Les conneries. publiques !
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Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !

ibraz

Hors sujet : c'est pas sérieux lebat, franchement

Hit !

Hors sujet : Retour aux anecdotes, pliz-pliz-Plizzzzzzzzzzz !

tihouss


Pas besoin de remercier

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

Anonyme



Hors sujet : wow y'a de sacrés trucs sur ce thread

Will Zégal


Avant d'être zicos, j'ai fait pas mal de taffs dont agent commercial dans le bâtiment.
Un pote avec qui je bossais avait reprise une boîte de menuiseries extérieures. Il faisait surtout dans le pro : vitrines, rideaux et grilles métaliques pour les magasins, etc.
Il arrive avec son équipe pour changer une vitrine. Un truc énorme genre 15 ou 16 m²
La vitre est fixée au chassis spécialement fait pour, et fixé sur le côté du camion.
Pour ne pas avoir à faire le tour, ils se garent logiquement avec la gauche du camion le long du trottoir, le côté gauche étant là où est le chassis porteur, histoire de mettre la vitre le plus près possible de son emplacment. 15 m² de verre, ça pèse !
L'un détache la vitre pendant qu'un autre commence à décharger les outils du camion. Outils chargés côté droit.
Ils n'avaient pas fait gaffe que le camion n'était pas tout jeune et ses amortisseurs étaient passablement fatigués. Ainsi penchait-il déjà quelque peu du côté du poids (très lourd) de la vitre. Mais lorsque l'ouvrier est descendu du camion avec les outils, le changement de poids a suffit a faire incliner encore plus le camion du côté le plus lourd...
L'énorme vitrine toute neuve a tranquillement basculé pour s'éparpiller en tout petits morceaux sur quelques mètres de troittoir.
Heureusement que personne ne passait à ce moment. Quand aux ouvriers, ils se sont bien gardés d'essayer de retenir quoi que ce soit. A raison.

J-Luc

Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert Schweitzer

greg lefonctionnaire

Je devais basculer la cabine d'un gros bahut de chantier...C'est un poil technique pour un jeune débutant comme moi, il faut ouvrir la calandre, tirer sur des trucs et pomper...Malheureusement, j'ai oublier de vider l'intérieur de la cabine, qui était fournie en matériel léger de travaux public, pied de biche, masses outils divers qui sont venus s'écraser sur le pare brise...
Ca met pas en confiance...

Je suis Charlie

Tagadobudoire

Citation : Carré vert.
Marrant de dire ça avec les deux histoires précédentes!Carré verre

pulvonium

On se marre bien, on est jeunes, on blague...
Le repas est prêt : Un splendide plat de lasagnes préparé par ma Tante absente ce soir-là.
A l'heure propice où nos estomacs commencent à être alléchés par l'odeur, mon cousin le sort du four, et en hurlant "service rapide". Il s'amène prestement vers le salon où nous allions manger...
Il marche légèrement penché en avant, et sa manche se prend dans la poignée de porte...
Ben quand son bras a été stoppé net par la poignée, le plat de lasagnes a continué sans lui... et nous avons constaté que ça vole extêmement mal, un plat de lasagnes. En plus, ça obéit à la Loi de Murphy : Ca se retourne consciencieusement avant l'impact au sol afin de projeter davantage d'éclaboussures sur la moquette...


Will Zégal


Les manches prises dans les poignées... presque aussi cauchemardesque que le petit orteil dans un pied de meuble

Dans le genre, j'avais acquis une belle veste bien classe. Je la mets tout content pour la sortir la première fois. Au moment de partir, une poche s'accroche à une poignée de porte sur laquelle elle est resté.

La poignée n'était pas assurée, en plus


Anonyme


un jour que nous fetions noel

mon paternel , amenant du jus d'orange en bouteille eut l'idée lumineuse de secouer la bouteille avant de nous servir . en la retournant il réalisa qu'il n'y avait pas le bouchon

une autre je sens que vous appréciez
un jour mon paternel (encore lui )s'est assis sur une chaise . les 2 pied arrière ont pété simultanément dès qu'il s'est assis
remettons lui le boulet award il le mérite

