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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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Mélancolique rodéo, évoqué sur un autre topic à propos du teppaz. L’autobiographie de JMJ. Ben c pas mal, il a de l’humilité, et en le lisant je ne peux m’empêcher de penser à l’intelligence que dégageait Balavoine.

On the internets, nobody knows you are a dog

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L'Amie prodigeuse d'Elena Ferrante. Tout un monde, la vie, dans un quartier populaire à Naples après-guerre qui raconte le passage de l'enfance à l'âge adulte, de fille à femme, de la misère à une meilleure condition sociale. C'est détaillé, précis, juste et fort. De la grande littérature : à partir de singularités, l'universel.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

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Je note

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L’intégrale 1987 - 2013 Laurent Garnier. Je trippe. Pour ceux qui sont passionnés par l’histoire de la house et de la techno

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Emily Cline l’invitée
Histoire d’une gamine de 22 ans, loser, qui avance à l’antalgique, et avec son cul, de l’humanité vers Hampton beach

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[ Dernière édition du message le 13/07/2023 à 22:32:47 ]

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Guillaume Kosmicki: Musiques Electroniques - Des Avant-Gardes Aux Dancefloors (éd. Le Mot Et Le Reste).
Un livre passionnant qui fait le tour de la question en 400 pages, des origines jusqu'au XXIème siècle. Très bien documenté, facile et agréable à lire. Cerise sur le gâteau: Une discographie sélective d'une quinzaine de pages très intéressante.
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Bonjour à tous. Nouvellement AFilie au forum, j’ai découvert ce sujet. Je n’ai pas lu tout les posts (il y en a tellement) mais j’ai pu me constituer une petite liste de livres à acquérir pendant mes congés. J’aimerai vous présenter un des derniers ouvrages lu, en espérant qu’il ne soit pas déjà passé ce dont je m’excuse par avance. Cet ouvrage c’est « Barracoon » de Zora Neale Hurston (le livre de poche). Zora part en 1927 à la rencontre de Cudjo Lewis, dernier africain survivant du dernier bateau ayant amené des hommes d’Afrique en Amérique pour en faire des esclaves. Malgré son âge de 86 ans, Kossola (son vrai nom) n’a rien oublié de sa jeunesse africaine, de la vie et des coutumes de son village, sa capture, sa traversée de l’océan et sa nouvelle existence forcée. Ce petit livre (231 pages dont 110 de récit) perpétue la parole de Kossola et sa noblesse d’âme. C’est beau, triste, et poignant à la fois.
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C'est donc du vécu! Ça doit effectivement être spécialement intéressant. :bravo:
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Oui sonicsnap, c’est du vécu, c’est ce que je préfère et plus encore quand ça s’inscrit dans un contexte historique. J’aime aussi quand c’est raconté avec brio par un auteur, comme par exemple Robert Giraud. Giraud arpente les bistrots parisiens le soir, et nous délivre des tranches de vies du petit peuple de la cloche, des Halles à la Mouff’. Un autre monde du Paris de l’après guerre.
« Le vin des rues »: (Stock)
« Le peuple des berges », « Les lumières du zinc « , « Carrefour buci »: (le dilettante)

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« Réserve ta dernière danse pour satan » de Nick Tosches (éditions Allia). Une tranche d’histoire de l’industrie musicale US, au début du Rock’n’Roll avec ses combines et magouilles diverses. 137 pages savoureuses, hélas trop court, on aimerait en lire plus.
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C'est vrai que c'est surprenant qu'il n'y ait pas plus de 137 pages à en raconter. Le sujet semble vaste..
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En fait c’est la transposition de ses rencontres avec quelques acteurs de l’époque qui racontent comment cela se passait jadis quand les majors n’ont pas senti le potentiel à venir du R’n’R laissant le champs libre aux petites compagnies, le but étant de trouver la perle rare qui fera leur fortune. L’exemple décrit des Jaynetts est édifiant.
Je savais que Chuck Berry s’était fait magistralement entuber sur son premier succès, ce n’était pas un cas isolé.

