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Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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2501
2502

Citation : Superdupont:
après la "petite" carrière politique qu'il a, ajouté au fait qu'il est maintenant dénué de toute ambition (ça va crier dan les chaumieres) qui corrompt en géneral le jugement des hommes politiques. je pense sincèrement qu'il est plus au fait du fonctionnement du système est sur ses solutions que chacun de nous. difficile de le nier.
Après "être éclairé" ne veut pas dire avoir un opinion qui va dans ton sens...(sans méchanceté)



je le critique pas pour ses opinions , je le critique sur son analyse , moi si je suis contre c'est que je croit que c'est une politique neocon ( a la sauce europeenne ) donc j'apprecie pas qu'il me prend pour une personne voulant destituer Chirac sur ce referendum .
Le moins que je puisse dire c'est qu'il se trompe sur moi et sur beaucoup d'autres noniste .
donc il se discredite , qu'il pense qyue si le non passe on n'aura rien de plus , ok que je vote à coté ( que je suis un idiot ) non !

sans mechanceté .
:8)
2503

Hors sujet : après un petit sondage d'opinion autour de moi (ok c'est pas représentatif, mais) la quasi totalité, 40 personnes , pensent voter non, en dénoncant l'europe du fric et le dumping social croissant depuis l'euro...Ils se plaignent d'être limites des "miséreux" et les plus pauvres qui bossent aux black ne sont rarement payer plus de 12 euros de l'heure, mais ils ne spe plaignent pas trop car les plus bas salaires se situent autour du smic soit environs 7.50€ mais au black! :oops: , quand on sait le prix du pain aujourd'hui: 400g de campagne au levain coute 5€.
Et les autres , ceux qui votent oui sont plutot expéditif dans leur raison, ils ne semblent pas trop savoir pourquoi. Ce sont plutot dirai je des classes moyennes.

Jospin n'est pas très cool avec nous, il a voté en catimini 2 jours avant son départ une charte des normes pour les émissions de GSM, offrant aux opérateurs un large champ d'action avec une autorisation de puissance 100 fois supérieure et à distances dix fois moindre que la meme charte dans d'autre pays d'europe.
Quand on voit le bilan encore caché des résultats sur la santé ...

Jospin risque d'aller dès 2006 au devant de gros probleme, date ou le rapport de l'OMS donnera le verdict, il détronnera alors la renommeé de Fabius et du sang contaminé...à suivre



Je voterai non. et j'insisterai pour scander mon opinion sur rue
2504

Citation : Il y a un partisan du non qui est vraiment très intéresseant c'est Max Gallo, vu hier sur i-télé. D'ailleurs ceux qui ont i-télé, l'émission n'ayaons pas peur des mots et vraimenttrès bien. au oins il y a du débat intéressant.


Ah ouaip. N'ayons pas peur des mots des fois ça en arriverait presque aux mains :aime:
2505

Citation : Et les autres , ceux qui votent oui sont plutot expéditif dans leur raison, ils ne semblent pas trop savoir pourquoi.


Des andouilles quoi :mrg:

Citation : voter non, en dénoncant l'europe du fric et le dumping social croissant depuis l'euro...


En fait je vois de moins en moins ce qu'espèrent les partisans du non.

Que le traité soit renégocié ? J'ai l'impression qu'il le sera aussi en cas de victoire du "oui": la renégociation de Nice a démarré juste après sa ratification pour aboutir aujourd'hui au TICE. C'est probablement ce qui se passe à chaque traité: on commence à préparer le suivant.

Ce qu'il faut, c'est arriver à peser dans cette négociation. Mais ça, ça se fait en ayant un parlement européen ou un gouvernement plus proche de nos préoccupations, un "non" ne transformera pas VGE en militant LCR.

Vu qu'au niveau politique générale il ne semble pas y avoir grande différence entre le TICE et Nice, et qu'il y aurait plutôt un gain démocratique avec le TICE, qu'est-ce que les partisans de gauche espèrent avec le "non"? Supposons que le non l'emporte, comment est-ce qu'ils imaginent la suite ?
2506

Citation : Que le traité soit renégocié ? J'ai l'impression qu'il le sera aussi en cas de victoire du "oui"



c'est marrant, c'est maintenant les partisants du oui qui utilisent l'argument de la renégociation :ptdr:

Citation : on commence à préparer le suivant.



