Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
Content que ça t'ai fait plaisir. C'est mon père qui me l'avait fait découvrir il y a au moins 30 ans, il avait été attiré par le titre.
J'ai appris depuis qu'il est ré-édité régulièrement par la Série Noire.
Tu attaques bientôt la Reine des pommes ?
Anonyme
Encore un grand merci pour ce très bon conseil bouquin
Djardin
Bon, ben Dracula ça parait être du lourd pour l'instant. j'avais peur que ce soit mauvais comme Frankenstein (digne d'une rédaction d'adolescente gothique de 1ere L : pompeux, lourd à lire, chiant, sur la mélancolie tout ça tout ça).
Ben c'est vachement bien fait, c'est uniquement des extraits de lettres et de journaux, donc pas toujours dans l'ordre chronologique (genre du 1er juillet au 1er aout du journal de Bob, puis après du 15 Juin au 2 aout des extraits de lettres de Jack et Max) mais c'est très bien fichu pour l'ambiance qui monte, genre 1er jour tout va bien, puis c'est de plus en plus sinistre.
Vraiment cool pour le moment.
Le synopsis : ben, John, jeune clerc de Notaire, va en Transylvanie pour faire l'achat d'une maison de Londres par le vieux Comte Dracula. Mais bon, le comte à l'air louche et les habitants lui disent de se méfier...
Et avant, Alexandre Dumas donc : bon, il aurait vécu à notre époque, il aurait fait du très bon film Hollywoodien. Genre Spielberg ou Lucas : c'est pas de la poésie, ça se prend pas pour du truc mélancolique ou descriptif, mais c'est hyper efficace, plein de rebondissements, ça se lit très agréablement. Toutes les scènes d'actions, on s'y croirait, en les lisant, on "voit" l'action. Pas mal de lol aussi, Dumas se permet de "donner son avis" un peu et ça fait pas mal de vannes.
Un défaut : les gens ont trop de noms, genre on a "Xavier Belmoufles d'Orléans, comte de la Rayban, M. de Dire Straits". bon, ben selon les chapitre, c'est "Xavier", "M. de Delmoufles", "M. le comte", "l'homme d'Orléans". Donc un peu galère à suivre. (puis c'est du roman historique, faut avoir un poil de culture, savoir ce qu'étais la Fronde, le siège de la Rochelle...)
le résumé :
les 3 mousquetaires : D'Artagnan, jeune plouc très bon escrimeur du fin fond du Gers va tenter de gagner la gloire en montant à la cour de Paris pendant le règne de Louis 13 et du Cardinal Richelieu. Espionnage, trahison, histoire d'amours, tout ça tout ça. Et il y a du combat à l'épée, des pirouettes dans l'escalier, des poursuites à cheval. bref, du vrai truc de cape et d'épée.
20 ans après : la suite des 3 mousquetaires, mais avec le jeune Louis 14, la Fronde, des mousquetaire plus vieux et empâtés.
le Conte de Monte Cristo : Edmond Dantes est un jeune marin de 20 ans qui réussit tout : il va se marier, il va devenir capitaine, son patron l'estime... C'est 1815, Napoléon est en exil et prépare son retour. Edmond se fait dénoncer (pour quoi ?) et se fait mettre au cachot, sans jugement. 15-20 ans plus tard, un richissime Comte de Monte Cristo arrive dans la bonne société de Paris.
Clairement, c'est l’ancêtre de Batman, Iron Man et tout : le héros est multimillionnaire, il sait tout faire, il parle couramment 7 langues, il a fait le tour du monde, il pilote des bateaux, dirige les chevaux, connait des bandits et des ministres, sait faire de la chimie, maîtrise la finance. et il vient pour se venger.
Et ça se passe entre millionnaire en costume, à la bourse ou à l'opéra (bon, dans James Bond c'est au Casino, mais c'est le même principe)
Les 3-400 premières pages sont d'enfer. après, petite baisse (le passage en Italie) et ça remonte sur le 2eme tome.
C'est un peu gros, tiré par les cheveux à certains passages (d'où le côté Hollywoodien !). Chose assez "rigolote" pour 1830 : on a un couple gay au milieu.
Bref, je kiffe Alexandre Dumas. Et en plus, c'est des gros volumes, donc à lire dans le tram, ça prend pas mal de temps.
