Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Le pub du vin

  • 1 603 réponses
  • 79 participants
  • 76 087 vues
  • 45 followers
Sujet de la discussion Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Myspace - My Boots - My Home
Don't let this motherfucker go....
Afficher le sujet de la discussion
1076
Pas goûté mais étiquette marrante et locale :

gzctqzm.jpg

Les Frontons flingueurs, par Philippe et Diane Cauvin.

[ Dernière édition du message le 25/02/2017 à 13:36:30 ]

1077
:bravo:
1078

bu récemment: hermitage blanc de Chave, 2010.

... et sans surprise c'est un sommet quoiqu'un peu jeune... (après, le prix justifié ou pas c'est une autre histoire)

un modèle de minéralité parfaitement intégrée et cet effet toujours saisissant avec un grand hermitage blanc: un vin à la fois incroyablement puissant, vif et d'une grande douceur

 

1079
Ha ouais le prix pique pas mal...J'ai bu des Delas (merde j'ai un doute, je sais plus, je sais plus si c'était Guigal ou Delas, jme soiuviens juste que c'était une cuvée appelée Marquise de la Tourette, le nom m'était resté), dans les 70€; et déjà totalement prodigieux.
En terme de qualité, les seuls autres de ce niveau que j'ai gouté étaient des Corton Charlemagne, de prix égal d'ailleurs.
D'ailleurs pour moi c'est le limite ultra maxi haute que je mettrais dans un vin, au delà ça me semble pas objectivement justifié.
Par ex, celui chez qui j'achète parfosi du Corton, a une superficie totale de...0.3 hectare, donc bon niveau volume de production c'est pas vraiment un cru du médoc...
1080

marquise de la tourette c'est la cuvée de Delas avant la "reconstruction" du domaine il y a qq années. aujourd'hui c'est le "domaine des tourettes"

en hermitage blanc c'est très bien mais un ton nettement en dessous du "ex voto" de guigal, de Chave ou des grandes cuvées de chapoutier.

au moins les prix élevés sur hermitage ou corton charlemagne se justifient en partie par les faibles volumes de prod en regard de la demande

1081
Celui-là est pas mal niveau étiquette originale
1898899.jpg
A base de cépage grolleau. J'ai gouté, c'est sur l'acidité et la fraicheur comme j'aime, pas cher en plus.
1082
1083
Moi hier soir j'étais à une verticale de rouge de Bandol, domaine Pibarnon, 2012, 2010, 2008, 2007, 2004, 2000, 1998, 1990.

Le "cru courant" est 2012, à 32€, et le moins qu'on puisse dire c'est que ça se garde bien. Et aussi que c'est nécessaire.

Mes préférés : 2004, 2007, 2008.

2008 (millésime délicat) très animal, puissant, donc bien sur un plat goutu.
2004 (grand millésime) assez délicat ! Donc plutôt viande blanche, volaille, voire apéro.
2007 (beau millésime) probablement moins préféré, fleurs séchées, garrigue, super élégant ; entre les deux en termes de puissance.
Tous les trois très longs en bouche.

1990 nez pas forcément engageant (animal mal en point) pour une bouche... délicate et fruitée ! Surprenant. Mais nettement moins long que les autres.
1998 (millésime très solaire) nez très animal, bouche un peu vin cuit. Bien mais moins long que 4, 7 8.

2000 très fin, arômes de garrigue, plutôt délicat.

2010 (grand millésime) tanins déjà fins, mais à garder
2012 jeune ! puissant mais avec de la fraîcheur.


Deux autres trucs surprenants :
Un Gigondas bien fruité et assez souple : domaine du Cayron, 2012, Michel Faraud et filles
Un Bordeaux avec des tanins très fins (et plutôt longs) : château Magence 2009, AOC Graves.

J'avais apporté une bouteille qu'on a bue à l'apéro : demi-sec, 8,5° mais avec de beaux goûts d'agrumes et pas mal d'acidité : Egon-Müller, Kabinett (Riesling allemand).