VGE a parlé de constitution pour 50 ans, j'crois qu'il-y-a le temps de voir les arbres pousser d'ici-là :bravo:

Citation : Supposons que le non l'emporte, comment est-ce qu'ils imaginent la suite ?



et le "oui" , ils imaginent la suite aussi ??

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

2507

Citation : Citation :
Supposons que le non l'emporte, comment est-ce qu'ils imaginent la suite ?


et le "oui" , ils imaginent la suite aussi ??


:noidea: :?!: :ptdr: :ptdr:
2508

Citation : VGE a parlé de constitution pour 50 ans, j'crois qu'il-y-a le temps de voir les arbres pousser d'ici-là


Chacun ses lubies hein ;) Faut pas croire tout ce qui lui ferait plaisir à VGE. D'ailleurs ça ne s'est jamais vu une constitution qui ne soit pas révisée tous les 5 ans (et encore moins un traité).

Mais il faut voir que la commission inter-gouvernementale chargée de travailler sur le TICE a été nommée en 2001, soit la même année que la ratification de Nice. Je n'ai pas l'info pour les autres traités, mais je ne serais pas surpris qu'après chaque ratification on commence à préparer le traité suivant.

Citation : c'est marrant, c'est maintenant les partisants du oui qui utilisent l'argument de la renégociation


Tu n'as pas des arguments sérieux aussi ? (sans méchanceté mais avec un brin de provoc ;) )
C'est vrai que ça fait pas longtemps que j'ai appris que la négociation du TICE avait démarré juste après Nice, c'est pourquoi je n'avais pas forcément mis en cause cet argument du non auparavant.

Citation : et le "oui" , ils imaginent la suite aussi ?


Ca c'est plus facile: si le traité est ratifié, il entre en vigueur en 2006 je crois. Dans ce cas le rôle du parlement est renforcé et la partie 3 devient plus facilement modifiable au moyen de la majorité qualifiée.

Ensuite, aux prochaines élections françaises ou européennes il faut mobiliser l'opinion dans le sens de plus de social (en ce moment, vu les cotes de Chirac et Rat farin, c'est pas trop dur, mais aux présidentielles il faut s'attendre à une campagne de TF1 sur la terreur insécuritaire comme l'autre fois). Idéalement il faut que cette mobilisation dépasse la France et se porte à un niveau européen.

Bon ok c'est pas facile, mais c'est la démocratie, qui plus est à un niveau européen. Si on veut peser davantage à un niveau mondial (et c'est là que se jouent les délocalisations et tout ça), il faut s'entendre avec les espagnols, les allemands et les italiens. Mais en ce moment, c'est pas la plus mauvaise période pour ça, l'ultra-libéralisme n'a pas très bonne presse: victoire récente de la gauche en Espagne, Chirac et Berlusconi peu appréciés...
2509

Citation : VGE a parlé de constitution pour 50 ans, j'crois qu'il-y-a le temps de voir les arbres pousser d'ici-là


:8O: ...et le temps de voir pas mal de trucs s'effondrer si le "oui" l'emporte, surtout! :shootme:

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

2510
...appliqué en 2009 et non 2006.

2511
>> Dr Pouet

C'est du discour convenu langue de bois que tu nous sors (sans être méchant, hein, je constate) "il faudra que, ça devrait, ensuite, etc...." mais concrètement, tu sais ce qui va changer dans la vie quotidienne si le oui l'emporte (c'est ça qui intéresse les gens pas le blabla, ça les intéresse plus ça)

Citation : Faut pas croire tout ce qui lui ferait plaisir à VGE. D'ailleurs ça ne s'est jamais vu une constitution qui ne soit pas révisée tous les 5 ans (et encore moins un traité).



oui, comme ça ne s'est jamais vu une constitution rédigée par des personnes non élues (une assemblée constituante), alors.....

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

2512
En revanche, en cas de victoire du non, un scénario possible est:
"on vient de bosser pendant plusieurs années avec un paquet de monde pour mettre au point un nouveau traité. Il est rejeté. Pas la peine de claquer encore des millions pour recommencer. On en reste là, Nice reste applicable et basta."

