Les conneries. publiques !
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Fan assidu des rubriques "les conneries on stage" et autres "en home-studio", j'ai pu remarquer cependant qu'il n'éxiste pas de topic dédié aux anecdotes familiales ou amicales que le destin nous avait pourtant réservées.
Il en est pourtant de croustillantes, et qui divertiront + d'un musicien souhaitant faire... un break.
A cet effet, je propose donc que nous racontions ici toutes nos histoires sans rapport direct avec la musique (genre conneries lors du baptème du petit dernier etc).
A vos marques... Feu !

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En attendant, une qui me revient... (mais pas de moi).
Depuis "Bienvenue chez les Ch'tis", vous connaissez tous la tête de Guy Lecluyse.

Mais à l'époque où sa trombine état bien moins connue, c'était un régal de se balader avec.
Un jour au supermarché, arrivant à la caisse il regarde par terre et, au lieu de s'avancer à la place de la cliente précédente, il regarde en direction de ses godasses et s'adresse à la caissière d'une voix plutôt sonore, sérieuse mais aimable :
-"Euh... dites, c'est à vous le stérilet par-terre, là ?
-(la nana, rouge de confusion le regarde à moitié et passe ses articles en faisant mine que non)...
-Il reprend : ". je vous demande ça parce qu'un jour, c'est arrivé à ma femme, ben elle était bien embêtée : elle était bien contente de le retrouver !
Il t'annonce ça d'un sérieux que t'es obligé de te tenir à 10 mètres en arrière en te tenant les côtes pour pas lui foirer son plan tant tu t'éclates de rires

Une autre fois, dans la rue, je sais pas ce qu'il lui prend : il s'adresse avec sérieux et l'air embêté, à un brave pépère tout en se tenant l'oreille :
- "Dites, y'a un hôpital pas loin, là ? J'ai perdu mon oreille, 'faut qu'on me la recolle...
- (le temps que le type reprenne ses esprits Guy continue, en regardant un pote) :
- "Et lui c'est pareil : il s'est coupé la langue : on dansait (dit-il en esquissant un pas de rumba), et on est tombé du 4ème étage : on a eu de la chance, hein !?
- (le gars lui indique fébrilement la direction d'un hosto)
- "Mais c'est loin ?
- (le bonhomme explique)
- "Ah ben ça va pas du tout, ça ! (en regardant sa montre), puis c'est pas du tout mon chemin, et on n'a pas d'auto...
Ou encore la fois où, reconnaissant au loin -toujours au supermarché- ma copine de l'époque, le voici qu'il l'interpelle en lui criant à travers le parking, "C'est moiiii ; rappelle-toiiiii : tu étais nuuue, on s'aimait comme des bêêêêtes !"... le tout au bras de son adorable épouse, sa première fan'

Guy, c'est le seul gars que je connaisse à avoir réalisé live, IRL, cette histoire que le + souvent, on ne fait que raconter :
Il marche ce jour-là en ville avec son épouse et quelques amis.
D'un seul coup, il fausse compagnie à tout le monde, entre dans un bistro comme un éclair et s'adresse à une nana pas encore servie :
- "Je vous parie que dans moins d'une minute, non seulement je vous aurai embrassée MAIS EN PLUS, je vous aurai payé un café !
(Et, sur le temps qu'il dise "un café", détournant l'attention avec la main tapotant fermement sur le zinc, il embrasse la fille et commande : "UN CAFE s'il vous plait !", laisse 2 euros sur le comptoir et s'en retourne aussi prestement qu'il était entré).
Ca n'a pas duré 12 secondes

Au-delà des qualités humaines du bonhomme, Lecluyse c'est décidément le seul cinéma où y'a jamais d'entracte


Anonyme

[ Dernière édition du message le 02/06/2017 à 16:13:36 ]

KoalaMan

Conséquemment, je suis un peu choqué par l'agression sexuelle racontée ci-dessus. Oui, c'en est une.
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.

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Bah elle l'a pas pris comme ça
Sinon, euh... bah c'est vraiment tout ce que vous avez de drôle à raconter ?

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Avant de partager au mieux la CP qui vient, convenons d'expliquer rapidement les points suivants :
- Ca se passe dans une pizzeria des beaux-quartiers parisiens.
- Avec, à leur carte, une pizza appelée "Marco".
(Tout comme d'autres auraient des Margarita ou des 4 fromages; eux proposent une "Marco").
Voilà.
On est prêt !