Les photos :

[ Dernière édition du message le 27/02/2017 à 14:39:49 ]

1084
Bon et puis maintenant c'est Chili versus Argentine. :oops2:

WVpLLDa.jpg

[ Dernière édition du message le 27/02/2017 à 14:41:46 ]

1085

en rouge, une bouteille est nettement sortie du lot ces dernieres semaines: cornas "les ruchets" 2001 de Jean Luc Colombo

un modèle d'équilibre dans un registre puissant, dense, sans lourdeur. nez sur les fruits noirs et les fleurs avec un peu d'épices (poivre, muscade), des notes empyreumatiques discrètes. en bouche on retrouve tout ça avec des saveurs un peu plus évoluées (une note de rancio, qq fruits secs, une pointe de cacao...) une puissance et une richesse hors normes, et une finale longue, fraiche avec une petite note d'orange.

Parfaitement à son aise à table (daube avec qq champignons à la place des olives, kougelhopf à la truffe, plateau de fromages pas spécialement adaptés a priori)

mon seul souci est de ne plus en avoir :)

à noter en champagne la cuvée "platine" de Nicolas Maillard (extra brut) avec quelques années en cave. c'est remarquable de fraicheur et de profondeur: très apéritif et avec assez de fond pour s'accorder avec un gravlax de saumon dans une présentation corsée (poivre et thé fumé pour la préparation, servi sur toast de pain de seigle roti + sauce gravlax)

1086
Citation de dana12 :
Cuisiner avec du vin de paille, faut vraiment qu ça vaille le coup, vu les tarifs du breuvage.
en revanche, hier, j'ai bu en apéritif (après une bonne grimpette à vélo), un vin de cépage : Gros et petit manseng, maison UBY, qui mérite l’appellation (une fine appellation) "légèrement liquoreux". C'est fruité, doux mais ça reste suffisamment acide pour garder un côté sauvage. et je pense que le prix doit être correct, si on veut cuisiner avec (je le verrais bien avec des coquilles St Jacques aux pamplemousses icon_bave.gif)

Citation de dana12 :
icon_wink.gif

Et accessoirement tu connais ce vin dont je parle ? (on ferait peut-être mieux d'en parler dans le forum idoine)

Je ne l'ai pas goûté, mais je sais qu'il a été sélectionné par un caviste en lequel j'ai toute confiance, notamment leurs cubis.
Donc certainement bien, et de bon rapport qualité / prix.
1087
Merci pour cette info.
Je l'ai goûté dans des conditions un peu spéciales, pas prêt pour une dégustation, et je l'ai trouvé pas mal du tout.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

1088
Moi je suis amateur, et je connais suffisamment de fins connaisseurs pour ne pas pouvoir avoir la prétention d'en être un ! :-D
1089

j'ai croisé la gamme uby récemment: dans la catégorie "petit vin sans prétention et sans prise de tête à pas cher (5 - 9€)" c'est très bien (et pour cuisiner c'est parfait)

1090
C'est bien ce que j'en ai pensé aussi icon_wink.gif

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

1091
Citation :
Les champagnes Taittinger plantent leurs ceps en Angleterre
Bousculée par la concurrence et le réchauffement climatique, la maison rémoise explore de nouvelles latitudes pour produire des vins effervescents.


https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/05/10/les-champagnes-taittinger-plantent-leurs-ceps-en-angleterre_5125189_3244.html


Citation :
La fraîcheur sans le gel

Les coteaux sur lesquels sont plantés les premiers ceps sont principalement orientés au sud-est et bénéficient d’un soleil, quand celui-ci daigne se montrer, matinal. Ils se situent entre 50 et 100 mètres au-dessus du niveau de la mer et sont suffisamment éloignés de cette dernière pour éviter les tempêtes de l’Atlantique qui remontent la Manche, tout en évitant les gelées printanières. Celles-ci affectent grandement une partie des vignobles français ce printemps. « 30 % de nos vignes ont gelé cette année, un phénomène dû en partie au changement climatique, explique M. Le Sueur. Avec le réchauffement, le débourrement [le moment où le bourgeon se développe et laisse apparaître la bourre, une sorte de duvet] commence plus tôt, la vigne est plus exposée et, en cas de gel, les dégâts sont plus importants. »
1092
Si les Floyd et les Stone sont venus enregistrer un album chez nous, je vois pas pourquoi on irait pas planter du pinard en Angleterre.:oops2:
1093
les vignerons champenois et leurs grosses bagnoles. Ils paient par là où ils pêchent