Hors sujet : et j'en ai encore plein des histoires de bouffe dans ce style
sinon une dernière :
c'était a mon bac en rattrappage .
je sortais du rattrapage physique pour aller en histoire géo . en histoire , j'ai parlé de staline de la guerre froide de cuba de che gevara bref tout surt tout dans la guerre froide y compris l'hypothèse d'une conspiration internationale qui naquit dans certains esprits a cette époque.
vient le tour de la géo , "la mégalopole américaine"
le gars me dit bon , la mégalopole américaine c'est quoi ? la cote ouest ou la cote est , de quelle ville a quelle ville population , superficie , la longeur que cette mégalopole fait de la ville la plus au nord (boston) a la plus au sud (je sais plus )
j'étais paumé dans les questions j'ai répondu a toutes les questione et a la fin j'ai dit que je ne connaissais pas la distance nord-sud et que c'était pour cela que je ne la donnais pas
le gars m'a insulté et m'a collé un zéro .




du coup je me farcis ma 2nde terminale S avec une moyenne de bac de 9,75 points (dernier détail je n'ai jamais pu faire les TPE il me manquera donc toujours des points )
encore unee sur mon bac après j'arrete
mr devos mon professeur de SVT notait mes devoirs . un par un . la note :2 l'appréciation : faible . sur mon dossier "faible"


j'ai toujours tout fait dans tous mes devoirs de svt et je travaillais cette matière quotidiennement (pas beaucoup par jour mais quand meme )
le jour du bac je me tire un 9,5

en faisant 2 exercices sur 3
quelqu'un peut m'expliquer??
Citation : le 3eme exercice correspondait a uen partie du programme que nous n'avons pas étudié car mon prof est pas un rapide .
<et mon paternel m'énumérant mes notes de merde juste avant mon bac , dans un pathétique essai pour achever de me démotiver (il a tout intérêt a faire ca car du coup il aurait peut etre le droit de revoir la pension alimentaire que la loi l'oblige a verser mes parents étant divorcés et ma mère étant sans ressource pour l'instant >
bon voila j'arrete de raconter ma vie


Hit !

La raison en est que, juste avant d'entrer à l'église, l'un des gamins de la belle-famille, intenable diablotin, lui avait violemment refermé la porte dessus au sortir de la voiture de cérémonie.
Même la crinoline de la mariée était quelque peu pliée !
Sur les photos, on voit des traces -du gamin- presque partout !
Il est au bar, il fait un flou en passant devant la pose officielle du photographe, le ciel et la mariée se partagent la vedette sur un autre cliché (parce que dans l'idée du petit c'est amusant de bousculer le gars qui reste fixe avec son appareil à immortaliser), on le retrouve sur une vidéo familiale avec deux cigarettes dans les trous de nez, puis à taper la tête de son Papy avec ses p'tites godasses ou, sur d'autres épreuves encore, à lancer des pétards en direction des animaux du village...
L'histoire ne dit pas si, au constat qu'il pu faire d'un gamin au courant de sa soirée, un marié eut cette nuit-là d'inavouables idées sur le sujet sensible de la perpétution de l'espèce...

-W- aka ian wallace

bon dans le genre je suis pas toujours douée je vous propose ma copine
Je la connaissais pas à l'époque (c'est ptet pour ça...), elle était en terminale S... bam.... la cata elle redouble... bah ça arrive de se planter au bac me direz vous. Soit.
L'année suivante, elle se représente à l'examen comme tout un chacun l'aurait fait. Premier jour: je sais plus ptet philo et histoire geo admettons.
l'epreuve se passe bien, elle rentre chez elle, son père ferru (? orthographe?) d'histoire lui demande le sujet...
elle fouille dans son sac et lui dit en riant jaune "ben, je peux meme faire mieux que te donner le sujet, parce que j'ai ma copie!"
le père incrédule sur le coup pensez donc... d'un coup la panique les a pris, les larmes pour la demoiselle evidemment...
ils ont foncé au lycée pour tenter de negocier le retour du feuillet subtilisé dans la pile de copies à corriger... impossible... correcteur parti avec, ou mis sous scellé je sais plus...
ben elle etait bien en flippe, surtout pour un second passage du bac, pis c'était que le premier jour....
bon epilogue: elle a eu son bac au rattrapage, sans mention.
7 en histoire-geo du coup, c'était juste la note de geo...
c'te flippe, c'est impensable, je connais personne d'autre à qui s'est arrivé
Hors sujet : bon depuis elle a eu un master d'amenagement... un concours de technicien de la fonction publique et elle est au chomage.... alors je me demande vraiment si avoir son bac est si important...

