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Sujet Le coin du français.

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Sujet de la discussion Le coin du français.
Vous avez un problème, un doute en français? Venez ici poser votre question, nous tenterons d'y répondre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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4351
Je regrette un peu que le topic se focalise parfois sur des fautes que je qualifierai de vénielles, nombreuses sur les forums car formulation proche du langage parlé avec ses raccourcis consacrés par la pratique...

Bon c'est pas grave (merdre, j'ai oublié le "ne" :mrg:)

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

4352
C'est sûr que dans les forums, ce n'est quand même pas un gros péché que d'écrire comme on parle.. Dans un article de presse, c'est plus gênant.
4353
@ le reverend.

Elles ne sont, pourtant, parfois pas si anodines "que ça".

Imaginons que Sybelle ne m'ait pas enseigné l'espace -du genre féminin- : quand donc l'aurais-je appris ?

Et je me dis en retour que peut-être il en est ainsi également pour elle. Et pour tous. Il ne s'agit aucunement de remontrances à des gamins; on s'auto-éduque toute la vie durant... :noidea:


Et, finalement, de quoi parlerions-nous vraiment dans ledit topic si nous ne respections pas nous-mêmes la grammaire ou l'orthographe basique ?
4354
Citation de Hit ! :

Et, finalement, de quoi parlerions-nous vraiment dans ledit topic si nous ne respections pas nous-mêmes la grammaire ou l'orthographe basique ?

Ouais (vulgaire à l'écrit, ordinaire à l'oral), pourquoi pas ouvrir un fil «Le coin du pataouète» ou «Le fil du qu'je cause comme que j'ai envie de causer, alors camembert, hein»
Pataouète : c'est une mot que j'ai appris en Algérie, lors d'une de mes déplacements professionnels, je ne sais pas trop si c'est injurieux.

Pour le «votre», enfin... le «vôtre», oui je me suis ... vautrée... Mais j'ai un peu de mal avec ce pronom possessif. La seule astuce mnémotechnique que j'ai trouvée, c'est qu'il se prononce [vo:tR] grâce à son chapeau «^» et non [vɔtR]... et pourquoi alors «vos» se prononce [vo:] ? Et là, dans le Sud-Ouest où j'ai «perfectionné» mon parler français... mais c'est vaaatre problème...

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

4355
Ce message pour appeler à la réhabilitation de l’adjectif « dispensable », d’un emploi rare bien que tout à fait correct.
Vu ici à propos d’un compresseur « sympa mais pas franchement indispensable » avec cette vilaine double négation, l’adverbe de négation « pas » et le préfixe de négation « in- », alors que « sympa mais franchement dispensable » était plus court, plus simple et même plus percutant.
4356
Citation de Feupied :
Ce message pour appeler à la réhabilitation de l’adjectif « dispensable », d’un emploi rare bien que tout à fait correct.

Sympa comme mot. Je ne suis pas certaine de l'avoir déjà entendu, mais j'en aurai l'usage.
Du coup, c'est la définition négative du CNRTL qui en devient «cocasse» :
Autoriser quelqu'un à ne pas faire quelque chose de prescrit par une loi.
J'aurais peut être mis :
Autoriser quelqu'un à déroger à quelque chose de prescrit par une loi.

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

4357
Encore une faute qu'on lit (et entend) régulièrement...

Pourquoi donc énoncer : "une faute de prescrite" ?
Une "faute prescrite" se suffit amplement.



Citation :
(...) et pourquoi alors «vos» se prononce [vo:] ? Et là, dans le Sud-Ouest où j'ai «perfectionné» mon parler français... mais c'est vaaatre problème...


On entre ici comme dans "Jean Moulin"... (J'ai un peu honte de moi sur ce coup. Mais... assumons !).

Ainsi que tu ne l'ignores pas, cette fichue langue française nous tend déjà des pièges en chaque recoin de ses (en)tournures. À un point tel, oserais-je dire, que ses exceptions font presque la règle !
Et le phénomène s'accroît encore dans l'oreille du touriste visitant la seule métropole.

x
Hors sujet :
J'ai même vécu l'expérience unique d'un "Ch'ti" (vrai de vrai mais à l'extrême : la caricature-même de l'ouvrier qui ne pratique presque exclusivement que le jargon de "ch'Nord") s'adressant à... son équivalent Marseillais (de Ma'seilleeuu), ne connaissant pratiquement de son côté que le + dur du registre d'un Fernandel des débuts. Ils en recouraient parfois au langage des signes pour se faire comprendre !


Alors ma foi, les accents des patelins ne sont pas des accents... patelins !

J'avoue cependant me courroucer lorsqu'une présentatrice "de la météo" parle des "masses chaudes" en prononçant presque : "chades".
Et c'est d'autant + troublant que cette même "Madame Soleil" prononce : "chaud" ou : "Claude" tout-à-fait... euh... correctement (pas "avé l'assent" du sud mais l'accent plutôt "standard", dirons-nous).

Ce qui reste, pour moi, une énigme...

4358
Pour la faute «de prescrite» (s'en est vraiment une ?), je n'ai fait que recopier le CNRTL. Du coup ma confiance en ce dictionnaire qui me suit ou que je suis depuis plus de 10 ans, chancelle...
Quant aux accents, c'est un vrai casse-tête pour les étrangers.
En fait, je connais beaucoup de mes compatriotes qui parlent un français impeccable dans les formulations, la grammaire et l'orthographe à l'écrit, mais sous la torture, impossible de se faire passer pour de bons Français.
Les causes principales (je ne sais plus si j'en ai déjà parlé):
- L'accent natal, qu'il est très difficile de modifier à cause du larynx et des lèvres formés. (L'Arabe avec sa demi douzaine de «r»...) Demandez à un Portugais de prononcer un «u», vous allez rire de ses grimaces aussi désespérées qu'inefficaces ! Sauf aux Açores où il passe sans problème...Le peuplement de ces îles a été en partie délégué à des navigateurs belges (les noms locaux l'atteste) ! Et la chasse à la baleine les a plus rapprochés du Québec que de leur mère patrie.
- Les liaisons «fatales» qui n'existent pas dans notre langue et qu'il est très difficile de faire toutes. Dites un-ha-vion au lieu de un-navion ou parfois u-navion et vous êtes cuits...
- Les contes de l'enfance. J'ai un ami iranien, blond les yeux bleus qui parle un Français très propre appris en France où il est réfugié depuis ses 15 ans, depuis 20 ans donc maintenant. Il connait Balzac et Hugo et pratique «l'argot». Mais un jour je l'ai coincé avec «le petit Chaperon Rouge» ! Il n'en avait jamais entendu parler !
Donc, si j'ai à cuisiner un espion... Je commence par lui demander de me raconter un conte de Perrault... C'est moins cruel mais plus efficace que la «gégène» !

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

4359
:mrg:


_ _ _ _ _

J'ignore, dans l'absolu, si le "de" («de prescrite») relève pleinement de la faute.
J'imagine que ça* peut dépendre des circonstances.
Mais, autant que faire se peut, élaguons ce qui alourdit.

* "cela" est effectivement lourd à l'écrit sur ordinateur :mrg:

Question de forme, j'imagine.
On se verrait mal employer : "pour payer les pots de cassés" ou : "pour remplacer un carreau de cassé".

Il existe probablement des exemples dans lesquels on ne pourrait se dispenser de ce fameux : "de".
Je n'en ai pas qui me viennent "tout de go" à l'esprit.

Mais partout où il s'avère inutile, soyons sans pitié, Ô chères Terreurs.
4360
C’est la merde / il y a un problème.
C’est de la merde / c’est du caca.
Et c’est bon.