Nan. Précision : mes racines sont gasconnes. Par contre, j'ai été élevé en banlieue parisienne. Alors l'accent ça serait plus çui du titi parisien si tuouasqueuj veudire (machement de chewing gum)
"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". Bah quoi ? Y a pas mort d'homme hein...
Anonyme
65640
2877Posté le 16/01/2010 à 11:34:37
The Road, de Cormack MacCarthy.
Excellent. Le style est pur et concis, et frappe comme un coup de poing à l'estomac. Les dialogues, ressemblant pas mal à ceux des bouquins de Saramango, sont courts et précis, avec toujours un humour sous jacent. Le propos est dur, on s'enfonce avec les personnages dans la noirceur d'un monde qui s'éteint. C'est pas un bouquin à lire un matin pluvieux de Novembre, si votre copine vous à quitté et que vous écoutez du Portishead.
Le miroir de Cassandre, de Bernard Werber. Pas grand chose à en dire, sinon que c'est de la merde. Sur le fond et la forme, on dirait une rédaction de 400 pages d'un écolier de CM2.
Bon je n'en suis qu'au début, mais il me plait déjà beaucoup. Ca se lit comme un roman, mais c'est un mélange d'essai et d'autobiographie. Le "héros" est le cancre, qui ne comprend rien, qui désespère ses proches et se profs... Comme dans les meilleurs Pennac, on retrouve son humour (me suis parfois esclafé tout haut) et surtout sa finesse d'analyse psychologique alliée à un vocabulaire informel mais hyper pertinent.
(je viens de me commander Les Russkofs de Cavanna et Ubu Roi...)
Je peine à lire "La pensée sauvage" de Levy-Strauss. Super intéressant mais très dense et écrit dans un style complexe. Pas user-friendly Levy-Strauss.