Will Zégal

Elle reste fumasse parce que j'ai eu le bac avec mention. Pas elle. Mais elle a ensuite retrouvé une des ses copies de maths (je crois) dans son sac, copie qu'elle avait embarqué avec les brouillons. Elle contenait un seul exercice, ce qui fait qu'elle a eu une note correcte, mais n'a jamais su si elle aurait eu sa mention en rendant cet exercice.

pulvonium

Je le passais avec une classe constituée majoritairement de redoublants et de triplants (on était 8 à se présenter pour la première fois...)
Faut dire qu'il y avait dans cette classe une ambiance "Ce coup-ci on bosse et on va l'avoir ce bac".
Le jour J arrive. C'est le premier jour, on passe la philo.
Une de mes copines (triplante) trouve son nom sur l'immense tableau d'affichage indiquant à chacun sa salle d'examen.
Elle s'y présente. On est tous super en avance et relativement nerveux.
A cette époque, sur la table de chaque candidat, y avait une étiquette avec le nom et le numéro INSEE...
Ma copine tourne te retourne dans la salle d'examen... et ne trouve aucune table à son nom !
La tension monte, elle se présente aux examinateurs : "Ah ben non on vous trouve pas sur la liste, vous êtes sûre que c'est bien la bonne salle ?"
Vérifications, revérifications, ma copine est introuvable sur les listings. On lui dit même qu'elle peut pas passer l'examen...
Ben elle s'est pas laissée faire. On l'a entendue gueuler deux classes à côté.

Ils ont fini par lui faire passer l'épreuve, le lendemain elle avait sa table correctement étiquetée, et a eu son bac avec mention.

Mais elle a pas vraiment débuté son épreuve de philo détendue


bonzay

Ca m'en rappelle une qui m'a pas faite marrer au départ :
Je devais aller au rattrapage pour 16 points si je voulais mon Bac S...
Direction la grande ville, où je serais heberger chez mon frere pour l'occasion.
Le frere, content de me voir chez lui, decide de faire un petit apéro...
Un litre de Sky chacun, on se couche sur le coup des 23h30.
le lendemain, debout 6h30 pour pas etr en retard...
Première épreuve, les maths, plus précisement les complexes.
Déja c'etait un bon peu galère en classe, alors le jour du rattrapage, lendemain de bringue... j'ai pas réusi a faire grand chose
Deuxieme épreuve, la philo...
ca se passe bien, je tombe sur l'epicurisme, sujet assez simple.
Fin des épreuves, tout le monde attend de voir son nom sur les grands listings...
JE NE VOIS PAS LE MIEN !!!
j'avais pourtant rattraper 25 points, il m'en fallait 16...
je rentre dans la salle de "félicitations" et demande des explications
"désolé monsieur, vous ferez mieux l'année prochaine"
Et là, lueur dans mon esprit

j'etais dispensé d'EPS suite à une grosse blesure de rugby, et donc le leur rappelle...
"Ah ca change tout" et ils m'ont donc donné le bac, en me feicitant, et moi en les insultant !

Anonyme

j'avais meme mes en-cas préparés par maman pour pas avoir de fringale, j'étais à fond, j'allais tous les niquer !!!
puis, au moment de commencer, les examinateurs ont demandé les cartes d'identité !!
que j'avais oublié

ils m'ont laissé 20 minutes pour la ramener !
sinon ils fermaient les portes et c'était marre !
j'ai foncé dans une cabine de téléphone (pas de portable à l'époque) et attendu fébrilement, tout seul comme un con sur le trottoir désert, mon père qui rappliquait de 40 km avec les papiers !!!
après avoir choppé les papiers à la volée par la portière (assortis d'un "couillon, crétin, t'en f'ras jamais d'autres !" encourageant), j'ai foncé dans le lycée à la minute même où ils fermaient la porte de la salle !!!
depuis je suis un adversaire résolu des limitations de vitesse...


Hit !

