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Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?

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Sujet de la discussion Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...

Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.

Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?

En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...

La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.

La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.

Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...

Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...

Et vous alors ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Juste, c'est quel genre de stage ? combien de temps ? quel niveau d'études ?

Parce qu'entre le stage de 3eme, le stage de découverte d'une entreprise à bac +1, le stage de fin de DUT et le PFE de 6 mois d'école d'ingé, c'est pas la même partout. En gros si c'est pas long, et pas un gros coeff, tu t'en branles un peu, observe, apprends. Si c'est 6 mois, et ça valide ton bac+5, là, c'est plus chaud.

 

Il est aussi possible que le chef sache pertinemment que les anciens font "n'importe quoi". Et l'intérêt de prendre un stagiaire tout frais sortie de l'école, c'est qu'il à quelques "bonnes pratiques" et ne fait pas tout dans la routine. ça peut permettre de "réveiller" un peu l'équipe, de leur (re)faire découvrir des méthodes.

 

Au pire, prochaine fois, tu joue au con, et si t'as 2 versions contradictoire tu va redemander. T'auras peut être l'air d'un gland, mais en même temps t'auras l'air du gars qui ne veut pas se gourrer. Puis si t'as déjà fait une bourde, le chef préferera surement que tu lui redemande, plutôt que d'ocher la tête genre t'as compris, pour faire n'importe quoi après.

 

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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Sûr moi j'dis.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

393
Citation :
Au pire, prochaine fois, tu joue au con, et si t'as 2 versions contradictoire tu va redemander. T'auras peut être l'air d'un gland, mais en même temps t'auras l'air du gars qui ne veut pas se gourrer. Puis si t'as déjà fait une bourde, le chef préferera surement que tu lui redemande, plutôt que d'ocher la tête genre t'as compris, pour faire n'importe quoi après.

Une technique à toute épreuve dans un premier temps. Après il faut savoir prendre des risques et confiance en soi...
394

C'est un stage de maçonnerie dans le cadre d'une formation AFPA. Ça compte pas pour le  diplôme final mais j'aimerais bien qu'une fois la formation terminée, ils me rappellent pour bosser chez eux..

Citation :

plutôt que d'ocher la tête genre t'as compris, pour faire n'importe quoi après.

C'est exactement ce que j'ai fait... facepalm

 

J'ai revu le chef ce matin. J'en ai pas reparlé et j'ai repris le boulot là ou j'en était. Et basta. S'il m'en reparle un jour, je lui expliquerai ce qui s'est passé. A froid, c'est plus simple.

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Oui, c'est plus sage que d'en parler sur le vif, au risque de part et d'autre de s'emporter...
Et puis, ne t'en fais pas, au vu de ta position de "stagiaire AFPA", ton patron serait vraiment idiot de te confier des responsabilités telles dès le 2ème jour. A mon avis, sur le coup, ça a du bien l'arranger d'avoir un "responsable bouc-émissaire" pour justifier de la bourde, qu'importe l'origine. Ne soit pas dupe, je pense que ton savoir sur la vérité de la situation te met potentiellement en position de force. Après, le fait que tu aies acquiescé la tête basse pourra être apprécié, les "chefs" aiment bien avoir des personnes dociles -en apparence, inutile d'en faire trop! :-D - sous leurs ordres.
Revenir sur la situation pourrait briser l'illusion. Si tu penses que cela peut t'ouvrir des portes, n'en dit rien, et laisse une forme de complicité s'installer...
Si tu penses que ça risque de te retomber dessus, parles-en avant que ton boss ne fasse un quelconque rapport de stage. Il ne s'agirait pas que tu sois mal vu par l'AFPA...
Allez, courage!
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+1.
et t'es sur que tu veux bosser dans une boite qui emploie des gens en intérim depuis plus de 10 ans?

[ Dernière édition du message le 15/02/2012 à 23:29:29 ]

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@urbankoala

j'en prend note.

 

@ Seth Gr.

ça me fait pas rêver mais dans 1 mois j'aurais fini ma formation et j'ai plus d'alloc chômage, walou, nada. Va falloir que je bosse direct et cette boite est le chemin le plus court. Ça ira pour commencer, le temps de me faire la main et de trouver mieux.

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ok, je vois.:bravo2:
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Bon... check... tous les lundi matins, c'est la même chose : j'ouvre ma boite mail pour lire les tacles envoyés par mon "chef" pendant le week end.
Ça fait plus d'un an que je dois supporter ce tr.. du c.., et là, avec un peu de recul sur la période passée, je pense que je vis un épisode de dépression légère.
J'ai multiplié les activités perso pour tenter (inconsciemment) d'enrayer le processus, mais rien n'y fait, et pour cause : que je le veuille ou non, je passe une grosse partie de mon temps au travail.

Du coup, j'avais déjà embrayé pour demander une mobilité interne (une mutation, quoi, heureusement c'est un truc qui est reconnu et favorisé dans ma boite), mais là, je pense que ça prend un caractère d'urgence personnelle, parce que ma santé va finir par en prendre un coup (signe extérieur : je prends du poids, doucement, mais sûrement. Forcément, la pause déjeuner est le seul moment agréable de la journée)

Je vous raconterai si j'arrive à faire évoluer tout ça.

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

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Tu peux être plus précis ?

Non parce que ça ressemble à du harcèlement moral ton truc là...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier