Pseudo-sciences et zététique, avez vous un avis debunké ?
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Traumax

J'inaugure avec une émission appelée a entrer dans la légende de la zetetique, l'interview de jacques grimaud par la TeB :
Le rat taupe nu !

Anonyme


le reverend

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Lola Tance


Dr Pouet

Mais pour moi la science ne peut “assumer” le genre d’erreurs auxquelles tu fais référence, tout simplement parce qu’elle n’est pas en mesure de les corriger.
Je sentais bien que le débat allait être quasi-impossible.

Ce que je veux dire c’est que dans beaucoup de conversations, on ne peut pas dire « un médecin c’est pas un scientifique ». C’est quoi alors ? Un artiste ? Un charcutier ?
Par contre on peut dire qu’il faut distinguer :
- la méthode scientifique
- et les scientifiques
Et parmi les scientifiques, il y a les chercheurs, et un peu moins directement représentatifs, les industriels, les techniciens, les ingénieurs.
À partir des industriels, on commence à avoir pas mal de causes de ne pas bien respecter la méthode scientifique.
Et puis les chercheurs ne sont pas tous, tout le temps, rationnel et rigoureux. Il y a même pas mal de prix Nobel qui ont écrit de la merde, à un tel point qu’on peut se demander si ils ne se torchent pas complètement avec la méthode scientifique (mais ce n’était pas le cas quand ils ont eu leur prix).
Malgré ces égarements qui peuvent toucher tous les milieux, il n’en reste pas moins vrai que la « méthode scientifique » est le bon moyen de trouver ce qui est vrai ou pas, ce qui marche ou non. Et elle repose largement sur du bon sens, qui n’est pas réservé aux sciences ni aux scientifiques.
[ Dernière édition du message le 05/02/2019 à 11:59:39 ]

Anonyme

Et parmi les scientifiques, il y a les chercheurs, et un peu moins directement représentatifs, les industriels, les techniciens, les ingénieurs.
À partir des industriels, on commence à avoir pas mal de causes de ne pas bien respecter la méthode scientifique.
Qu’est-ce que tu appelles un chercheur, qu’est-ce que tu appelles un industriel ? Pour moi il y a des chercheurs dans l’industrie, qui font un job tout aussi similaire autant dans la démarche que dans la qualité à ceux de leurs confrères universitaires. De même il y a des techniciens et des ingénieurs de deux bords. Et comme tu le précises bien il y a des dérives même de la part des universitaires les plus renommés. Mais on est bien d’accord qu’on parle de science ici. Si on parle de santé publique, on sort du domaine de la science médicale. La santé publique repose bien évidemment sur les avancées de la science médicale, mais pas que, et de loin pas. Et la science médicale ne repose pas que sur la prescription de médicaments.

Dr Pouet

Si on parle de santé publique, on sort du domaine de la science médicale.
Dans beaucoup de débats cette distinction est trop subtile. Ça ressemble à du pinaillage de spécialiste, alors ça ne convainc pas. Pire : ça alimente et aggrave l’image de « scientifiques dans leur tour d’ivoire ».
Je ne dis pas que c’est infondé. Je dis que dans bien des cas ce n’est pas la manière convaincante de présenter les choses.
La santé publique repose bien évidemment sur les avancées de la science médicale, mais pas que, et de loin pas. Et la science médicale ne repose pas que sur la prescription de médicaments.
Tu soulignes bien les liens qu’il y a. Ce sont ces liens qui rendent difficile à percevoir la frontière entre science médicale et santé publique.

[ Dernière édition du message le 05/02/2019 à 12:31:06 ]

Anonyme

Dans beaucoup de débats cette distinction est trop subtile. Ça ressemble à du pinaillage de spécialiste, alors ça ne convainc pas. Pire : ça alimente et aggrave l’image de « scientifiques dans leur tour d’ivoire ».
Donc il faut bien changer la perception de ces questions qui sont au final des questions politiques, morales et comptables (“combien vaut la vie d’un patient” pour reprendre le titre d’un séminaire donné par NICE, l’agence britannique chargée de déterminer quel traitement est pris en compte par le NHS) et non scientifiques. Un scientifique est incapable de répondre à ces questions (je n’en suis pas capable personnellement, et sur ce sujet mon avis n’en vaut pas plus que le tien Pouet), de même qu’un assureur est incapable de répondre à un problème de biologie moleculaire. Ce n’est pas une pirouette pour se défausser, c’est juste l’illustration de la complexité des chaînes qui régissent les questions de santé. Parce que la santé ce n’est pas une question de science fondamentalement.
Pour moi, tant qu’on aura pas clarifier le paysage qui constitue la santé publique dans nos pays, bah on peut continuer à tourner en rond.

Dr Pouet

Si un argumentaire commence par « les médecins ne sont pas des scientifiques », plein de gens s’arrêtent de lire, et ceux qui continuent savent déjà de quoi il va être question.
Voilà.

Anonyme


[ Dernière édition du message le 05/02/2019 à 13:04:14 ]

Anonyme

Je vais faire plus simple :
Si un argumentaire commence par « les médecins ne sont pas des scientifiques », plein de gens s’arrêtent de lire, et ceux qui continuent savent déjà de quoi il va être question.
Voilà.
Ce n’est pas mon expérience. Généralement les gens sont plutôt intrigués d’entendre cet argument, c’est une bonne accroche.

Après d’experience les gens qui lâchent l’affaire ne sont pas intéressés par la discussion et cherchaient juste une validation de leur ressenti.

le reverend

Dans une flopée de résultats expérimentaux, il arrive assez souvent qu'on écarte des mesures "aberrantes" par rapport à la grande majorité des mesures faites. Et c'est vrai que si on fait ça on tombe sur des formules plus simplement démontrables.
Mais ce qu'on a écarté, ça se trouve ça contenait une partie de la vérité à découvrir...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme

Un truc de scientifique pas vraiment scientifique, que j'ai pu connaître en labo.
Dans une flopée de résultats expérimentaux, il arrive assez souvent qu'on écarte des mesures "aberrantes" par rapport à la grande majorité des mesures faites. Et c'est vrai que si on fait ça on tombe sur des formules plus simplement démontrables.
Mais ce qu'on a écarté, ça se trouve ça contenait une partie de la vérité à découvrir...
Le truc qui m’a toujours fait m’arracher les cheveux et continue de le faire.
“J’ai exclu les valeurs aberrantes”
“Comment tu sais qu’elles sont aberrantes”
“La courbe n’etait pas jolie”
Comme ça me tue, je sens que ça va être la croisade de ma vie.

le reverend

Mais je te comprends, "loin", ça veut dire quoi ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 05/02/2019 à 13:36:18 ]

sqoqo


Anonyme

Ça veut dire quand t'es à plus de 400000 unités bovis
Une grossière erreur d'ordre de grandeur.
C'est corrigé.


samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

Anonyme


samy dread

Non je ne mettrai pas de pull

Anonyme

L’aberrance et son rejet ne sont pas le problème. Le probleme est de rejeter une valeur aberrante sans critère explicite. La valeur aberrante peut-être du à une erreur de manipulation, une limitation du protocole ou de l’instrument de mesure. Ou plus simplement à une erreur dans la notation des données. Dans tous ces cas, il est extrêmement intéressant de comprendre pourquoi une valeur apparaît aberrante et ensuite de décider si oui ou non on a la rejette et pourquoi.
l'épinard riche en fer...

Anonyme



Dr Pouet

(énoncé un poil fallacieux)

Anonyme



Dr Pouet

D’autant plus que sa précision est beaucoup plus grande et stable que celle des autres et anciens étalons.

Traumax



El Migo

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