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Le pub du vin

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Sujet de la discussion Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Myspace - My Boots - My Home
Don't let this motherfucker go....
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1101
Oui, là ils anticipent. Mais le réchauffement va manifestement rendre possible d'exploiter des vignes dans des endroits "trop froids" auparavant ; et en même temps il rend plus difficile l'exploitation notamment en France.
Mais "plus difficile" est très différent de "impossible" !
1102
Très agréable surprise : je suis présentemment en train de siffler un st émilion grand cru, dont je croyais que c'était une boutanche générique de basse qualité, profitant du terroir pour faire de la pisse d'âne vendue à prix d'or.

hé ben que dalle ! Ca explose dans la bouche, la finale est longue comme un film art et essai français, aucun faux arôme de bois pour cacher le fait que le vin est dégueulasse et issu de gros rendements : on est sur du pur bon pinard, très bien fait à partir de vignes bien tenues.
Par contre, je pense que je serais totalement incapable de différencier en dégustation aveugle ce vin d'un Pessac Léognan bien né, genre Larrivet Haut brion, à la différence d'un margaux, pourtant juste à côté et pas en face de la Gironde, mais totalement différent (idem pour les pomerol, que je trouve semblables aux pessac).

c'est un chateau du val d'or 2012. Le voltage est assez élevé toutefois, 13.5°, ce qui est beaucoup pour un bordeaux, surtout pour une année lambda comme 2012.
1103
1104
En revanche je me souviens absolument pas l'avoir achetée cette bouteille, ça se trouve on me l'a offerte ou je l'ai choppée un jour de folie, et c'est une boutanche à 200€.
Bon, je la comparerais donc aux pessac bien foutus, genre carbonnieux/larrivet haut brion, allez, si elle est en dessous de 25€ j'en commande 5 caisses.
1105
Bon après vérif' sur les internets, c'est bon je peux en acheter 5 caisses, elle est à moins de 15€. :laporte d'honneur:
1106
:-D


Demain soir je vais à une verticale de Pontet-Canet (2011 à 82), j'espère que ça tiendra ses promesses.

Là je goûte un Gevrey-Chambertin, domaine Chanson. Dans le genre Bourgogne sur le fruit, c'est une valeur sûre. Et j'enchaîne avec le vin corse, Granit du domaine Vaccelli, un peu le même genre, j'adore aussi.

[ Dernière édition du message le 08/06/2017 à 20:26:29 ]

1107
Citation :
Bourgogne sur le fruit


pour moi c'est un pléonasme, je n'imagine pas un bourgogne autrement.
Bon, c'est aussi pour ça que ça coute une blinde (le vin dont je viens de parler, en gamme de qualité similaire, c'est facile 45€, contre là "seulement" 15€...), ça dépend de tout un tas de facteurs, dont surtout le climat....A Bordeaux, sans dire qu'il fait le même temps toute l'année toutes les années, c'est quand même moins ingrat qu'à Dijon.

Encore que cette année, niveau climat, Dijon=Bordeaux=Alger.
1108
Citation :
Encore que cette année, niveau climat, Dijon=Bordeaux=Alger.

:-D
On va avoir de l'Espagnol et du Libanais à 17° !


Citation :
pour moi c'est un pléonasme, je n'imagine pas un bourgogne autrement.

Oui c'est le plus typique. Et c'est aussi ce que je préfère. Mais notamment sur les Pommard, ça peut aller vers plus de tanins.

À l'opposé il y en a avec davantage d'acidité, nature, macération carbonique, comme Claire Naudin ou Prieuré Roch. J'aime beaucoup aussi (tant que c'est pas trop acide ni trop riche en CO2, les deux étant liés ; et ce n'est pas le cas de ces deux là).

[ Dernière édition du message le 08/06/2017 à 21:04:19 ]

1109
Citation :
à 17° !


je crois, sans en être sûr, que la limite pour du vin, étant donc la transformation intégrale de jus de raisin sans rajout (bon, on peut rajouter des sulfites, de l'oeuf (si si), d'autres machins, mais pas de l'éthanol, ou même de l'eau), est de 16°, et qu'il soit impossible biologiquement de monter plus haut.

mais ça se trouve jme plante comme une buse, en tout cas je n'ai jamais vu aucun vin supérieur à 15.5 (et même là, je crois que c'étaient des vins du rhône, de 2003, année de magistrale canicule).
1110
À ma connaissance la législation française impose qu'un vin fasse 15° maxi. Avec une marge d'erreur de 0,5° maxi. Possible que les levures crèvent à partir de 16°. Donc même s'il reste du sucre, ben il restera en sucre.

Après je disais ça pouetement plutôt que doctoralement.

[ Dernière édition du message le 08/06/2017 à 21:20:45 ]

1111
Citation :
À ma connaissance la législation française impose qu'un vin fasse 15° maxi.


oui et non, par ex, il est interdit qu'un vin d'alsace, bourgogne mais même bordeaux fasse 15°. Certaines années le level max est relevé, mais sauf gigantesque erreur de ma part jamais on n'a autorisé un AOC bourgogne à faire 15°.
En 2003, en Alsace la limite avait été de 14, record à battre.
Et dans des vins de la vallée du rhône et de provence, la limite est de 15.5°, j'ai déjà bu un Hermitage à 15.5°.