(bon, faudra que je lise La Reine Margot, Georges, le vicomte de Bragelonne et surement d'autre, mais il en a écrit plus de 150 cet animal)
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
[ Dernière édition du message le 21/10/2014 à 20:47:29 ]
Anonyme
J'ai lu Dumas fils (la dame aux camélias) que j'avais bien apprécié. Je vais passer au père sous peu ! ^^ (nan nan, pas de contrepèterie)
Javier Guante Hermoso
Xavier Belmoufles d'Orléans, comte de la Rayban, M. de Dire Straits". bon, ben selon les chapitre, c'est "Xavier", "M. de Delmoufles", "M. le comte", "l'homme d'Orléans".
Putain mais qu'est ce que je viens foutre la dedans ?
Djardin
Merci pour tes retours : ça donne envie de se plonger dans cette littérature de divertissement d'époque.
J'ai lu Dumas fils (la dame aux camélias) que j'avais bien apprécié. Je vais passer au père sous peu ! ^^ (nan nan, pas de contrepèterie)
Dumas Fils, c'est bien ?
j'ai un poil peur qu'il ne vende que sur le nom de son père. (mais peut être que pas du tout en fait)
XB : me fallait un type qui fasse aristo machiavélique de 1625. tu fais très bien ce personnage.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Javier Guante Hermoso
Anonyme
Djardin
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Anonyme
1926.
Agé de 28 ans un jeune professeur de philosophie débarque à Paris, venu tout droit de sa Hongrie natale.
Comment appréhender la ville? Les gens? Le pays? Soi-même?
Cela faisait longtemps que je n'avais rien lu de Sándor Márai.
Je ne savais pas trop quoi lire, ni ce que j'avais envie de lire.
Alors j'ai fait comme d'habitude dans ce cas-là:
j'ai pris quatre ou cinq livres de ma pile de livres à lire et me suis installé dans un café.
Je les commence un après l'autre jusqu'à ce que j'accroche sur l'un d'eux.
Ce livre de Sándor Márai faisait partie du lot car pour ce qui me concerne c'est une valeur sûre.
Je ne m'y suis pas trompé, car j'ai été charmé dès les premières pages.
Si ce n'était pas de la littérature, ce qu'écrit Márai serait peut-être quelque chose comme un beau meuble en bois noble, aux lignes sobres avec une qualité de design incontestable.
Maîtrisé, classique, solide, raffiné.
Ce qui n'exclu pas la complexité, bien au contraire.
Je ne sais pas ce que ça peut être d'apprécier le whisky car je n'en bois pas, mais c'était un vrai plaisir de retrouver le livre et son histoire après une journée de travail.
Ce roman a été écrit en 1930 après cinq années que l'auteur à passés à Paris.
Le propos est bien sûr les étrangers.
Celui que l'on devient en arrivant dans un autre pays.
Ceux arrivant d'autres pays et les autochtones bien sûr qui sont eux aussi des étrangers.
A travers les pérégrinations du personnage, l'auteur met (déjà) à mal l'idéal du citoyen du monde
dans une ville où des gens de plusieurs pays se croisent uniquement: maghrébins, japonais, polonais, suédois, hongrois, russes, anglais, belmouflexavois.
Il décrit les regroupements par communautés, les difficultés à rencontrer des français et les limites
entre chaque groupe.
Il n'y a cependant pas vraiment de racisme de la part de nos compatriotes parisiens de l'époque, mais au mieux de la curiosité, au pire de l'indifférence.
Les étrangers, immigrés pour les autochtones et inversement, convoient des fantasmes et ce qui sous-tend entre autre dans ce roman, c'est la mise à l'épreuve des fantasmes avec le réel, les a priori que chacun veut vérifier et peut-être expérimenter.
De fait, le personnage se retrouve aux prises avec des questions sur celui qu'il est, comment il est perçu, comme il se re-évalu après réception de l'image que les autres lui renvoient.
La traductrice (Catherine Fay) a probablement bien travaillé car les descriptions de Paris à cette époque sont à mon avis très réussies avec les ambiances de bars, de cafés, de cabarets, de rues, de parcs, des hôtels miteux, des petits boulots, les milieux artistiques, des virées nocturnes alcoolisées qui traînent les gens jusqu'aux première lueurs de l'aube. Il y a aussi ce qu'on boit, ce qu'on mange. Puis trouver un travail, essayer de s'installer.
