Le coin du français.
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Pevets


Heldon jazzyTron

Et en un post également.
La vie, c'est comme un train de montagne

Hamtaro


Anonyme

Citation : Voire même
Voilà une belle redondance... L'on dit/écrit soit "voire", soit "même", mais jamais les deux ensemble !


Heldon jazzyTron

Citation : L'on dit/écrit soit "voire", soit "même", mais jamais les deux ensemble !
La vie, c'est comme un train de montagne

Anonyme


Heldon jazzyTron

Citation : on n'écrit jamais les deux côte à côte.
Bon. On reste calme.
Il faut jamais écrire les "deux côte à côte", et je ne regarde même pas les pluriels qui manquent, et toi tu l'écris..??
:loop activée:
La vie, c'est comme un train de montagne

Hamtaro


Heldon jazzyTron


La vie, c'est comme un train de montagne

Pevets

Hors sujet : Mais ils sont fous ces AFiens.

Anonyme



Hit !

Citation : Il faut jamais écrire
Non; il ne (le) faut jamais
 .
 .
a.k.a


nifargov

Citation : « De plus en plus de grammairiens reconnus se montrent tolérants envers l’expression pléonastique voire même, qui est très répandue dans la francophonie, tant à l’oral qu’à l’écrit. Cette tolérance s’appuie sur le sens premier du mot voire qui signifiait autrefois « vraiment, sans aucun doute ». Plusieurs grammairiens allèguent ainsi que le tour voire même ne serait pas pléonastique, mais plutôt archaïsant au sens de « et vraiment même » et qu’il constituerait ainsi un renforcement.

Hit !

Hors sujet : Bah ça mériterait un tour sur  "les conneries on AF, ça...
Non ?
Ah bon  ...
 ...

Heldon jazzyTron

Na.
C'est juste ?
La vie, c'est comme un train de montagne

Hamtaro

L'adverbe même a une fonction moins strictement définie puisqu'il sert à exprimer un reforcement, un renchérissement.
Il y a donc bien un certain pléonasme contenu dans la formule voire même, mais on peut encore la voir comme une forme d'insistance sur ce qu'on veut (dé)montrer.
Heureusement que les Québécois sont là pour s'occuper de la langue française et nous inviter à plus d'audace.
Sur la féminisation des noms, par exemple, ils ont beaucoup de leçons à nous donner. Sur le remplacement des mots anglais par des mots français aussi.

Sir Kouni



Hamtaro



Hit !

En revanche -et je le dis avec beaucoup de sympathie à nos camarades canadiens-, je ne me suis jamais fait à l'accent québécois -qui est, en gros, celui qu'avaient les habitants de "l'Ancienne Province" que nous étions ici, en métropole, sous François Ier au sortir de ce véritable coup de génie d'avoir fait la guerre... aux Suisses !
Tiens... "Suissesses" doit être le mot qui contient le plus de "s", non ?
Six "s" et quatre voyelles... qui dit mieux ?

Pevets

Citation : Sur le remplacement des mots anglais par des mots français aussi.
Entièrement d'accord, ce qui a donné naissance à cela (avec une superbe faute dans le titre, je sais).

Hamtaro

Citation : Les origines de l’accent québécois sont très simple, en 1759 lorsque le clairvoyant Louis XV décida qu’il était préférable de faire une guerre pour la succession du trône de Pologne que d’avoir le contrôle de l’Amérique du nord. Moins de la moitié des français parlait le français, il y’avait à cette époque un bouquet de langues bien vivantes comme le provençal, le breton, le normand, le basque, l’alsacien, l’occitan, le flamand et même le catalan.
En Nouvelle-France la majorité des colons français tiraient leur origine des habitants de la côte atlantique. L’accent québécois provient surtout du normand et du breton. Heureusement l’accent Québécois a évolué de lui-même, sans le hautain paternalisme parisien du bon parler qui homogénéisa la langue dans toute la France.

Sir Kouni


Hamtaro


Heldon jazzyTron

Citation : "Suissesses"
Dans les campings j'avais plutôt utilisé le terme "suisseuses", mais il me manque un s.
Sauf si on parle aussi de leur pratique..

La vie, c'est comme un train de montagne

Hamtaro

Citation : Les origines du français québécois sont issues plutôt des variétés régionales du début du français moderne du XVIIe et de XVIIIe siècles (aussi connu sous le nom « français classique ») et d'autres langues d'oïl (le normand, le picard, etc.) que les colons français ont amenées en Nouvelle-France. Mais la base la plus importante de cette langue est sans contredit le français de la cour du roi de France de l'époque. Bien que les colons venaient de différentes régions, ces derniers se retrouvaient très près les uns des autres et devaient maintenant se comprendre entre voisins. Le français de la cour du roi avait été choisi à titre de référence. C'est d'ailleurs de cette langue prestigieuse de France que provient y au lieu de ils ou encore toé ou moé. Le français québécois s'est développé à partir de cette base linguistique et a été influencé par les facteurs suivants (en ordre d'époque historique) :
L'accent en lui-même viendrait de la cour du roi car les colons arrivant de différentes provinces françaises avaient besoin d'avoir une langue commune pour bien se comprendre, accent y compris.
On peut imaginer par la suite que des régionalismes ont réussi à ce greffer avec succès sur ce français de la cour. Cela se remarque surtout à l'oral.
Cette hypothèse va bien avec le drapeau québécois qui arbore la fleur de Lys et la couleur royale. De plus elle semble la plus en vigueur.
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