Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
4125
Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
Sujet de la discussion Posté le 24/01/2003 à 18:34:57Dis moi ce que tu lis.
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
2461 Posté le 16/01/2008 à 16:53:07
C'est vrai qu'il a un style que je lui envie beaucoup...
Je ne sais pas si tu t'es déjà frotté à la Théorie esthétique, mais niveau structure, c'est le foutoire le plus complet, la précision et le caractère incisif de sa pensée en prennent un coup, si on n'est pas habitué à ce genre de choses.
La dialectique de la raison commence effectivement à dater un peu dans une certaine mesure, mais j'ai quand même pris un plaisir fou à la relire dernièrement. Cette entreprise généalogique de la génération d'une contradiction rationelle, c'est si beau, on dirait presque du Nietzsche. En revanche, il me semble qu'il y a deux articles qui sont plus actuels que jamais : "L'industrie culturelle" (publié dans le n° 4 de Communications, la revue de l'EHESS) et "Vers une musique informelle", qui se trouve dans "Quasi una Fantasia".
J'ai connu Stravinsky avant Adorno, et le Sacre est une de mes oeuvres favorites. Il peut dire ce qu'il veut, ça ne m'atteint pas.
Par contre, je trouve sa critique du néoclassicisme tout à fait justifiée...
Et le style et l'idée de Schönberg est effectivement un beau livre également.
Je ne sais pas si tu t'es déjà frotté à la Théorie esthétique, mais niveau structure, c'est le foutoire le plus complet, la précision et le caractère incisif de sa pensée en prennent un coup, si on n'est pas habitué à ce genre de choses.
La dialectique de la raison commence effectivement à dater un peu dans une certaine mesure, mais j'ai quand même pris un plaisir fou à la relire dernièrement. Cette entreprise généalogique de la génération d'une contradiction rationelle, c'est si beau, on dirait presque du Nietzsche. En revanche, il me semble qu'il y a deux articles qui sont plus actuels que jamais : "L'industrie culturelle" (publié dans le n° 4 de Communications, la revue de l'EHESS) et "Vers une musique informelle", qui se trouve dans "Quasi una Fantasia".
J'ai connu Stravinsky avant Adorno, et le Sacre est une de mes oeuvres favorites. Il peut dire ce qu'il veut, ça ne m'atteint pas.
Par contre, je trouve sa critique du néoclassicisme tout à fait justifiée...
Et le style et l'idée de Schönberg est effectivement un beau livre également.
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
2462 Posté le 23/02/2008 à 16:05:46
Je referme à l'instant De quoi sarkozy est-il le nom ? d'Alain Badiou. Une analyse juste et localisée dans une interprétation historiciste bien plus large que celle des 20 dernières années en France. Les 8 (déjà) fameux points ont un attrait immédiat qui fait mouche, mais il semble y croire, alors qu'avec un peu de recul, le voile utopique qui les recouvre se fait sentir. Je suis nettement moins convaincu par les deux derniers chapitres qui tentent de réhabiliter l'hypothèse communiste comme une représentation possible d'une dissolution progressive de l'état.
Philosophe ultra-technique d'ordinaire, ce petit bouquin se lit très vite et est très accessible, même quand on n'a jamais ouvert un livre de philo.
Philosophe ultra-technique d'ordinaire, ce petit bouquin se lit très vite et est très accessible, même quand on n'a jamais ouvert un livre de philo.
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
2463 Posté le 25/02/2008 à 12:07:08
Cadeau d'anniv' de mes potes ce week-end: l'intégrale des Harry Bosch de Michael Connelly.
Et de Joseph Connolly (pas confondre heing!), "l'amour est une chose étrange"
Et de Joseph Connolly (pas confondre heing!), "l'amour est une chose étrange"
Anonyme
17065
2464 Posté le 08/03/2008 à 17:56:03
Extrêmement fort et incroyablement près
de Jonathan Safran-Foer.
Hyper drôle, sensible et poétique.
de Jonathan Safran-Foer.
Hyper drôle, sensible et poétique.
MrKermit
6210
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
2465 Posté le 27/03/2008 à 17:05:24
Je viens de lire "la physique des catastrophes", de Marisha Pessl. C'est son premier bouquin, et c'est vraiment bien. Une écriture super érudite, des references litteraires partout, mais sans jamais etre pédant (c'est aps du umberto eco, ca se lit tout seul).
Ca part très très bien, ya une petite baisse de régime vers le milieu, et on reste un peu sur sa faim arrivé au bout, mais pour un premier roman, ya un putain de style. A découvrir.
Pour l'anecdote, chaque chapiter porte le nom d'un bouquin, censé être en relation avec ce qui se passe dans le chapitre. Pas toujours évident de voir le rapport cela dit (et je suis loin d'avoir toutes ses references)
Ca part très très bien, ya une petite baisse de régime vers le milieu, et on reste un peu sur sa faim arrivé au bout, mais pour un premier roman, ya un putain de style. A découvrir.
Pour l'anecdote, chaque chapiter porte le nom d'un bouquin, censé être en relation avec ce qui se passe dans le chapitre. Pas toujours évident de voir le rapport cela dit (et je suis loin d'avoir toutes ses references)
a.k.a
18739
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
2466 Posté le 27/03/2008 à 18:50:04
Dans le genre référence discrète mais monstrueusement érudite, je préfère Borgès à Eco, dont je viens de finir l'Aleph, un recueil de nouvelles formidable. Et en ce moment, c'est Le rouge et le noir de Stendhal, que je n'avais toujours pas lu...