Il y a encore bien des choses dans ce roman dont le personnage est non seulement un prétexte d'étude anthropologique/sociologique, mais il est aussi un homme qui essaye de se construire à travers un parcours personnel dans lequel chacun peut plus ou moins se retrouver.
Difficile de résumer ce roman éblouissant aux multiples nuances car il faut le découvrir par soi-même pour les saisir toutes.
Pour ce qui me concerne il ne fait que confirmer les raisons qui font que j'aime cet auteur, cousin littéraire et hongrois de Hermann Hesse.
Edit: plutôt lent, introspectif, dans un style romantique le tout sur 450 pages, passez votre chemin si vous voulez de l'action trépidante et des sabres laser.
[ Dernière édition du message le 23/10/2014 à 09:38:24 ]
Anonyme
Trop content! Juste une petite déception: ça n'a pas été livré par drone...
Unlucky Lad
Anonyme
Citation de magic_pop_corn :Merci pour tes retours : ça donne envie de se plonger dans cette littérature de divertissement d'époque.
J'ai lu Dumas fils (la dame aux camélias) que j'avais bien apprécié. Je vais passer au père sous peu ! ^^ (nan nan, pas de contrepèterie)
Dumas Fils, c'est bien ?
j'ai un poil peur qu'il ne vende que sur le nom de son père. (mais peut être que pas du tout en fait)
XB : me fallait un type qui fasse aristo machiavélique de 1625. tu fais très bien ce personnage.
Bah non, ce bouquin a eu un sacré succès "mérité" : ça reste du divertissement. Et le sujet était piquant à l'époque. Il aurait pu s'appeler Bernard Edern que le bouquin aurait beaucoup plu. Maintenant, sache que ce n'est pas un roman d'aventure, mais une histoire sentimentale. Si tu connais l'opéra La Traviata, c'est ça !
Anonyme
[ Dernière édition du message le 25/10/2014 à 13:23:53 ]
Anonyme
Qu'est ce que j'aime les oeuvres de Egon Schiele !
sonicsnap
Hors sujet :Qu'est ce que j'aime les oeuvres de Egon Schiele !
Moi itou!!! Je suis fan!! ![]()
Javier Guante Hermoso
Par Kenneth cook
Des nouvelles écrites par un australien assez truculent mais sobre par rapport aux autres protagonistes. Tout est censé être réel, même si ça paraît parfois complètement loufoque.
Donc une succession d'une quinzaine d'anecdotes de rencontres entre l'auteur, des autochtones de régions d'Australie reculées et de la faune locales, écrites avec un ton assez pince sans rire. Pour ceux qui aiment ce genre, j'y ai retrouvé un peu de Paasilinna, de Sharpe, dans la manière de rendre grotesque des situations, et quelques traits qui m'ont rappelé le festival de la couille de Pahlaniuk, dans la manière de dépeindre sans jugement ni condescendance des personnages simplets.
Je recommande chaudement, ça se lit en deux heures et on se marre facilement.
Anonyme
Pour ceux qui aiment ce genre, j'y ai retrouvé un peu de Paasilinna, de Sharpe
Ah ! sûr que je vais essayer alors ! Dans ce type d'auteurs, il y a aussi Carl Hiaasen, romancier vitrioleur qui parle des massacres écologiques en Floride. (et dans la même famille, un parent éloigné est Sépulvéda).
Kenneth cook = je cherche ça tout de suite
Javier Guante Hermoso
Dr Pouet
Anonyme
Dr Pouet
Anonyme
... et je te dirais qui tu es...
En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!
Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
non mais...
EDIT :
Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
[ Dernière édition du message le 27/10/2014 à 16:16:58 ]
Javier Guante Hermoso
oryjen
Pourtant, dans un style esthétiquement pas très éloigné, Soutine est la preuve exacte du contraire!
Je suis en train de lire Le Vieux qui ne voulait pas fêter son Anniversaire, de Jonas Jonasson.
Très vert et rigolo!
Mais là j'en suis à la moitié, c'est vert et rigolo tout le temps, et ça commence à me barber en fait...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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