même si l’on peut aussi jouer avec Scream 4, sans toutefois profiter des modulations internes (on peut s’en approcher grâce aux E/S CV). Il faut cependant faire attention au fait que le module colore le son même si ses réglages sont neutres.
Alligator, gate par trois
On continue avec le deuxième élément créatif ajouté, Alligator. En passant par ce multigate, le signal est envoyé vers trois canaux simultanément, chacun doté d’un Gate et d’un filtre résonant pouvant être modulé par LFO et enveloppe (trois canaux, trois filtres, HP, BP et LP), puis d’un ensemble d’effets, Drive, Phaser, Delay et de commandes de Pan et Volume, le tout renvoyé vers un Main Output avec mélange possible avec le son direct.
Nonobstant ses qualités sonores propres, c’est la possibilité d’utiliser ce triple gate via un système d’automation qui en fait un outil très créatif. Ainsi l’éditeur a inclus un lecteur de patterns (64 différents, détaillés dans le manuel), avec rajout de Shuffle (en relation avec celui établi dans ReGroove), Resolution en valeur de notes (de la croche à la triple croche, avec valeurs ternaires intermédiaires) et un réglage de décalage Shift (décalage bipolaire par valeurs en double-croche). Mais on peut aussi déclencher ces Gates via trois boutons sur l’interface (donc aussi avec un contrôleur externe), via trois notes Midi (F#1, G#1, A#1) ou via les entrées CV évidemment présentes. Ces choix d’action permettent déjà d’entrevoir les possibilités de l’engin.
Le passage du signal dans la suite du traitement après ouverture du Gate sera d’abord modifié par l’enveloppe de volume ADR. On peut choisir d’activer ou non les filtres résonants. On dispose de deux dosages de modulation bipolaires. Le premier règle le taux du LFO, lui-même offrant neuf formes d’onde, un réglage de fréquence pouvant être synchronisé au tempo de l’hôte. Le deuxième correspond à l’enveloppe du filtre, indépendante, et elle aussi à trois segments ADR.
On finit par la section effets, offrant trois réglages de taux, Drive, Phaser (qui bénéficie en plus de deux paramètres, vitesse et feedback) et Delay (avec les paramètres les plus complets, temps, synchro, feedback et pan). Après les Pan et Volume, on trouve le Volume général, auquel s’ajoute le signal non traité si besoin : pour cela, on dispose d’un réglage Ducking, qui appliquera les paramètres de l’enveloppe Amp mais inversés, d’un Pan et d’un Volume.
Ne reste plus qu’à écouter ce que cela donne.
Très simple à configurer, le plug sonne et fait ce qu’il est censé faire. Et n’oublions pas que tout cela peut, comme tous les autres effets instruments, être modulé en temps réel via contrôleurs externes, automation de piste, etc., le tout se faisant toujours très simplement.
Beauté cachée du délai
Dernier élément modulaire, The Echo. Derrière son interface très inspirée des antiques Roland, se cache un délai modulé, dont les fonctionnalités seraient aussi à rapprocher des Lexicon. Mais voyons ce que permettent les nombreux boutons de la façade. D’abord la section Mode, où l’on règle le comportement du délai, normal (en insert ou bus), Triggered déclenché par le bouton (qui peut être assigné à un contrôleur externe) et Roll, dépendant du curseur du même nom qui permet de booster d’un coup le feedback en coupant le son direct, avec un effet de quasi Freeze sur le son.
En voici un exemple :
La section Delay permet bien sûr le réglage de durée (en ms ou valeur de note si Sync est activé), du décalage du canal droit, de la valeur de Ping Pong, c’est-à-dire d’alternance des échos dans le champ stéréo, un coup à gauche un coup à droite, avec largeur de l’effet et possibilité de le désactiver. Et on finit avec un bouton Keep Pitch, qui permet d’annuler l’effet de saut d’accord que l’on trouvait sur les vieux échos quand on bougeait les valeurs temporelles, et qui est émulé ici.
La section Feedback offre quant à elle un réglage… Feedback, ainsi qu’un Offset bipolaire, permettant de faire se balader le feedback d’un canal à l’autre. Diffusion offre un principe proche de celui des réverbes, avec un rotatif Spread pour la largeur de l’effet et un Amount pour sa proportion. Ensuite, Color permet de filtrer et/ou saturer le signal. On dispose donc d’un filtre passe-bande résonant, et de quatre simulations depuis la compression d’un limiteur analogique à la distorsion à lampes. On peut ainsi complètement salir le signal répété, pour des effets, ou dans une approche de renforcement du son en jouant sur la balance Dry/Wet.
Ensuite on modulera le signal grâce à la section Modulation, qui propose une Enveloppe bipolaire faisant varier la hauteur des répétitions, Wobble qui est censé reproduire les fluctuations d’une bande magnétique et un LFO avec Rate et Amount. Enfin, un réglage Dry/Wet et un Ducking, qui fait rentrer le délai en action en fonction du volume du signal non traité, excellente idée, bravo !