C'était classique, dans les années '80.
Bon; à la suite de je ne sais plus quelle bêtise rigoureusement insignifiante, on m'a collé une sanction.
Corvée de cuisine -ça paraît rien, mais nettoyer les effets de cuisine d'un escadron -120 mecs-, ça en représente des plats, même avec les machines !
Bah vii... mais cette punition tombait exactement en même temps qu'une autre, qui m'avait été donnée dans un autre "service" -et celle-là, je me souviens que je ne la méritais pas : je m'étais héroïquement dénoncé pour qu'un pote puisse aller en perm' (sinon c'était à nouveau rapé pour lui)...
Alors, va pour la corvée d'aller retourner le terrain de foot (la surface de réparation, mais bon, à mi-Juillet ça représente quand même son cubage...)
Bref, je me retrouve le même jour à la même heure avec deux sanctions, qu'il m'était évidemment matériellement impossible d'effectuer de... front.
Je me souviens, ça démarrait à 13 heures pour s'arrêter à 15.
Moi, la cocasserie de la situation m'amusait plutôt.
Du coup, histoire de mettre tout le monde d'accord, bah j'ai lâché la cuisine à 14 heures pour aller retourner une heure de terrain.
Bah vii, c'te bonne blague...
Aaaaah bah non !
Alors ça, 'faut pas faire ! Du-tout-du-tout !...
J'ai reçu DEUX autres sanctions : la première pour avoir abandonné mon poste en cuisine; l'autre pour m'être présenté avec une heure de retard au terrain...
'Voulaient "pas l'savoir", ces apaches ! Ca plaisante pas, en école d'officiers...
Mais, me sachant d'avance à disposition du colon un jour de la semaine suivante -on ne peut rêver meilleure planque (ni homme + charmant, du reste; je le faisais marrer en particulier en bagnole)- je lui expliquai mon cas et il mit définitivement fin à mes embrouilles...
Jamais pu été emmerdé, le Toilb'.

