Philosophie sur le zinc !
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Anonyme
Philosophie sur le zinc !
Patron, vous m’en remettez-une, siouplaît…
Tu kiffes cogiter sur des questions dont la plupart des gens se foutent, sache que tu n’es pas seul au monde…
Tu mates sur ARTE les émissions de Raphaël Enthoven… tu es abonné à Sciences humaines, Philosophie magazine, ou Esprit, voire les trois,
T’aimes les sciences humaines : la sociologie, la psychologie - voire la psychologie sociale,la philosophie des sciences, l’art, la comparaison des systèmes culturels, la spiritualité,
Ma philosophie d'Amel Bent est le morceau qui arrive en premier sur ta playlist,
Tu passes ton bac,
Que tu sois camusien ou sartien,
Prends une chaise et un verre ….
[ Dernière édition du message le 16/11/2013 à 12:54:42 ]
Anonyme
très sensible à l'idée que la mémoire se substitue largement à nos sens pour nous faire sentir les choses : une sorte de matrix qui se joue à l'intérieur de soi ! on imagine comment le cerveau arrive ainsi à combiner représentations du passé et éléments actualisés du présent. impressionnant; concernant cette vidéo - vous voyez laquelle -, la mise en scène était qd même insupportable, et j'ai à un dérapage vers le charlatanisme complet qd la religion est entrée ds le débat à la 46e minute, avec Jésus en précurseur de la physique quantique... heureusement, ça n'a pas duré. j'ai enfin mieux compris ce qu'était la physique quantique, au passage.
j'ai tout de même préféré l'exposé sur Fichte, et surtout la critique faite à Kant sur sa catégorisation phénomènes/choses en soi et le lien de cause à effet qu'il établit. je me serais volontiers retrouvé du côté de Kant sur ce coup là, mais Fichte marque un point... ça donne envie de creuser un peu plus !
étonnant de voir le renversement entre le mythe de la caverne de Platon et Kant sur la question du monde sensible. je pensais que Kant aurait été ds la continuité.
Anonyme
très sensible à l'idée que la mémoire se substitue largement à nos sens pour nous faire sentir les choses : une sorte de matrix qui se joue à l'intérieur de soi !
ça me rappelle ce bouquin que j'avais croisé dans une bibliothèque, une lecture philosophique du film
a mise en scène était qd même insupportable
Sur le tout premier doc, j'aurais bien viré les scènes et juste gardé les interventions des chercheurs.
j'ai tout de même préféré l'exposé sur Fichte
le gars est clair,je trouve... et l'humour, ça fait pas de mal.
Sinon, une conférence intéressante, je l'ai commencé, mais euh.. deux heures
"Les neurosciences ont-elles quelque chose à nous apprendre sur le réel ?"
[ Dernière édition du message le 24/11/2013 à 16:39:28 ]
Anonyme
est le plus clair sur la pensée ardue de Wittgenstein. Court et très clair, il reste pour moi la référence.
Le manifeste du cercle de Vienne, et entre autre l'article nommé " le dépassement de la métaphysique" par Rudolf Carnap est aussi très éclairant pour comprendre la démarcation entre sens et non sens.
C'est d'ailleurs particulièrement violent, j'ai l'article en pdf, si certains sont intéressés.
[ Dernière édition du message le 24/11/2013 à 18:21:53 ]
Anonyme
https://www.google.fr/#q=le+d%C3%A9passement+de+la+m%C3%A9taphysique%22+par+Rudolf+Carnap
Anonyme
oryjen
La philosophie est un mauvais usage, une maladie du langage qui engendre des pseudo-problèmes et des pseudo-propositions, des propositions dépourvues de forme logique qui ne déterminent pas un état de choses possibles, parce qu'elles pèchent contre la grammaire logique.
Malheureusement très exact, si l'on parle ici de la philosophie en tant qu'institution de la pensée. Ce n'est pas propre exclusivement à la philosophie par contre: Toute structure humaine suffisamment complexe cherche d'abord à se perpétuer elle-même, comme une sorte d'être autonome. Pour ce faire, elle génère des sortes de niches où viennent se couler tout naturellement certains esprits pantouflards, produits par ladite structure ou simplement utilisés par elle, qui n'aiment rien tant que ronronner en nourrissant sans cesse les mêmes conditionnements. Lorsqu'ils sont assez nombreux, ce qui sort de tout ceci est un corpus de paroles qui, par sa seule masse, suffit à faire office de référence. De cette position solide, on se met à jeter l'anathème sur tout ce qui pense ou parle autrement, au motif qu'il pense ou parle "mal".
Edmond Rostand a épuisé cette question dans Cyrano, avec sa tirade féroce sur le "petit grand homme dans un rond", et l'usage lâche qu'il fait de son jargon.
Aux jargonneries du jargonneur jargonnant, on voit de manière infaillible qu'il convient de passer son chemin: Celui-là n'a cure de cerner le vrai. Il ne vit que pour et par le jargon.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 24/11/2013 à 23:09:52 ]
Anonyme
Malheureusement très exact, si l'on parle ici de la philosophie en tant qu'institution de la pensée. Ce n'est pas propre exclusivement à la philosophie par contre: Toute structure humaine suffisamment complexe cherche d'abord à se perpétuer elle-même, comme une sorte d'être autonome. Pour ce faire, elle génère des sortes de niches où viennent se couler tout naturellement certains esprits pantouflards, produits par ladite structure ou simplement utilisés par elle, qui n'aiment rien tant que ronronner en nourrissant sans cesse les mêmes conditionnements.
ça, c'est très vrai pour les pseudo-philosophes, les philosophes fonctionnarisés . Des Luc Ferry, André Compte-Sponville, Finkielkraut, Bernard-Henry Levi .....me laissent assez perplexes. Entendre les vannes d'Onfray sur ces philosophes de salon, c'est assez bon.
[ Dernière édition du message le 24/11/2013 à 23:45:46 ]
oryjen
Et les pseudo-êtres humains qui se contentent de croire ce qu'ils ont lu ou entendu quelque part (y compris en eux-mêmes) pourvu que ça leur ait un instant paru bien troussé.
Oui, où va se nicher la recherche effrénée de satisfaction affective! Pauvres de nous.
Voilà peut-être un bon début de discussion philosophique, pas vrai?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
"Jette-toi dans le canal, finkiel"
Et les pseudo-êtres humains qui se contentent de croire ce qu'ils ont lu ou entendu quelque part (y compris en eux-mêmes)
Voilà peut-être un bon début de discussion philosophique, pas vrai?
Sûr.. en même temps, ça prend un temps fou de vérifier toutes ses infos.. j'écoutais un sociologue qui disait qu’aujourd’hui, bien que plus qu'avant, et de manière croissante, nous sommes noyés par les infos..
Anonyme
La zététique est définie comme « l'art du doute » par Henri Broch. La zététique est présentée comme « l'étude rationnelle des phénomènes présentés comme paranormaux, des pseudosciences et des thérapies étranges ». La zététique est destinée aux théories scientifiquement réfutables, c'est-à-dire respectant le critère de discrimination de Karl Popper (1902-1994). De fait, contrairement aux autres mouvements sceptiques, elle ne pose pas la question des religions et des croyances non réfutables. Son objectif est la mise à l'épreuve d'énoncés pourvus de sens et de nature scientifique (c'est-à-dire réfutables selon Popper) dont les explications ne semblent pouvoir se rattacher à aucune théorie communément acceptée.
[ Dernière édition du message le 25/11/2013 à 00:06:07 ]
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