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J'ai donc rendez-vous ce soir là dans une pizzeria haut-de-gamme (oui, ça existe à 3 filantes d'une tour d'Eiffel) avec l'un de ces types qui voudrait absolument savoir comment il pourrait par inadvertance s'improviser producteur musical ou un truc du genre...
"Encore un", me dis-je...
Mais n'ayant à l'époque clairement rien d'autre à foutre et vu que le type m'a annoncé se charger de la note, bah ma donzelle & moi décidons de nous y rendre...
Ce Monsieur, qui a pour prénom Marc-Sébastien, se renforce d'un nom à plusieurs rallonges. C'est d'un style : "Marc-Sébastien de-la-Commode-à-Tiroirs-Hauts-de-la-Chambre-Pourpre-Ebène.
Langage précieux, parfumé de frais, pas un cheveu qui n'aurait l'audace d'en dépasser un autre. Avec la toquante-Vendôme pour finir de situer presque entièrement toute l'allure du personnage.
En ce temps, la nana qui m'accompagne pratique couramment l'espagnol. C'est une parfaite aficionado du Pays et de sa culture.
Et comme Marc-Sébastien est -nous le découvrons à ce moment- originaire de l'ibérique péninsule en dépit de son nominatif pédigrée, les voici qu'ils sympathisent en discutant du Pays...
Et vas-y qu'avec, ben que j'te r'mets genre trois fois de l'apéro à base de mélanges qu'ils se commandent et se recommandent.
Autant le préciser de suite : notre Marc-Sebastien d-l-C-à-T-H-d-L-C-P-E, qui d'ordinaire ne consomme manifestement pas une goutte d'alcool est, à l'instant de ce récit, presque entièrement "fait" avant même de passer sa commande...
Autant le dire en effet : car c'est précisément ici que l'épisode prend toute la vitesse de son propre accent.
- On se souvient, l'ai-je dit, que l'une des pizzas de la carte porte le nom de "Marco".
Fort bien

Intervient un serveur qui, se gourant de table, pose direct sous le nez du Marc-Sébastien une pizza, tout en annonçant triomphalement "Maaarco !".
Notre snob n'a pas encor le temps (ou le lexique lui manque ?) d'expliquer au garçon qu'il y a une erreur car il n'a pas encore passé sa commande, qu'on entend et voit à la table voisine se manifester la main d'un type semi-embarrassé : "non; Marco, c'est moi !"...
:fatalerror:
Car v'là t-y pas que notre Marc-Sébastien (qui n'a rien pipé de l'intitulé de la pizza ni de la situation), prenant cette intervention personnellement en grippe, entreprend un quart-de-tour rageur vers l'individu en le sommant de toute sa noblesse :
"Marco, c'est moi ici Monsieur; je ne vous permets pas; appelez-moi Marcusssss dans l'anussss, c'est ainsi que l'on me nomme dans l'intimité !" ...
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Ed./
Je vous laisse jauger toute l'accumulation d'incongruités de la situation

Hit ! - THREAD "Le Rendez-vous des Belges". / THREAD "Les Conneries publiques" (anecdotes non musicales).
[ Dernière édition du message le 06/06/2017 à 06:22:56 ]

Anonyme



dana12

Ce jour là, il accompagne sa copine, qui est en train d'essayer des robes. C'est une jolie petite blonde, qui a une ascendance noble (elle aurait une parenté avec Louis XIV, qui a en effet semé pas mal de bâtards en France, et qui les reconnaissait). Ils contrastent pas mal tous les deux mais ça fonctionne assez bien entre eux.
On entre dans la magasin pour les saluer, alors que la demoiselle sort de la cabine avec une petite robe blanche, et demande à mon copain ce qu'il en pense. La vendeuse croit alors bien d'intervenir et tente de faire l'éloge de son produit :
"Ca vous va très bien, la robe tombe parfaitement. Vous avez la silhouette pour porter ça." Elle se tourne vers mon ami et tente de le rallier à son avis pour conclure la vente "N'est-ce pas monsieur, que ça lui va à ravir ?"
Mon pote prend son air bourru et lui répond : "Moi, j'la préfère à poil !"
On est sorti en se marrant.
La vendeuse n'a pas vendu la robe ce jour là.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

Seaman

Tout comme, au musée du Louvre, prendre un air inspiré devant un tableau de maître en se grattant vigoureusement l'entre fesses. Raconter des blagues salasses à un apéro lors d'un dîner mondain, discuter de l'état des toilettes du bureau au cours du plat principal.
Du classique, mais sympa pour étudier la réaction de certains individus.

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oryjen

Pour raconter l'affaire, il me faut vous narrer un épisode déjà lointain, de quelques années en arrière:
Un soir d'été, elle se met à tituber, haleter, les yeux exorbités, quand on l'appelle regardant de l'autre côté, complètement désorientée et apparemment aveugle.
La véto décrète une atteinte neurologique, probablement provoquée par une intoxication chimique.
-> Atropine, repos, caresses... dodo.
Le lendemain ça allait mieux, et voilà qu'on tombe sur la solution des jeux: La veille au soir, on avait brûlé sur la table d'extérieur ajourée un serpentin anti-moustiques à la citronnelle, et des miettes étaient tombées par terre entre les lattes de la table.
Va savoir pourquoi, Toutoune avait tenté une expérience... stupéfiante: Mise sur orbite réussie.
Bref, ce matin rebelote!