Petite surprise
Reprenant l’intégralité des possibilités de Record, Reason 6 offre aussi une petite nouveauté matérielle, l’interface Balance, livrée avec Reason Essentials, une version « légère » du logiciel (pour la comparaison entre les deux versions de Reason, c’est ici). Le design est très réussi, la matière mate légèrement caoutchouteuse est agréable au toucher (mais marque quand même un peu, le sandwich avalé vite fait en cours de travail peut faire des dégâts en termes d’empreintes…). Les couleurs noir et blanc et la forme rappellent les chaussures d’un chausseur à la mode… La qualité de fabrication semble bonne, même si notre exemplaire n’était pas tout à fait stable, la partie avant étant légèrement de biais par rapport à la partie arrière. La carte étant compatible CoreAudio, elle est reconnue dès connexion, et utilisable avec tous les logiciels audio à cette norme. Pour Windows, un driver Asio est fourni.
Petite astuce, Propellerhead a intégré une clé Ignition dans sa carte, ce qui la transforme, une fois la licence chargée, en dongle. Une bonne carte audio vaut surtout par ses connexions, et aussi par ces fonctionnalités. Du côté des premières, la face arrière offre un port USB, deux préamplis micro, entrées XLR, avec alimentation fantôme 48V individuelle, une entrée Guitar double avec Pad (-9 dB) sur jacks asymétriques, deux entrées stéréo ligne symétriques et une sortie stéréo symétrique, jack TRS. La conversion permet deux canaux simultanés E/S en 24 bits, de 44,1 à 96 kHz. Tout est alimenté via le port USB 2, donc attention lors d’utilisations avec un portable.
Côté fonctionnalités et contrôles, la face avant inclinée offre deux gros rotatifs pour le niveau casque (avec prise stéréo sur le côté droit), et pour le niveau général. Entre les deux, un bouton Mute/Direct Monitoring permet d’activer ou désactiver cette fonction d’écoute en zéro latence, ou de couper les sorties audio, selon le temps d’appui. On sélectionnera deux entrées simultanées grâce aux huit contacteurs (quatre par canal), chacune disposant alors de son réglage de gain, flanqué de trois LED indiquant le niveau de Signal/Clip (vert/rouge), l’armement de la piste d’enregistrement (uniquement pour les Reason) et l’activation du 48V.
Par curiosité, bidouille sur un connecteur XLR (court-circuit point chaud-point froid) et connexion à l’embase, ce qui permet de ne garder que le bruit propre du préampli et gain à fond : les crêtes-mètres de Reason ont affiché en mode Peak/PPM un bruit de –70 dB. Même manipulation sur la MBox 2 Mini habituellement utilisée avec le portable, et là c’est –64 dB. Pour finir sur la TC SK48, rien, pas un bruit « visible », le crête-mètre ne descendant que jusqu’à –95 dB, impossible de savoir ce qu’il se passe en-dessous. Du coup, par curiosité aussi, j’ai ouvert Logic, en utilisant le TR Meter d’IK Multimedia, et vu des petits frémissements entre –98 et –86,2 dB pour la TC, entre –63 et –65,3 dB pour la Digi et de –69,2 à –73,7 dB pour Balance. Notons aussi une très légère différence de niveau entre les deux canaux à partir d’une même source (entre 1 et 2 dB), qui peut s’avérer gênante lors d’enregistrement stéréo.
Même s’il est plutôt rare de devoir utiliser un gain à son maximum (peut-être faut-il dans ce cas se poser la question du changement de micro…), une fois redressée la différence de gain (plus ou moins 40 dB pour Balance et 50 dB pour la MBox), on s’aperçoit que les deux interfaces font à peu près jeu égal. Ce que confirment les divers enregistrements réalisés, voix, guitare et toutes sortes de choses qui traînaient dans le studio. En revanche, on est loin de la qualité de la TC, dont les préamplis (52 dB de gain sur les Impact II) sonnent plus silencieux, neutres et larges. Ce n’est pas le même prix non plus…
- Design
- Généreuse en E/S
- Ergonomie
- Deux préamplis micro
- Trois LED d’activité
- Fonction Clip Safe, géniale
- Appel du Big Meter/Tuner via bouton dédié
- Fait office de clé Ignition
- Offre d’upgrade vers Reason 6
- Course des gains crantée
- Bruit de fond à gain élevé
- Légère différence de niveau entre les canaux
- Une seule prise casque
- Ni Midi, ni connectique numérique
- Pas de possibilité d’alimentation autre que via USB
- Qualité des prises XLR
Bilan
Comme à chaque nouvelle version de Reason, les nouveautés fusent, et il faut bien dire que pour la version 6, Propellerhead a choyé ses clients. Disposer au sein d’un environnement éprouvé (presque douze ans d’existence…), familier, stable et puissant d’un enregistreur multipiste qui a montré en deux versions de nombreuses qualités ergonomiques et sonores est un avantage énorme. D’autant que l’on n’y perd absolument pas en termes de philosophie et d’ergonomie. Les nouveautés sont à la hauteur des précédentes, Alligator, Pulveriser et The Echo remplissant parfaitement leur rôle.
Quant à la petite Balance, elle montre un design intéressant, et une qualité sonore respectable dans sa catégorie, malgré quelques manques de connectique et du coup l’impossibilité de futures extensions.
Bref, Propellerhead a encore réussi son coup, et l’on se prend même à espérer des échanges technologiques avec d’autres éditeurs, du type de ce que fait UA avec des constructeurs ou éditeurs célèbres, afin, non pas d’intégrer un format de plug-in ou un autre qui fragiliseront immanquablement le logiciel (un modèle de stabilité), mais plutôt d’unir les savoir-faire pour rester au sein de ce logiciel qui ne fait que se bonifier.