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Sujet Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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:bravo2: Et que dans ces anecdotes, j'y retrouve aussi quelques souvenirs (mais déjà racontés en ces lieux) : quand on faisait les débiles avec mon camarade dans notre cabine de train pour que les gens ne s'installent pas avec nous. On se frappait la tête chacun en arrière en bavant et en grognant...heureusement qu'un téméraire ne se soit pas installé...on aurit du continuer pendant tout le Toulouse-Narbonne...

Quant aux scénarios de tour Eiffel, ça me rappelle le film "Mes Chers Amis" avec Noiret, Tognazzi et Blier.
Dans le 2, ils font croire à toute la population de Pise que la tour va tomber. habillés en gilet orange fluo, il défilent à toute allure dans l'excalier de la tour en hurlant "il faut la redresser ! Tout va s'écrouler"..et d'un coté de la tour, la moitié dela population tire avec des cordes, de l'autr coté, le reste de la population pousse désespérement...

voilà voilà....

La vie, c'est comme un train de montagne

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Un contre-temps...

Une qui ne m'est pas arrivée à moi, mais à un oncle en devenir lorsqu'il n'était encore que tout-jeune-homme.

Les faits remontent juste après-guerre, l'histoire se passe en hiver et le détail du soleil éclipsé a son importance dans le récit.

Arthur, car tel était son prénom, avait travaillé dur sur plusieurs emplois (qui ne manquaient alors pas) pour pouvoir se payer un beau costume et aller danser dans un bal terriblement populaire.

Travaillé à ce point qu'il se l'était payé, son costume sur-mesure.
Seul.
Travaillé à ce point qu'il était bien fatigué "de" ses semaines de boulot.

A ce point encore que ce dimanche-là dans l'après-midi, il prévint sa mère qu'il allait se reposer "une heure ou deux" avant d'aller regagner les pistes de danse où l'attendait celle qui n'était point encore ma tante -par la raison déjà qu'elle n'avait pas encore de soeur-, consigne étant donnée d'un même élan à la déjà "vieille" maman de le réveiller sur les coups de 6 ou 7 heures -du soir, donc.

Est-ce qu'on suit bien ?
Arthur est donc au lit.

Mais Arthur à cette heure dormait du sommeil d'un tel plomb qu'alors la tendresse d'une maman prit sur elle de ne pas réveiller son fils, escomptant sans doute avec justesse qu'il avait bien besoin de se reposer, qu'il irait au bal la semaine prochaine, qu'il aurait bien le temps de toute la vie pour ça...

Ainsi donc toute la nuit se passa sans qu'Arthur, dont j'ai conservé le vieux chapeau une fois qu'on se soit connus, ne s'interrompit pas de ronfler pendant des heures.

Au petit matin du lundi... La maman pénêtra dans la chambre d'Arthur pour le réveiller. Aux signes d'une vie ressuscitée -aux sons presque silencieux de trois mot maugréés-, elle redescendit préparer le petit déjeuner et les tartines de la journée...
Puis vit à son tour au bout d'un moment la descente d'un Arthur radieux de visage, l'allure fière d'un coq, fringué en prince et parfumé en homme qui se rend au bal...
Bah vii... Sauf que là, c'était pas l'moment : c'était l'heure du boulot !

Le pauvre ! Six heures aux aiguilles de sa comtoise, par temps d'hiver et sans l'époque pleine des voitures qui renseignent de nos jours sur le moment, et alors les temps se resemblent à ce point qu'on les confond de la nuit ou du jour...

S'en est-elle faite appeler "Arthur" pour autant?...
L'histoire n'en dit rien. Mais j'imagine la lourde déception du jeune-homme en s'apercevant de la confusion...
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Encore une autre Oncle Paul

:o)
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Spirou reprezent :mrg:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Un truc que j'ai appris en bossant à l'hôpital, c'est que dès que tu portes une blouse blanche, les gens te croient sur parole, même quand tu dis quelque chose d'énorme.

Peu après avoir eu mon diplôme, je me suis retrouvé à bosser dans un hôpital militaire (Service National...)
On faisait des visites d'aptitude à des gros balèzes décidés à s'engager. Un jour, alors que je m'apprète à faire une prise de sang, mon patient (un hercule), considérant mon jeune âge, me demande en rigolant :" Toi le bleu, tu ais les faire au moins ?"
Je suis débutant, jeune et j'adore l'humour noir, et je suis un poil vexé. Je vois pas que, en réalité, il est mort de trouille...
Sur un ton parfaitement sérieux, je réponds :
"Pas très bien, non, en général c'est une catastrophe, mais ici au moins on me laisse essayer plusieurs fois".
Il est tombé dans les pommes à la fin de la prise de sang :diable:
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S'lut ami Pulvomètre !

Je suis un peu l'envers d'Hercule mais ça me rappelle que je suis tombé dans les pommes, lors de mon premier don du sang !
Incompréhensible...
Pas drôle, sinistre mémoire, mais cependant... connerie authentiquement publique !
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Pulvo > :ptdr:
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Un peu tard, mais je viens de termier les 57 pages
=> :langue:

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Une autre que je faisais de temps en temps au début de ma carrière. C'est comme ça que je me suis rendu compte qu'une fois en blouse, les gens vous croient aveuglément (et donc faut JAMAIS employer l'ironie même avec quelqu'un qui a l'air intelligent...)

Cas classique : La pose de perfusion.
Impossible de trouver une veine correcte...
On essaie un bras, puis l'autre.
A un moment, le malade dit : "Je sais pas où vous allez en trouver une..."
Et là je répondais sérieusement : "On a tous des grosses veines sous la langue. L'ennui, c'est qu'il va falloir mettre le garrot autour du cou, et des fois, c'est mal supporté."
Vu l'énormité du truc, j'espérais faire rire un peu mes patients dans ce moment difficile...
Eh ben TOUS me regardaient avec des yeus horrifiés genre "Ma dernière heure est venue... je vais mourir dans d'atroces souffrances..."
Je ne fais plus jamais de blague, même insignifiante, à aucun de mes malades. Plus jamais :bise:
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C'est pas d'veine...

Une copine me raconte parfois des polissonneries de mecs un peu âgés à l'hosto... un peu croustillant, mais on ne détaillera pas ici.
Ca s'imagine aisément...