[ Dernière édition du message le 03/08/2023 à 11:56:20 ]

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« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

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Oui je l’ai bien apprécié. Sinon j’ai lu la conjuration des imbéciles, lol le Ignatius n’est pas banal. Lu aussi le Giraud le vin de la nuit, bah pour l’argot il fait plus fort que San Antonio

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[ Dernière édition du message le 07/08/2023 à 13:12:31 ]

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La Conjuration des imbéciles. :bravo:

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

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« Magellan » de Stefan Zweig (le livre de poche).
Comme pratiquement tout le monde je sais qui est Magellan, mais qui est il, comment il a préparé son expédition , et comment s’est déroulé le voyage, c’est ce que Stefan Sweig nous raconte, avec sa façon à lui d’utiliser des phrases simples avec les mots justes. Quoiqu’un peu longuet à lire, on apprend plein de choses.
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Puisqu'on parle de l'époque des grandes découvertes, "Civilizations" de Laurent Binet.

Une uchronie réjouissante où - après la neutralisation de l'expédition de Christophe Colomb - ce sont 200 Incas menés par un Atahualpa despote éclairé et fan de Machiavel, qui conquièrent la péninsule ibérique puis l'Europe.

:bave:

« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)

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Citation de Point-virgule :
Dans le genre destroy, il y a le bon Please Kill Me : https://www.editions-allia.com/fr/livre/332/please-kill-me-lhistoire-non-censuree-du-punk-racontee-par-ses-acteurs


Citation :
Personne ne semble pourtant avoir la moindre honte à dévoiler ce qui fut bien souvent un mode de vie extrême, moins centré, par rapport au punk anglais, sur l'image et dédié avant tout à une certaine forme d'innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux peace and love éculés des années 60 que la culture de l’argent roi qui se profilait avec l’arrivée des années 80.


Mmmhh... c'est un point de vue... pas totalement faux mais pas exact...

Du coup je pourrais recommander ce livre ou cette émission, entre plein d'autres. J'ai connu des punks anglais qui on vécu cette époque et qui m'affirmaient que le punk américain était plus centré sur l'image et moins sur la politique. Ou sur une classe sociale plus "middle class" et moins "working class". Le terme Punk est très vaste et recouvre plein de réalités différentes finalement.. :noidea:

[ Dernière édition du message le 08/08/2023 à 09:07:07 ]

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Le punk en tant que mode est un phénomène essentiellement anglais. Pourtant, le punk américain avait des racines plus profondes. Je suis en train de relire une grosse pile de "Best" et "Rock & Folk" du début des années 70. J'y vois que des groupes comme les Stooges, les New York Dolls et certains "garage-bands" des années 60 étaient considérés comme "punk" et il n'y avait pas d'équivalent en Grande-Bretagne.

[ Dernière édition du message le 08/08/2023 à 10:36:43 ]

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Odon Quelconque > Ah oui merci, Laurent Binet il faudrait que je me penche un peu plus sur ses livres. J’avais adoré « HHhH » qui narre la résistance héroïque d’une poignée de combattants tchèques durant la 2eme guerre mondiale.
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Citation :
Mmmhh... c'est un point de vue... pas totalement faux mais pas exact...

Oui, le quatrième de couv' des éditions Allia survend un peu le truc, mais c'est raccord avec la vibe. :mrg: Plus sérieusement, je me souviens surtout de l'image de poète, écornée, de Jim Morisson, défoncé et obscène dans un bar, raccord avec Patti Smith, plus discrète mais tout aussi obscène, de la Fun House dédiée à la dope et des débuts d'Iggy Pop, de Dee-Dee dans les parages de la prostitution, de l'ensemble fréquentant les mêmes lieux et femmes. C'est assez fascinant à lire, on a un peu l'impression d'être en coulisse entre la seringue et les billets de dollars. Quant à la véracité, bah, on sait que c'est à prendre avec du recul comme quand un ex Sex Pistols revendique la paternité de telle ou telle idée...

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 09/08/2023 à 16:16:16 ]