Et justement hier soir, on avait à nouveau utilisé le même répulsif.
Mais en faisant super-gaffe, que rien ne tombe par terre, pas folles les guêpes ardéchoises!
Bon, on se dit, c'est peut-être le simple fait de respirer les fumées au ras du sol (l'animal étant court sur pattes) qui a pu la mettre dans cet état.
Direction véto avec Mme Ory, tandis que je descends demander aux vacanciers du gîte si des fois ils n'auraient pas utilisé un produit contre les fourmis (la chienne, gourmande comme un chanoine, est toujours fourrée chez eux avec son air implorant, principalement aux heures des repas).
Si fait, me répond-on, mais sans danger: le truc dans la boîte trouée que seules les fourmis peuvent atteindre en pénétrant à l'intérieur.
"Par contre, ajoute le monsieur, hier je l'ai vue manger un crapaud. J'ai essayé de le lui prendre, mais elle m'a grogné dessus."
Voyez, en Ardèche, cammèmeu, y'a pas que les vieux babas soixante-huitards qui savent tirer directement de la nature leur fusée Ariane pour monter sur orbite.
Même les clébards connaissent les bons trucs!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 22/06/2017 à 09:42:25 ]

cyar



le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

oryjen


Ils comprennent pas, eux. C'est la bonne bande de cons.
Ce sera sans regrets.
J'espère que c'est comestible aussi quand c'est con.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Pictocube

Conséquemment, je suis un peu choqué par l'agression sexuelle racontée ci-dessus.
idem, je trouve pas ça excellent du tout.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Citation :je l'ai vue manger un crapaud
Désormais, à l'avenir et à partir de dorénavant du jour d'aujourd'hui *, bah ce sera l'inverse...
* J'ai commis 5 fautes en une ligne.
Vous pouvez dégainer vos impressions d'écran.
'Sont étonnants, les animaux.
J'en ai connu un dans ma jeunesse qui n'a jamais su boire comme tous les autres.
C'était, comment dire, le "chat-de-maison" d'une grand-tante et il ne s'abreuvait, exclusivement, qu'en trempant la patte dans la gamelle puis en se la léchant.
Par la force des choses, pour étancher sa soif il devait ainsi répéter l'opération des minutes entières : jamais personne ne l'a vu boire autrement pendant toute sa vie.
C'était un spectacle à lui-tout-seul ce chat s'abreuvant : il contribua au grand nombre de visites faites à la grand-tante par les gamins de l'école voisine


le reverend

Le chien de la maison, un beau berger allemand sympa qui a été élevé parmi les chevaux donc, marche au trot quand il cavale pas.
ça fait bizarre...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

cyar



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C'est vrai en + que la démarche des berger prête déjà, d'origine, à une 'tite confusion des genres quand ils accélèrent un peu le pas

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T'étais pas au moulin-de-Giez, des fois, Rev' ??
((Question authentique, garantie sans jeu-de-mots, spa la peine de chercher))...

le reverend

Nope, vers Fontainebleau
Suite aux inondations de l'an dernier, on n'a plus de lits dans la baraque
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

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Oui, j'ai suivi ce que tu en as dit et photographié, l'ampli "rincé" et toussa...
Navré, vraiment.
Je pensais pas que c'était en rapport avec cette histoire; excuse, Rev'...

JohnnyG

il y a un mois j'ai passé une nuit dans un gite qui fait haras avec école d'équitation et tout.
Le chien de la maison, un beau berger allemand sympa qui a été élevé parmi les chevaux donc, marche au trot quand il cavale pas.
ça fait bizarre...
D'autant que meme pour les chevaux, le trot est une maniere de marcher qui n'est pas naturelle et que l'eleveur apprends a ses animaux.

cyar

Dans les courses hippiques de trot, il arrive fréquemment que le cheval reprenne l'allure du galop, on dit alors que le cheval est à la faute, il est "distancé" par les commissaires de courses et donc éliminé de la course.

No Øne

S*ck my duck !

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Elle y retrouve des gens de sa famille et des amis de celle-ci.
Certains qu'elle connaît vaguement, d'autres pas du tout.
Dans sa famille, il y a "Marraine", comme tout le monde l'appelle. Elle n'a jamais aimé son prénom, Georgette. Description brève du personnage que je connais depuis : une adorable et fière dame de 90 ans, toujours alerte sur ses deux jambes, l'esprit vif, maquillée habilement et habillée class'. Trait de caractère : pince-sans-rire à la répartie assassine.
Et côté "amis", une pimbêche plutôt mince, connue principalement des innombrables commères des environs. 70 ou 75 balais, Bien évidemment gaffeuse à souhaits dans les "grandes" circonstances.
C'est celle-ci qui interpelle la "Marraine" qu'elle vient de reconnaître dans le monde qui attend le convoi sur le parvis de l'église.
Elle vient donc vers elle et le court échange qui a lieu est celui-ci :
-"Georgeeeeette ! dit, radieuse, la morue... "Mais ça fait des années que je ne t'ai pas vue ! Dis-donc tu n'as pas changé... mais qu'est-ce que t'as grossi !
-Réponse fusante et sans rictus : "Ah ben toi non plus t'as pas changé, t'es toujours aussi conne !

Tarataya


Ta Gueule!
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