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Sujet Les conneries. publiques !

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Sujet de la discussion Les conneries. publiques !
S'lut !

Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.

A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).

A vos marques... Feu !
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Nous étions encore sur les années '70.
Epoque bénie.

L'on y trouvait bien moins, à l'inverse de notre temps, des hommes qui s'effacent à ce point devant leurs femmes. Ni derrière elles, au reste.

J'étais gamin quand eut lieu entre Aline et Denis le mariage.
Gamin certes, mais ce mot de la mariée (mot qu'elle avait choisi parmi plusieurs que lui avait préalablement proposés le maire -devant lequel elle se trouvait à l'instant-) ce mot me resta gravé, allez savoir pourquoi, en éveillant déjà mon interrogation envers les femmes au moment qu'il fut prononcé.

Aline, déguisée de blanc sur sa chaise de salle de mairie, dit exactement ceci en lisant religieusement : "Une femme qui sait se taire est un don du Seigneur".
Elle le dit le plus tranquillement du monde.
L'assemblée qui lui faisait dos l'entendit. Mais ne le retint pas.
Certes.
Mais bon, je sais ce que j'ai entendu : elle le dit -même qu'elle s'en souvient aujourd'hui.

Une année vint à passer sans rien faire d'autre que passer paisiblement, qu'un enfant vit alors le jour de cette harmonieuse union. Puis un autre.

Puis... jamais le village n'entendit une Aline crier si fort ni sur ses poules, ses lapins, ses enfants ni sur son mari...


:8O: Tout l'temps, elle gueule, Aline.
:8O: 30 ans et + que ça dure...

"Une femme qui sait se taire,...", qu'elle disait...
552
:coucou:

Pour ma part un truc assez déstabilisant a eu lieu pendant l'oraison funèbre de mon regretté grand père il y a un an et demi : des musiques avaient été prévues au programme, des trucs qu'il aimait bien genre Carmen, je sais plus quoi de Rossini et enfin "Heureux qui comme Ulysse" par Brassens (plutôt original mais très émouvant en l'occurence); ce qui a déjà pu étonner certains, mais le pire reste à venir...Vers la fin de la chanson je vois le type du funérarium dans la salle, pas soucieux pour un sou alors que c'était lui qui pilotait la musique...Vlan le cd enchaîne sur - tenez-vous bien - la magistrale "Fernande", :bave: il est reparti en courant dans sa régie et a réussi à l'arrêter juste avant le premier refrain!!!Une hénaurme onde de fou rire réprimé a parcouru les connaisseurs, parachevant la tronche dépitée des pauvres culs-bénits présents et qui en avaient déjà entendu beaucoup trop...

:ptdr: Pour ma part j'ai failli craquer mais je me suis retenu, en tout cas j'assume tout à fait, étant donné à quel point ça l'aurait fait marrer mon grand-père...
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Dans "Les conneries on Stage", quelqu'un avait raconté une inversion de bandes à un enterrement : La marche nuptiale de Mendelshon à donf pendant la sortie de corps, ben comment dire... :oops:
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En moins grave mais donc en tout aussi aigu, un jour que je remplaçai à l'arrache le sondier parti faire un tour dans je ne sais plus quel coin de ce casino d'Auvergne, j'étais commis aux bandes (cassettes) à lancer pendant quelques minutes. Pas de cd's à l'époque. Ce qui n'aurait rien changé à notre affaire.

Arrivé à la troisième chanson, me trompant de touche, j'envoie une partie du spectacle pas prévue : une chanson sur la Mort, devant un vénérable parterre de croûlants que nous serons un jour, si jamais nous y arrivons...

Stupeur totale dans les yeux de la vedette qui me fixe du regard à quelques mètres, obligée en l'occurrence de faire sa chanson jusqu'au bout, du début à la fin !...

Hors sujet : Mais... je m'aperçois que j'aurais dû poster moi aussi sur "conneries on stage". :oops: .

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Une qu'on vient de me raconter...

Une secretaire dans une concession automobile a pour habitude de faire quelques erreurs lorsqu'elle passe commande pour un nouveau vehicule.
D habitude, c'est sur la couleur de l'interieur, le style de finition,ou la motorisation qu'elle se plante, mais là elle a battu son record...

un client francais (ca a son importance pour la suite) lui commande une voiture, tel finition, tel couleur, tel moteur.
Elle commande la voiture voulue, avec tout de correct, sauf... que le client s'est retrouvé avec une conduite a droite...
Euh...
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Citation : En moins grave mais donc en tout aussi aigu

:bravo2: :bravo2: J'adore ce genre de phrases, tout comme le célèbre "mesdames et messieurs, dans le cadre de mon vélo".
Toilb ...Pierre Dac toi aussi ?

