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Sujet Le pub du vin

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Sujet de la discussion Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
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un bandol rosé ... en pure aveugle et servi chambré, ça devient un joli rouge léger et plein d'allant avec des tanins bien fondus ... servi bien froid ça passe pour un blanc pas trop vif avec pas mal de caractère, à température normale ça s'identifie bien mais au final ça fait passer le dégustateur aguerri pour une buse icon_mrgreen.gif

 

N.B. quand on se confronte régulièrement à des dégustations à l'aveugle ou pire, à l'aveugle avec vins doublés dans les séries, on se calme un grand coup sur ses qualités de dégustateurs et sur la soi disant compréhension de ce que l'on boit. C'est un peu pour ça que les affirmations péremptoires sur le vin me gonflent.

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ooups, j'oublie le plus important: icon_boire.gif

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Citation de kravatorf :
N.B. quand on se confronte régulièrement à des dégustations à l'aveugle ou pire, à l'aveugle avec vins doublés dans les séries, on se calme un grand coup sur ses qualités de dégustateurs et sur la soi disant compréhension de ce que l'on boit. C'est un peu pour ça que les affirmations péremptoires sur le vin me gonflent.

Pour en avoir discuté avec des gens qui s'y connaissent infiniment plus que moi, et à priori bons dégustateurs dans l'absolu, je peux témoigner qu'ils tiennent le même langage que Kravatorf !

C'est rigolotement mis en images dans la BD "Mimi, Fifi, Glouglou".
Plus marrante, mais moins belle que "Chroniques de la vigne". :oops2:


Dans un bouquin, ils évoquent le "Rosé des Riceys" de Morel père&fils, pinot noir élaboré en champagne, en écrivant : "un équilibre entre la fraîcheur et la gourmandise tel, qu'on a le sentiment de boire à la fois un grand vin blanc et un grand pinot noir".

[ Dernière édition du message le 07/11/2014 à 19:00:41 ]

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Citation de Dr :
Merci krava.

J-skel, ne laisse pas la youtite s'emparer de ton corps !


Non du tout c'est juste que je suis surpris.
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Mouais le Bandol rosé ou le Bouzy rouge sont des vins un peu à part qu'on peut confondre avec d'autres de couleur différente, mais c'est plus l'exception que la règle amha.

On peut ptet prendre un Sancerre rouge servi frais pour un rosé, également.

 

M'enfin là pour moi on est par sa démarche de dégustation en aveugle dans le registre de l'idiophile qui va passer son temps à écouter son matos et pas écouter sa musique : du vin c'est fait pour être apprécié, pas pour être dégusté en aveugle.

 

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Je pense qu'il faut le voir juste comme une expérience, entre amusante et instructive. Justement ça rappelle que nos sens ne sont pas des instruments de mesure constants et infaillibles.
Il n'y a pas plus de "bouche d'or" que "d'oreilles d'or", et les idiophiles feraient bien d'en prendre de la graine !

Et sans cacher la couleur du vin, une dégustation sans connaître les bouteilles peut aider à se concentrer sur le goût, sans se laisser influencer par l'étiquette.

Il y a aussi des gens pour lesquels identifier un vin est devenu un défi, un jeu = les compétitions de dégustation.

Mais pour moi c'est comme pour toi : le but est de l'apprécier, d'en tirer du plaisir. Simplement.

[ Dernière édition du message le 08/11/2014 à 11:52:13 ]

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une petite dégustation à l'aveugle de temps en temps c'est rigolo, ça force à se concentrer sur son ressenti, ça révèle à quel point on fonctionne avec des a priori et autres archétypes en dégustation "normale" et in fine ça rend prudent sur les tombereaux de stupidités / banalités qu'on raconte habituellement sur le vin

autrement on est bien d'accord, le vin c'est fait pour être bu

 

truc facile à reproduire pour révéler à quel point on est influençable: il suffit qu'un des participants à une dégustation (s'il a une réputation "connaisseur" c'est encore plus flagrant) dise "clémentine" et hop, tout le monde va trouver un petit gout de clémentine au vin qu'il goute (même si l'aveugle implique que chacun goute un vin différent à ce moment là)

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Citation :

une petite dégustation à l'aveugle de temps en temps c'est rigolo, ça force à se concentrer sur son ressenti, ça révèle à quel point on fonctionne avec des a priori et autres archétypes en dégustation "normale" et in fine ça rend prudent sur les tombereaux de stupidités / banalités qu'on raconte habituellement sur le vin

 Toutafé, je voulais juste dire qu'il faut pas pousser le truc jusqu'à par ex déguster le vin dans des verres opaques, ce qui pour moi relève de la forfaiture : la vision du vin dans le verre participant amha au plaisir de dégustation.

 

Sinon : là je vais à un salon de vignerons indépendant des vins de Bourgogne et Beaujolais, en fait toute une ribambelle de producteurs (genre 200) se retrouvent pour faire gouter et vendre au public leur production.

On peut picoler à loisir et se mettre une bonne ronflée au Corton Charlemagne aux frais de la princesse. Pis dénicher des vins pas trop cher et plutôt sur le fruit, chose pas facile à trouver, perso c'est là que j'achète 70% de ma cargaison de pinard annuelle, soit 4598 hectolitres.

Y a pas de super grands crus, disons que le top est donc les Charlemagne, 100€ max. Beaucoup de vins moyenne gamme, entre 12 et 20€, souvent de qualité excpetionnelle et tous totalement différents les uns des autres.

 

En fait, je conseille à tosu de se rendre dans ce salon (qui fait la plupart des grandes villes de province du nord de la Loire et Paris) : on se rend compte de l'importance primordiale du terroir et du millésime dans les vins de Bourgogne bien faits. (et également d'excellents beaujolais, de rapport Q/P qui fait plaiz')

Là en revanche, ça va donc être les vins 2013 qui seront à l'honneur, ça risque de pas être bien glorieux.

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Ca ne propose pas que des millésimes 2013 au salon des vignerons indépendants? Je compte faire celui de Paris dans 3 semaines...
350

Ha bah aucune idée, je suppose que oui, mais j'en dirais plus en en revenant...

Disons que les années précédentes et hors exceptions (comme certains grands crus devant impéartivement avoir une garde de 2 ou 3 ans) ils présentaient toujours les derniers millésimes mis en bouteilles.

 

Si ça te tente, et sous réserve que t'aies pas toi-même tes habitudes, je pourrai te donner quelques noms de stands où j'ai acheté du pinard : les premiers années je goutais tout, le truc c'est qu'il y a ptet 180 stands, à 10 fonds de verre/stand, y arrive un moment où le radar ne fonctionne plus et où on commence à donner du gîte à babord.