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
2467 Posté le 31/03/2008 à 20:58:46
Tiens je fais remonter le thread :
"44 Scotland Street" de Alexander McCall Smith
Ce sont des chroniques sur des gens qui habitent "au même endroit". C'est évidemment un point commun avec les (excellentes) "chroniques de San Francisco" : plein de personnages, des groupes, des histoires qui s'entrecroisent. Chaque épisode tient sur quelques pages.
Après le cadre change : on n'est pas dans les années 70, libération sexuelle, montée en flèche de la musique, ambiance d'étudiants toujours de sortie...
Ca se passe en Écosse, c'est aussi centré sur des étudiants, mais beaucoup moins délirants : les rapports psychologiques entre les personnages sont plus fins, et on retrouve évidemment l'ironie glaciale et sophistiquée propre aux britanniques.
Une étudiante en année sabbatique, un coloc narcissique, une voisine qui élève son gamin pour qu'il soit surdoué, des parents qui cherchent à marier leur fille, des cinquantenaires un peu déjantés et franchement caustiques, un auteur de polars (réel : Ian Rankin)... des cafés, des apparts, une galerie d'art, des peintures, une agence immobilière... constituent le cadre de ces rencontres.
Je le lis en anglais (dans l'espoir de progresser), c'est pas trop dur, mais l'ironie de certaines formules doit m'échapper. Il y a 3 tomes, je ne sais pas si c'est fini ; apparemment seul le premier est traduit en français.
C'est pas un monument inoubliable, mais j'aime bien : j'ai acheté les 3 et commence le deuxième tome !
"44 Scotland Street" de Alexander McCall Smith
Ce sont des chroniques sur des gens qui habitent "au même endroit". C'est évidemment un point commun avec les (excellentes) "chroniques de San Francisco" : plein de personnages, des groupes, des histoires qui s'entrecroisent. Chaque épisode tient sur quelques pages.
Après le cadre change : on n'est pas dans les années 70, libération sexuelle, montée en flèche de la musique, ambiance d'étudiants toujours de sortie...
Ca se passe en Écosse, c'est aussi centré sur des étudiants, mais beaucoup moins délirants : les rapports psychologiques entre les personnages sont plus fins, et on retrouve évidemment l'ironie glaciale et sophistiquée propre aux britanniques.
Une étudiante en année sabbatique, un coloc narcissique, une voisine qui élève son gamin pour qu'il soit surdoué, des parents qui cherchent à marier leur fille, des cinquantenaires un peu déjantés et franchement caustiques, un auteur de polars (réel : Ian Rankin)... des cafés, des apparts, une galerie d'art, des peintures, une agence immobilière... constituent le cadre de ces rencontres.
Je le lis en anglais (dans l'espoir de progresser), c'est pas trop dur, mais l'ironie de certaines formules doit m'échapper. Il y a 3 tomes, je ne sais pas si c'est fini ; apparemment seul le premier est traduit en français.
C'est pas un monument inoubliable, mais j'aime bien : j'ai acheté les 3 et commence le deuxième tome !
piotr_brandyiev
860
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
2468 Posté le 31/03/2008 à 21:59:08
Moi je lis, trois séries, toutes en anglais, et en boucle, en intercalant avec d'autres bouquins.
Comme dr Pouet, je lis en anglais pour progresser, enfin surtout pour pas regresser.
La première, archi-connue, "The Lord of the Rings", je vous ne vous ferai pas l'affront de vous dire ce que c'est.
La seconde, pareil, "Harry Potter". Pareil... c'est par ces livres que je me suis mis a la lecture in english, vu qu'a la base ce sont des livres pour enfants, et que la difficulté est croissante.
Et la troisième, celle pour laquelle je suis là: "The sword of truth" (l'épée de vérité, en français). C'est une série fantastique (magie, épées, guerres, prophéties, dragons et tout le reste) en 11 tomes plus un tome hors-série, du moins en anglais, parce qu'en français il n'éxiste pour l'instant que les 7 premiers.
Comme dr Pouet, je lis en anglais pour progresser, enfin surtout pour pas regresser.
La première, archi-connue, "The Lord of the Rings", je vous ne vous ferai pas l'affront de vous dire ce que c'est.
La seconde, pareil, "Harry Potter". Pareil... c'est par ces livres que je me suis mis a la lecture in english, vu qu'a la base ce sont des livres pour enfants, et que la difficulté est croissante.
Et la troisième, celle pour laquelle je suis là: "The sword of truth" (l'épée de vérité, en français). C'est une série fantastique (magie, épées, guerres, prophéties, dragons et tout le reste) en 11 tomes plus un tome hors-série, du moins en anglais, parce qu'en français il n'éxiste pour l'instant que les 7 premiers.
Anonyme
24659
2469 Posté le 01/04/2008 à 10:11:32
Hors sujet : merci mr kermit
salutations
je me suis attaqué à "no country for old man". c'est la premiere fois que je lis le bouquin apres avoir vu le film. je suis vraiment pas deçu du voyage.
tres bien ecrit, tres bien decrit, une histoire tres prenante... j'avais pas pris autant de plaisir à lire depuis l'aliéniste de caleb carr.
Anonyme
9312
2470 Posté le 04/04/2008 à 05:35:03
Martine Sauvadet-El Shennawy: Condamnée à perpétuité
Ou comment le pays des droits de l'homme met en pratique ses principes, mais pas pour tous
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