Will Zégal


A propos d'armée, j'ai un pote qui a fait son service tout tranquille, sans la moindre corvée.
Le truc ? Il se balladait toujours avec un carton vide dans les mains.
Quand un gradé à la recherche d'un couillon pour effectuer une têche ingrate l'interpelait, il faisait un haussement d'épaules faussement contrit en désignant du menton le carton qui encombrait sempiternellement ses bras, genre "je suis déjà occupé".
Il a été peinard.
Moi, c'est pour les 3 jours que j'en ai fait une belle.
Convoqué le lunid à 9h00. A Rennes.
Le vendredi, je croise un pote à Saint-Brieuc qui me demande ce que je fous de mon week-end.
- Rien de précis.
- On part en mer passer le week-end à Jersey, ça te dis ?
- Ok, mais faut que je sois de retour lundi à l'aube au plus tard.
- Pas de problème.
On part le samedi matin tôt. Bonne journée de nav tranquille. On arrive au port de Jersey où on se retrouve à couple avec un autre bateau comportant des musiciens. Chez nous, il y avait guitare (moi) et tin whistle. Chez eux, accordéon diatonique et harmonica.
ça a vite tourné en boeuf sympa avec accompagnement liquide pour réhydrater les gosiers des chanteurs (c'est à dire tout le monde, sauf le joueur de flûtes, mais ça l'empéchait pas de consommer).
Au bout de quelques temps, le contenu d'un promène-couillons (une vedette à moteurs) stationné à quelques encablure nous engueule pour cause d'empéchage de dormir. S'ils étaient venus jusqu'à nous et nous avaient dit gentiment "on est creuvés, on voudrait dormir", on aurait certainement pris sous le bras bouteilles et instruments pour aller faire la foire ailleurs. Mais là, on les a juste envoyé chier en beauté, sans compter quelques couplets improvisés sur les bourges de marins de pacotille qui trimballent bobonne en machin dévorant 100 l de gazoil à l'heure.
Par opposition évidemment aux vrai hommes, poètes et courageux qui n'avancent qu'à la force du vent et domptent les éléments gnagnagna...
Bref.
On termine la soirée (très) tard. Le lendemain, on repart. Tard. Petit vent.
Nous voilà en pleine mer, et là... pétole.
Mais alors une pétole comme j'en ai vraiment rarement vu en pleine Manche. Une mer d'huile, plus un souffle de vent. A tel point que seuls nos déplacements sur le bateau font vaguement batre la baume et le grément.
Pas de panique, on va attendre le vent en surveillant la dérive (c'est qu'il y a des courants, dans le quartier). Si on dérive trop, on mettra le moteur. En attendant, pas question : Faire marcher un voilier au moteur est pas ce qu'il y a de plus agréable. En plus, on est tous d'accord pour garder les réserves de carburant en cas de coup dur au lieu de les gaspiller à avancer à une vitesse de tortue avec bruit et fumée. On est tellement bien sur le bateau, au calme... Et puis, la météo avait prévu un petit vent correct. Il va bien finir par se lever, ne serait-ce qu'au retournement de marée.
Mais voilà. Le temps a passé. La marée s'est retournée, la nuit tombe et toujours pas de vent. Oh, on a bien récupéré en cours de journée un petit zef de rien du tout qui suffit à nous faire avancer, mais face aux courants, on doit faire à tout casser 1 ou 2 noeuds réels. Un coup à mettre 25 ou 30 heures à ralier Saint-Brieuc, de là où on est.
Je commence à m'inquiéter. ça va faire court au niveau planning. C'est que rentré au port, il faut encore ranger un minimum le bateau, que je passer chez moi prendre une douche, mes papiers, ma convoc et j'ai 1h30 de voiture jusqu'à Rennes. Même en laissant le rangement et nettoyage du bateau aux potes, il faudrait que j'arrive avant 7h00 à Saint-Brieuc. Or, il y a un problème de marée. Le port du Léguer (celui de Saint-Brieuc) n'a qu'une très faible durée d'ouverture à marée haute. Je n'ai plus en tâte l'heure de la marée ce soir là, mais c'est quelque chose comme le milieu de la nuit. ça va être chaud.
vers 22h30, toujours pas de vent. Il est temps de faire quelque chose. Les calculs montrent que même en mettant le moteur, il y a très peu de chance pour qu'on choppe l'ouverture du port. On finit par décider de lancer un appel à la BLU pour faire du bateau-stop. Pendant un certain temps, on lance nos appels expliquant la situation et demandant s'il n'y a pas un bateau à moteur rejoignant la côte nord de la Bretagne qui peut nous rejoindre pour me prendre à bord.
Au bout d'un certain temps, réponse. Les mecs nous donnent leur position. Merde, ils nous ont déjà pas mal dépassé. Mais sympa, ils acceptent de se dérouter.
Quand ils arrivent à portée de vue, on se regarde avec malaise. On dirait bien que ce sont nos couillons de la veille ! Je laisse la guitare aux potes, planquée dans la cabine.
Transbordement. Heureusement par mer hyper calme. Mais franchement, un transbordement de nuit entre un voilier de 11m et une vedette de 9m, ça fait drôle...
On repart. Le temps que les types nous aient rejoint, des manoeuvres pour accoupler les bateaux en mer sans rien abîmer, de transborder le Will et ses affaires, toussa, il est 2h00 du mat.
Les mec sont vraiment sympa. Ils se marrent de cette histoire de 3 jours manqués pour cause de pétole, puis me disent qu'ils nous ont reconnu comme leurs emmerdeurs de la veille. Je m'excuse piteusement pour notre réaction et le bordel qu'on a foutu, ils s'excusent pour leur coup de gueule, disant qu'habituellement, ils seraient plutôt venus nous rejoindre avec leurs bouteilles, mais que là, ils étaient creuvés et qu'en plus, ils s'étaient pris la tête à bord dans la journée, toussa...
Ils allaient à Saint-Quai, un port (nouvellement à l'époque) en haut prodonde dans la baie de Saint-Brieuc. On est arrivés au petit matin. Un des mecs sympa va jusqu'à m'amener en voiture jusqu'à la sortie du bled sur la route de Saint-Brieuc. Je tends le pouce. 20-25 km, avec tous les gens qui vont bosser à Saint-Brieuc, ça doit le faire.
Sauf que je suis sale comme un peigne de pratiquement 3 jours de mer, avec les cheveux (longs) collés par le sel des baignades, un vieux pull irlandais tout distendu qui me tombe aux genoux (super pour les quarts de nuit quand il fait frisquet, moyen pour le look de clodo pour faire du stop) et la tronche moyennement engageante après ce temps de mer, la chouille de l'avant veille, les trucs pas catholiques consommés à bord et la nuit blanche.
Bref, je galère comme rarement en stop. Les heures passent, les voitures aussi et moi, je suis toujours planté là.
Je finis par être pris par un type qui ne va pas dans Saint-Brieuc, mais dans un des bleds à la sortie de la ville. Il pourra me laisser directement sur la voie express de Rennes. Je décide de laisser tomber l'idée de passer récupérer ma voiture au port et de filer directement sur Rennes en stop.
Moralité, convoqué à 9h00, je suis arrivé à 14h00, la gueule en vrac, crade, avec une barbe de trois jours, les cheveux ressemblant à une vieille serpillère mal essorée et la tête passablement DMC.
Z'ont été qu'à demi vaches : ils m'ont gardé pour la nuit, mais ils m'ont bel et bien réformé. Ouf.
Ils m'ont même laissé aller prendre une douche avant la visite médicale


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Hors sujet : BAWZ > Oui; mais ici le gradé qui supprime des trucs c'est toi...