La vie, c'est comme un train de montagne

558
ça y'est ! Ils ont finit par se rencontrer :bravo:

:ils se sont croisés au bord du che-e-min:
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Et nous auront deux enfants : Heloib, et Tolbon. Des entités semi-elfiques, et semi-remorques qui dévasteront vos âmes en peine.

La vie, c'est comme un train de montagne

560

Hors sujet : Hell > # 557 > Non, de l'authentique Toilb'.
Non mais !
-Je connais du reste infiniment mal l'oeuvre de Maître Pierre. C'est une lacune.
Un p'tit retour au sujet ?...




Bon allez, en voici une ou deux qui remontent à encore plus loin. A ce point qu'on ne les voit presque plus du tout, et encore : il faut en permanence s'accrocher à elles !

En matière de blagues, mon pote et moi n'avions alors pas encore inventé grand chose. Mais pour les 15 ans qu'on avait chacun, on va dire que c'était beaucoup.

On lisait par exemple lui et moi les critiques d'un même film puis nous discutions le coup.
Le samedi suivant, le gag du gang était prêt.
Nous nous faufilions alors dans les lilloises files d'attente du film en question, et là mon pote me sortait avec enthousiasme : "tu vas voir, ce film est eeextra : moi ça fait trrrrois fois que je viens le voir, c'est complètement gééééénial,...", enfin bref : il me tapait l'article.

Le numéro était au point : lorsqu'il interrompait ses dithyrambiques commentaires, je lui posais des questions de + en + précises qui faisaient que, de fil en aiguille, il finissait par me raconter intégralement le film (enfin... + exactement ce que nos imaginations respectives en avions scénarisé), et + il donnait force détails précis, et + je faisais mine de me fasciner de son discours, au grand dam on l'imagine, des spectateurs qui attendaient, eux, de découvrir enfin leur film.

On a vu plus d'une fois des gens quitter la file sans même nous regarder ! Arrivé à proximité des caisses, nous repartions tout simplement...

Il marchait bien le petit duo, on était passé maîtres dans l'impro ado et nous avions aussi amélioré de fois en fois une impro qui était née dans un autobus, et avait fonctionné à merveille.

Je lui disais, du ton le + surpris :
"tiens, au fait, t'as vu : ils vont démonter la tour Eiffel !
Lui, prenant l'air stupéfait lui aussi : "oui, j'ai entendu ça ce midi ! Ah les cons, tout ça pour faire sortir le métro juste à cet endroit, comme si ils ne pouvaient pas le faire + loin (etc...).
Il y avait des mines surprises dans l'autobus.
Et nous continuions de donner des détails (renseignés : poids, mois de boulot, équipes en 3-8 etc...) pour rendre captivante notre affaire.

On avait toute une série de blagues express comme ça. Parfois, il montait dans l'autobus en me tenant par la main et en se déglinguant complètement la tronche. Tronche, dont celle de Popeye en colère vous donnerait une vague idée...

Celle-là, je n'en suis vraiment jamais venu à bout sans me mettre à pleurer de rire dans la première minute (il faut dire qu'il mettait le paquet question faciès).
Pour donc ne pas la perdre (la face), je trichais en faisant mine de pleurer en tirant les commissures des lèvres vers le bas afin que l'on confonde mon rire et mes -authentiques- larmes avec des pleurs.
Même en regardant un point fixe pour ne pas voir ses mimiques, je crois que c'était encore pire parce que j'imaginais exactement sa gueule, son oeil qui d'un seul coup fixe une victime comme un dindon un verre de terre, regarde dessous son nez, s'étonne, me tire le bras...

Mais mon astuce pour planquer mon rire me donnait un côté Stan Laurel, ce qui ajoutait au nerveux de mon rire lorsque j'imaginais la "photo" (que nous n'avons jamais prise) : imaginez le tableau de votre serviteur "pleurant aux larmes" en robservant l'horizon avec, à sa main, un individu qui met toute la gomme imaginable pour qu'on le prenne pour un taré, poussant parfois des gloussements incontrôlés et avançant/rétractant la tête tel un pigeon dans des grimaces au-delà du supportable...

Il n'y a pas eu une seule fois où j'ai été fichu de dire ma réplique (un truc du genre : "allez, t'inquiète pas, c'est ici qu'on va descendre"...), et à chaque fois il m'enguelait, parfois copieusement : "t'es con, eh ! 'faut pas rire, 'faut les regarder : tu profites de rien si tu t'marres !"...

Ou le coup des homos (le phénomène n'était pas très en surface sur le début des années '80, en clair c'était une sorte de honte qu'on cachait jusques aux familles) avec la "scène de ménage" qu'il me faisait spontanément en pleine rue, me menaçant de ne jamais vivre un jour avec moi lorsque nous serions "grands" si je continuais à lui faire des incertitudes avec le prof de maths, etc, etc...

Ah la vache, on s'est poilé quand même !

On aurait pu s'appeler Heloib et Toldon, effectivement, vu qu'on était voisins :bravo: ...