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Le coin du français.

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Sujet de la discussion Le coin du français.
Vous avez un problème, un doute en français? Venez ici poser votre question, nous tenterons d'y répondre.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

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1576
Voire même faims utiles pour en revenir à la scatophagie dont vous faisiez allusion dernièrement.

Et en un post également.

La vie, c'est comme un train de montagne

1577
Que nenni ! On peut aimer le caca sans vouloir en manger, à moins que pour vous le goût ne se ramène exclusivement qu'au gustatif ?
1578

Citation : Voire même


Voilà une belle redondance... L'on dit/écrit soit "voire", soit "même", mais jamais les deux ensemble ! :clin:
1579
Une "faim utile" n'est pas une question de goût, même dégoûtant, mais simplement de survie.




Citation : L'on dit/écrit soit "voire", soit "même", mais jamais les deux ensemble !

Faut croire que si, tu viens de l'écrire !

La vie, c'est comme un train de montagne

1580
Bon, je rectifie : on n'écrit jamais les deux côte à côte.
1581

Citation : on n'écrit jamais les deux côte à côte.



Bon. On reste calme.
Il faut jamais écrire les "deux côte à côte", et je ne regarde même pas les pluriels qui manquent, et toi tu l'écris..??


:loop activée:

La vie, c'est comme un train de montagne

1582
:sodomie de drosophile powa:
1583
:ptdr:

La vie, c'est comme un train de montagne

1584

Hors sujet : Mais ils sont fous ces AFiens.

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

1585
Ouais :??:
1586

Citation : Il faut jamais écrire


Non; il ne (le) faut jamais :bravo: .
1587
N'empêche que Juste a raison, c'est une belle faute, très prisée des journalistes télé...
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
1588

Citation : « De plus en plus de grammairiens reconnus se montrent tolérants envers l’expression pléonastique voire même, qui est très répandue dans la francophonie, tant à l’oral qu’à l’écrit. Cette tolérance s’appuie sur le sens premier du mot voire qui signifiait autrefois « vraiment, sans aucun doute ». Plusieurs grammairiens allèguent ainsi que le tour voire même ne serait pas pléonastique, mais plutôt archaïsant au sens de « et vraiment même » et qu’il constituerait ainsi un renforcement.

1589

Hors sujet : Bah ça mériterait un tour sur "les conneries on AF, ça...

Non ?

Ah bon :bravo: ...

1590
Je compare "voire même" à un "éventuellement, mais alors si on peut vraiment pas faire autrement".
Na.
C'est juste ?

La vie, c'est comme un train de montagne

1591
L'adverbe voire sert à marquer une éventualité d'un degré supérieure.

L'adverbe même a une fonction moins strictement définie puisqu'il sert à exprimer un reforcement, un renchérissement.

Il y a donc bien un certain pléonasme contenu dans la formule voire même, mais on peut encore la voir comme une forme d'insistance sur ce qu'on veut (dé)montrer.

Heureusement que les Québécois sont là pour s'occuper de la langue française et nous inviter à plus d'audace.


Sur la féminisation des noms, par exemple, ils ont beaucoup de leçons à nous donner. Sur le remplacement des mots anglais par des mots français aussi.
1592
Ouais, enfin y'a aussi de l'abus chez eux, quand même, hein. :oops2:
Time flies like an arrow, fruit flies like a banana.
1593
C'est l'amour du français qui s'exprime. :oops2:
1594
Je partage sans réserve l'avis de Hamtaro.
En revanche -et je le dis avec beaucoup de sympathie à nos camarades canadiens-, je ne me suis jamais fait à l'accent québécois -qui est, en gros, celui qu'avaient les habitants de "l'Ancienne Province" que nous étions ici, en métropole, sous François Ier au sortir de ce véritable coup de génie d'avoir fait la guerre... aux Suisses !

Tiens... "Suissesses" doit être le mot qui contient le plus de "s", non ?
Six "s" et quatre voyelles... qui dit mieux ?
1595

Citation : Sur le remplacement des mots anglais par des mots français aussi.


Entièrement d'accord, ce qui a donné naissance à cela (avec une superbe faute dans le titre, je sais).

Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

Matos à vendre

1596
J'ai trouvé ça :

Citation : Les origines de l’accent québécois sont très simple, en 1759 lorsque le clairvoyant Louis XV décida qu’il était préférable de faire une guerre pour la succession du trône de Pologne que d’avoir le contrôle de l’Amérique du nord. Moins de la moitié des français parlait le français, il y’avait à cette époque un bouquet de langues bien vivantes comme le provençal, le breton, le normand, le basque, l’alsacien, l’occitan, le flamand et même le catalan.

En Nouvelle-France la majorité des colons français tiraient leur origine des habitants de la côte atlantique. L’accent québécois provient surtout du normand et du breton. Heureusement l’accent Québécois a évolué de lui-même, sans le hautain paternalisme parisien du bon parler qui homogénéisa la langue dans toute la France.

1597
Et swingue la bacaisse dans l'fond d'la boîte à bois !
Time flies like an arrow, fruit flies like a banana.
1598
Osti de tabarnak ! C'est hot en crisse c'que tu nous racontes-là !
1599

Citation : "Suissesses"


Dans les campings j'avais plutôt utilisé le terme "suisseuses", mais il me manque un s.
Sauf si on parle aussi de leur pratique.. :diable:

La vie, c'est comme un train de montagne

1600

Citation : Les origines du français québécois sont issues plutôt des variétés régionales du début du français moderne du XVIIe et de XVIIIe siècles (aussi connu sous le nom « français classique ») et d'autres langues d'oïl (le normand, le picard, etc.) que les colons français ont amenées en Nouvelle-France. Mais la base la plus importante de cette langue est sans contredit le français de la cour du roi de France de l'époque. Bien que les colons venaient de différentes régions, ces derniers se retrouvaient très près les uns des autres et devaient maintenant se comprendre entre voisins. Le français de la cour du roi avait été choisi à titre de référence. C'est d'ailleurs de cette langue prestigieuse de France que provient y au lieu de ils ou encore toé ou moé. Le français québécois s'est développé à partir de cette base linguistique et a été influencé par les facteurs suivants (en ordre d'époque historique) :



L'accent en lui-même viendrait de la cour du roi car les colons arrivant de différentes provinces françaises avaient besoin d'avoir une langue commune pour bien se comprendre, accent y compris.
On peut imaginer par la suite que des régionalismes ont réussi à ce greffer avec succès sur ce français de la cour. Cela se remarque surtout à l'oral.

Cette hypothèse va bien avec le drapeau québécois qui arbore la fleur de Lys et la couleur royale. De plus elle semble la plus en vigueur.