ToonZilla


Une veille de soirée de nouvel an, je devait être en remière (donc j'avais genre 16 ans) et j'étais avec un pote à moi... Le 30 décembre au soir on se dit qu'un nouvel an ça serait sympa d'avoir un peu d' "herbe qui fait rigoler" histoire de maintenir la bonne humeur le lendemain soir

On cherche donc dans nos quelques "contacts" quelq'un suceptible de nous avoir ça pour le lendemain...
On apelle quelques personnes et finalement on trouve un mec qui nous propose de venir chercher tout ça le soir même.
Hésitation... Il est déjà 23h30 et c'est à 5 kilomètres, à faire à pied...

Bon c'est pour le nouvel an, on se motive et on part (qu'est ce qu'on ferait pas pour trouver de quoi égayer une soirée)...
Cinq quilomètres plus tard on arrive chez le mec, tout se passe bien, on chope ce qu'on voulait, lui il a son fric, bref tout le monde est content.
On sort de chez lui avec le matos en poche, on fait à peine 100 mètres et là : trois flics en voiture qui s'arrêtent à coté de nous : panique à bord, ils sont trop près, pas le temps de jeter la weed ds un coin ni rien...
Ils viennent nous voir et nous disent : "contrôle d'identité !"

On est pas dupe on sait que ça va finir en fouille et q'on va se faire avoir

Et là mon pote pète un cable : il commence à se rouler par terre en criant "je veux ma maman !!!" et plein de trucs du genre...
Et là j'ai eu un de mes rares coups de génie (très rares) en comprenant son jeu et j'enchaine : "Il faut qu'il rentre chez lui il a pas pris ses médicaments, il est malade !"
On sent une peite hésitation chez les flics pendant que je fait semblant d'essayer de calmer mon pote.
Et là ils nous sortent : "vous habitez où ?"
Je leur donne mon adresse en me demandant ce qu'ils comptent en faire...
"On va vous ramener"
Et là j'hallucine

Je leur dit ok, ils m'aident à trainer mon pote toujours en train de péter son cable jusqu'à la voiture. Et ils nous ramènent chez moi à cinq quilomètres de là, la weed toujours en poche

Arrivés chez moi ils me regardent le trainer jusqu'à l'intérieur (je dois le faire sans faire de bruit pour ne pas réveiller mes parents) et ils s'en vont quand j'ai franchi le palier. Là mon pote s'arrête et me regarde...
Le plus gros fou-rire que j'ai jamais eu

Nous nous sommes entrefélicités pour notre gestion commune de la situation, et on s'est roulé un pêtard pour fêter ça

Sinon le nouvel an s'est bien passé

Two Beers Or Not Two Beers ?... Myspace

Will Zégal





pulvonium




Une 'tite annecdote de boulot. (Je rappelle que je bosse dans un hôpital.)
Il y a quelques années, nous avons reçu un patient qui a fait des complications digestives assez importantes. Pour simplifier, afin de mettre son intestin au repos, il a été mis à la diète prolongée.
Plus d'une dizaine de jours sans rien manger dans un lit à l'hosto, je souhaiterais pas ça à mon pire ennemi. On a beau apporter tout ce qu'il faut par perfusions, ça vaut pas un steak-frites...
Enfin bref, vient le jour où sa situation s'améliore. Un gastro-entérologue venu examiner le malade autorise enfin la reprise de l'alimentation pour le soir-même : Soulagement de mon sympathique malade !!!
Sauf que...
Sauf que......
Sauf que le soir, pour la seule et unique fois dans l'Histoire de la Cuisine Hospitalière Française, les diététiciens avaient décider de composer un repas à base de poissons, crevettes, et soupe de crabe.
...et mon patient était allergique aux fruits de mer


Will Zégal



tkc_toub

le we ce passe bien , c'est dimanche 22h00 et je commence a renter sur toulouse.
en partant je matte la jauge d'essence , il reste presque 10 litres !
pas de panique ... il suffit de mettre de l'essence.
et la le flash : j'ai pas pris la clé du réservoir!
J'ai appellé a la rescousse un ami qui m'a donné la foutue clé!
on a bu une biere une clope et un sauciflard puis on et rentrés a 1h du mat chez nous.
l'anectode marrante c'est qu'il repartait le lendemain a 7h00 au meme endroit pour un entretien d'embauche!
super sympa le manu.
maintenant je laisse cette foutue clé DANS la boite a gants..
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