Non je ne mettrai pas de pull

1094
Si la punition était thématique avec la faute, ils devraient souffrir de combustion spontanée, pour trop grand usage de souffre dans leur vin de merde.
1095
Sinon, plus sérieusement, j'ai eu l'occasion de discuter le bout de gras y a 15j avec des producteurs bourguignons chez qui j'achète mon pinard, le millésime 2017 s'annonce très problématique en terme de quantité, pour eux on s'achemine vers un millésime type 2003 : hiver très sec, mais douceur trop précoce, et situation de sécheresse préoccupante dès le mois de mars.
Si comme en 2003 ça se confirme ensuite par une totale canicule commençant en juillet, ça donnera un vin très chargé en alcool, manquant de tanins, et surtout une quantité incroyablement réduite.
Le bon côté, c'est que ça donne un millésime prêt à boire, c'est comme si le vin mis en bouteilles l'avait été 10 ans plus tôt.

Et parler de réchauffement climatique (quant à son impact direct sur la vigne) semble être de la branlette. Si effectivement cette année s'annonce pas top (en terme de quantité de raisin récolté, pas en terme de qualité, qui reste délicate à prévoir), ça fait suite à 2 années exceptionnelles en terme de quantité et qualité.
Si les vins de Bordeaux sont moins sujets au climat, de part justement le fait que le climat lui même soit clément, et par la résistance des cépages utilisés, en Bourgogne et Champagne, avec les pinot et chardonnay + aléas climatiques importants, c'est toujours un peu la loterie et ça date pas d'hier, c'est d'ailleurs ce pourquoi ces vins sont si particuliers et intéressants.

Bref, le type qui dit qu'il délocalise sa production en Angleterre sans trembler des genoux, je lui tire mon chapeau.

[ Dernière édition du message le 13/05/2017 à 11:23:09 ]

1096
Avec le Brexit, c'est un coup à ce que le Champagne prenne une claque monumentale au niveau de tarifs...

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

1097
Ben au niveau "quantité de production", cette année beaucoup de vignes ont été ravagées par le gel.

Plus exactement : il n'est pas anormal d'avoir des gelées à cette période, mais le fait qu'il a fait doux assez tôt a fait sortir les bourgeons (débourrage) plus tôt que habituellement, or ce débourrage les rend plus sensibles au gel, d'où d'énormes pertes, et partout en France, jusqu'à Bordeaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Débourrement#D.C3.A9bourrement_en_viticulture
1098
je ne nie pas que cette année puisse être problématique, mais qu'une année à problème ne signifie pas qu'il faut implanter les vignes en Angleterre et aux Pays Bas.
Les viticulteurs sont avant tout des cul terreux, cul terreux qui ont souvent les mêmes revendications : ça gueule les mauvaises années, mais ça va pas chanter en place publique les bonnes années.
En l'espèce, les 2 dernières années ont été exceptionnelles, de manière générale, sur les 17 années du nouveau siècle, 2003 a été une misérable année niveau quantité (mais élevée en qualité), 2013 nulle en quantité comme qualité (et là c'est parcequ'il a plu et fait trop froid, bref rien à voir avec un réchauffement climatique), globalement les autres années ont été du bon à l'exceptionnel.
1099
Citation :
je ne nie pas que cette année puisse être problématique, mais qu'une année à problème ne signifie pas qu'il faut implanter les vignes en Angleterre et aux Pays Bas.

Ce n'est pas dû seulement aux 2 dernières années hein ! Juste la tendance générale du réchauffement climatique. Ça se voit notamment sur le taux d'alcool et les dates des vendanges depuis une trentaine d'années :

https://www.google.fr/search?q=vigne+rechauffement+climatique
1100
On s'est mal compris. je remets évidemment pas en doute le réchauffement climatique, je me borne juste à dire qu'on peut ptet attendre avant d'implanter le pinard en Ecosse.