Mais j'avoue encore une fois ignorer si c'est une limite de principe destinée à préserver l'identité des vins français (et là dessus y a quand même eu un boulot incroyable et inexistant à ce niveau de respect du terroir n'importe où ailleurs, et ici ça dure depuis bientôt 200 ans, cocorico !) ; ou si de toute façon la limite physique de 16° est infranchissable avec du pur jus de raison.
1112
Ça m'étonne que tu aies vu des étiquettes à 15,5° car j'ai toujours entendu dire que c'est interdit. Par contre que des bouteilles indiquées à 14,5 ou 15 fassent en réalité un degré de plus, ça c'est assez possible (en côte du Rhône méridional, particulièrement).
1113
Mouais là tu me poses le doute, ça se trouve c'était 15, en tout cas je suis absolument certain du chiffre 15, qui m'avait marqué car extrêmement rare.
1114
Effectivement. Généralement ils mettent 14,5 en trichant de plus de 0,5 mais pour ménager les esprits, comme tu le soulignes. :-D
1115
Citation :
Après je disais pouetement plutôt que doctoralement

Quoi, Pouet ment?

Chaude recommandation:
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[ Dernière édition du message le 08/06/2017 à 22:09:47 ]

1116
Rhââââ le rouge d'alsace, quand il est bien fait (c'est du pinot noir, comme en bourgogne, mais avec un climat plus difficile, plus froid en hiver, plus chaud en été), c'est totalement WTF.
En champagne j'avais retrouvé ce niveau de typicité/qualité (me souviens plus du nom de l'AOC en rouge non effervescent de champagne, pinot noir aussi), mais à des prix honteux.
1117
Rouge d'Ottrott, je suis partagé entre moyen et peut être, de tout ce qu'on m'a servi j'en ai apprécié peut être un ou deux, mon expérience des rouges d'Ottrott s’étale sur plusieurs années.

Au départ c'était un vin de pèlerin, Ottrott est sur le chemin qui mène au couvent du Mont sainte Odile, bien que le couvent soit encore très fréquenté les pèlerins préfèrent aujourd'hui se promener sur le mur païen qui encercle le couvent, il aime aussi faire un petit passage au château de Dreisten et autre sites remarquables du lieu, disons que les elfes et les fées ont aujourd'hui autant voir plus d'attrait que la source d'eau bénite du couvent.

Il fut un temps ou le rouge d'Ottrott bien que disponible en toutes petites quantités se vendait aussi bien qu'un bidon de cinq litre d'eau miraculeuse de Lourdes, et puis se fût la désuétude si ce n'est la quasi disparition du rouge d'Ottrott pour une raison que j'ignore, enfin je pense simplement que le développement et la qualité des Pinot noir dans le reste de l'Alsace a contribué à effacer celui d'Ottrott, de plus du mode de consommation et la clientèle qui a changé.

C'est que récemment que le rouge d'Ottrott a été relancé et la superficie du vignoble étendu, il est remis en avant dans les restaurants du coin, les viticulteurs ont remis en place la signalisation et l'affichage mais il reste du vieux là dedans, le machin qui ressemble plus à un mauvais rosé qu'à un excellent pinot noir.

Rouge d'Ottrott il faut vraiment avoir une référence, entre un rouge d'Ottrott que je ne connais pas et un pinot noir d'alsace que je ne connais pas, je choisi le pinot noir d'Alsace que je ne connais pas...
1118
oui ben celui-là il est très bon, tu peux y aller.

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


Citation :
de plus du mode de consommation et la clientèle qui a changé.

? Les gens le boivent plus par la bouche?

x
Hors sujet :
pardon je trolle éhontément, mais ce genre de phrase délicieuse m'interroge.

[ Dernière édition du message le 08/06/2017 à 23:31:42 ]

1119
Citation :
une petite touche "kérosée

Le côté "hydrocarbures", normalement c'est dans le riesling, pas dans le pinot noir. :oops2:
1120
Citation :
? Les gens le boivent plus par la bouche?


Je veux dire qu'avant ils le buvaient directement à la source pour pas dire au tonneau, maintenant ils achètent des bouteilles qu'ils emmènent chez eux.
1121
Pour montrer que je trolle pas (trop): c'est un pif qui n'en met pas "plein la bouche" à la première gorgée, mais une très agréable sensation, qui reste, touche fruitée. C'est pour ça qu'il est super avec des viandes bien goûtus, car il s'impose pas, mais accompagne très bien. Tu te rends compte qu'il est très bon en fin de repas quasiment.


Donc, niveau ADSR:
Attaque molle
Decacy pas trop prononcé mais présent
Sustain et Realease délicieux.
Une LFO sur 2Hz

EDIT: ok, Silos. Mais ramener des bouteilles empêche pas de s'en jeter un petit sur place au relais de la Schliff :-p

[ Dernière édition du message le 08/06/2017 à 23:44:29 ]

1122
Citation :
EDIT: ok, Silos. Mais ramener des bouteilles empêche pas de s'en jeter un petit sur place au relais de la Schliff :-p


Bah, sur place je pense qu'on a mieux qu'à trente bornes où à la carte des vins on te met un rouge d'Ottrott au prix d'un excellent pinot noir alors qu'il ne vaut pas plus que le demi de pinot servi au plat du jour. :oops2:
1123
Citation :
(et là dessus y a quand même eu un boulot incroyable et inexistant à ce niveau de respect du terroir n'importe où ailleurs, et ici ça dure depuis bientôt 200 ans, cocorico !)

J'ai cru entendre que les italiens étaient pas mal niveau AOC rigoriste à l'extrême.
1124
Pas mal la métaphore adsr de 67
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