Scénario loin d'être complètement irréaliste.
2513

Citation : mais concrètement, tu sais ce qui va changer dans la vie quotidienne si le oui l'emporte (c'est ça qui intéresse les gens pas le blabla, ça les intéresse plus ça)


dans la vie quotidienne pas grand chose, les plus grandes avancées de ce traité sont surtout institutionnelles et permettront à l'union de mieux fonctionner à 27 (voire de fonctionner tout court, ce qui est pas négligeable :P: )
2514

Citation : convenu langue de bois (...) blabla


Sans vouloir être méchant, je constate que mon argumentation rencontre essentiellement des bouffonneries ou des insultes... :bravo:

Citation : mais concrètement, tu sais ce qui va changer dans la vie quotidienne si le oui l'emporte


Je l'ai déjà écrit des dizaines de fois je crois, et je l'ai évoqué dans les messages que tu viens de lire: le parlement a un rôle renforcé (contrôle tout le budget au lieu d'environ 50% avant, vote toutes les lois), donc le fonctionnement devient plus démocratique (et aussi parce-que la majorité qualifiée repose davantage sur le nombre de citoyens de chaque pays). La partie 3 est plus facile à changer puisque avec Nice seule l'unanimité permet de le faire, alors que le TICE prévoit des procédures simplifiées impliquant la majorité qualifiée.
2515
Pour les partisans du NON :

De toute façon, tout ce que vous maudissez, vous le garderez quand même (Nice) avec votre vote. Il faut en être conscient.

Et j'en remets une couche pour faire écho à Dr Pouet.

Si l'on vote OUI : le TICE est accepté et appliqué.
Si l'on vote NON : on garde le traité de Nice.

Personnellement, je préfère le moins pire....

Broady1, Electron libre de la musique

2516

Citation : Si l'on vote OUI : le TICE est accepté et appliqué.
Si l'on vote NON : on garde le traité de Nice.



Perso j'ai rien contre Nice.
OK les pissaladières c'est pas léger léger mais bon j'aime bien.
2517

Citation : La partie 3 est plus facile à changer puisque avec Nice seule l'unanimité permet de le faire, alors que le TICE prévoit des procédures simplifiées impliquant la majorité qualifiée.



Gardez ça en mémoire.

Broady1, Electron libre de la musique

2518
Dom > c'est vrai qu'il y a un côté grosse salade dans ces traités. :mrg:
2519

Citation : e constate que mon argumentation rencontre essentiellement des bouffonneries ou des insultes...



si tu trouves que "langue de bois" est une insulte :noidea:
en te lisant j'ai l'impression de lire un discour politique: c'est très factuel mais manque de concrets dans l'action

Citation : Je l'ai déjà écrit des dizaines de fois je crois, et je l'ai évoqué dans les messages que tu viens de lire



bé, c'est exactement la même chose que quand tu demandes "que va-t-il arriver si le non l'emporte" quelques messages avant : question répondu des dizaines de fois ici et sur des sites ,etc....

Citation : dans la vie quotidienne pas grand chose



le pb est que si rien ne change ça risque pas d'être un projet bien exitant

je précise : je suis plutot abstentionnnaire

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

2520
Bah faut pas s'énerver non plus hein.
C'est déjà bien de pouvoir voter.
On vous a pas demandé pour le reste jusqu'à présent.
:tourne:
2521
Non, mais Dom, ça m'énerve pas du tout, j'aime bien ce thread, ça m'occupe :ptdr:

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

2522
Si vous avez le courage de tout lire...

Citation : Article III-403
L'exercice budgétaire commence le 1er janvier et s'achève le 31 décembre.
Article III-404
La loi européenne établit le budget annuel de l'Union conformément aux dispositions ci-après.
1. Chaque institution dresse, avant le 1er juillet, un état prévisionnel de ses dépenses pour l'exercice
budgétaire suivant. La Commission groupe ces états dans un projet de budget qui peut comporter des
prévisions divergentes.
Ce projet comprend une prévision des recettes et une prévision des dépenses.
2. La Commission présente une proposition contenant le projet de budget au Parlement européen
et au Conseil au plus tard le 1er septembre de l'année qui précède celle de l'exécution du budget.
La Commission peut modifier le projet de budget au cours de la procédure jusqu'à la convocation du
comité de conciliation visé au paragraphe 5.
3. Le Conseil adopte sa position sur le projet de budget et la transmet au Parlement européen au
plus tard le 1er octobre de l'année qui précède celle de l'exécution du budget. Il informe pleinement le
Parlement européen des raisons qui l'ont conduit à adopter sa position.
4. Si, dans un délai de quarante-deux jours après cette transmission, le Parlement européen:
a) approuve la position du Conseil, la loi européenne établissant le budget est adoptée;
b) n'a pas statué, la loi européenne établissant le budget est réputée adoptée;
c) adopte, à la majorité des membres qui le composent, des amendements, le projet ainsi amendé est
transmis au Conseil et à la Commission. Le président du Parlement européen, en accord avec le
président du Conseil, convoque sans délai le comité de conciliation. Toutefois, le comité de
conciliation ne se réunit pas si, dans un délai de dix jours après cette transmission, le Conseil
informe le Parlement européen qu'il approuve tous ses amendements.
180 Partie III
5. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de
membres représentant le Parlement européen, a pour mission d'aboutir, sur la base des positions du
Parlement européen et du Conseil, à un accord sur un projet commun à la majorité qualifiée des
membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des membres représentant le Parlement
européen, dans un délai de vingt et un jours à partir de sa convocation.
La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toutes les initiatives
nécessaires en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du
Conseil.
6. Si, dans le délai de vingt et un jours visé au paragraphe 5, le comité de conciliation parvient à un
accord sur un projet commun, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun d'un délai de
quatorze jours à compter de la date de cet accord pour approuver le projet commun.
7. Si, dans le délai de quatorze jours visé au paragraphe 6:
a) le Parlement européen et le Conseil approuvent tous deux le projet commun ou ne parviennent
pas à statuer, ou si l'une de ces institutions approuve le projet commun tandis que l'autre ne
parvient pas à statuer, la loi européenne établissant le budget est réputée définitivement adoptée
conformément au projet commun, ou
b) le Parlement européen, statuant à la majorité des membres qui le composent, et le Conseil
rejettent tous deux le projet commun, ou si l'une de ces institutions rejette le projet commun
tandis que l'autre ne parvient pas à statuer, un nouveau projet de budget est présenté par la
Commission, ou
c) le Parlement européen, statuant à la majorité des membres qui le composent, rejette le projet
commun tandis que le Conseil l'approuve, un nouveau projet de budget est présenté par la
Commission, ou
d) le Parlement européen approuve le projet commun tandis que le Conseil le rejette, le Parlement
européen peut, dans un délai de quatorze jours à compter de la date du rejet par le Conseil et
statuant à la majorité des membres qui le composent et des trois cinquièmes des suffrages
exprimés, décider de confirmer l'ensemble ou une partie des amendements visés au paragraphe 4,
point c). Si l'un des amendements du Parlement européen n'est pas confirmé, la position agréée
au sein du comité de conciliation concernant la ligne budgétaire qui fait l'objet de cet
amendement est retenue. La loi européenne établissant le budget est réputée définitivement
adoptée sur cette base.
8. Si, dans le délai de vingt et un jours visé au paragraphe 5, le comité de conciliation ne parvient
pas à un accord sur un projet commun, un nouveau projet de budget est présenté par la Commission.
9. Lorsque la procédure prévue au présent article est achevée, le président du Parlement européen
constate que la loi européenne établissant le budget est définitivement adoptée.
10. Chaque institution exerce les pouvoirs qui lui sont dévolus par le présent article dans le respect
de la Constitution et des actes adoptés en vertu de celle-ci, notamment en matière de ressources
propres de l'Union et d'équilibre des recettes et des dépenses.
Traité établissant une Constitution pour l'Europe 181



...le parlement européen n'a pas l'air d'avoir beaucoup de pouvoir :noidea:

2523
Re, surtout le 2, la commission semble avoir les pleins pouvoirs, contrairement au parlement.

Citation : Article I-26
La Commission européenne
1. La Commission promeut l'intérêt général de l'Union et prend les initiatives appropriées à cette
fin. Elle veille à l'application de la Constitution ainsi que des mesures adoptées par les institutions en
vertu de celle-ci. Elle surveille l'application du droit de l'Union sous le contrôle de la Cour de justice
Traité établissant une Constitution pour l'Europe 27
28 Partie I
de l'Union européenne. Elle exécute le budget et gère les programmes. Elle exerce des fonctions de
coordination, d'exécution et de gestion conformément aux conditions prévues par la Constitution. À
l'exception de la politique étrangère et de sécurité commune et des autres cas prévus par la
Constitution, elle assure la représentation extérieure de l'Union. Elle prend les initiatives de la
programmation annuelle et pluriannuelle de l'Union pour parvenir à des accords interinstitutionnels.
2. Un acte législatif de l'Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans
les cas où la Constitution en dispose autrement. Les autres actes sont adoptés sur proposition de la
Commission lorsque la Constitution le prévoit.
3. Le mandat de la Commission est de cinq ans.
4. Les membres de la Commission sont choisis en raison de leur compétence générale et de leur
engagement européen et parmi des personnalités offrant toutes garanties d'indépendance.
5. La première Commission nommée en application de la Constitution est composée d'un
ressortissant de chaque État membre, y compris son président et le ministre des Affaires étrangères de
l'Union, qui en est l'un des vice‑présidents.
6. Dès la fin du mandat de la Commission visée au paragraphe 5, la Commission est composée d'un
nombre de membres, y compris son président et le ministre des Affaires étrangères de l'Union,
correspondant aux deux tiers du nombre d'États membres, à moins que le Conseil européen, statuant
à l'unanimité, ne décide de modifier ce nombre.
Les membres de la Commission sont sélectionnés parmi les ressortissants des États membres selon
un système de rotation égale entre les États membres. Ce système est établi par une décision
européenne adoptée à l'unanimité par le Conseil européen et fondée sur les principes suivants:
a) les États membres sont traités sur un strict pied d'égalité pour la détermination de l'ordre de
passage et du temps de présence de leurs ressortissants au sein de la Commission; en
conséquence, l'écart entre le nombre total des mandats détenus par les ressortissants de deux
États membres donnés ne peut jamais être supérieur à un;
b) sous réserve du point a), chacune des Commissions successives est constituée de manière à
refléter d'une manière satisfaisante l'éventail démographique et géographique de l'ensemble des
États membres.
7. La Commission exerce ses responsabilités en pleine indépendance. Sans préjudice de l'article I-28,
paragraphe 2, les membres de la Commission ne sollicitent ni n'acceptent d'instructions d'aucun
gouvernement, institution, organe ou organisme. Ils s'abstiennent de tout acte incompatible avec
leurs fonctions ou l'exécution de leurs tâches.
8. La Commission, en tant que collège, est responsable devant le Parlement européen. Le Parlement
européen peut adopter une motion de censure de la Commission conformément à l'article III-340. Si
une telle motion est adoptée, les membres de la Commission doivent démissionner collectivement de
leurs fonctions et le ministre des Affaires étrangères de l'Union doit démissionner des fonctions qu'il
exerce au sein de la Commission.



2524

Citation : si tu trouves que "langue de bois" est une insulte


C'est neutre ? :?!: En tout cas c'est pas un compliment. :bravo:

Citation : en te lisant j'ai l'impression de lire un discour politique: c'est très factuel mais manque de concrets dans l'action


Ca manque de sang, de bruit et de fureur ! ;)
Bah c'est sûr, c'est un traité négocié à l'unanimité à 25 (28 même), ça peut pas être très rock'n roll. Ca avance forcément lentement. D'un autre côté avant de commencer personne n'y croyait, et pourtant je crois qu'on était que 6 dans la communauté du charbon et de l'acier (voire 2 ??). Si on avait dit qu'on ferait une monnaie unique à 15, ça aurait fait rire tout le monde.

Citation : le pb est que si rien ne change ça risque pas d'être un projet bien exitant


Beaucoup de gens (pour pas dire tout le monde) regrette de pas avoir été consulté pour Nice et les traités précédents (enfin Maastricht si, mais on l'avait pas lu). Là il y a un gain en démocratie, c'est toujours ça non?

Si tu ne votes pas, après tu pourras toujours dire: ouais c'est dégueulasse la moitié du budget échape au parlement, seul organe élu. Moi je crois qu'il ne faut pas faire la fine bouche: même un petit progrès est bon à prendre, les plats ne repassent pas toujours. Et ensuite il faut continuer le combat pour exploiter ce gain de démocratie.
2525
Encore un, où le parlement n'est pas à la fête, je crois comprendre que la commission et le conseil sont très, très puissants mais non-élus, à la différence du parlement...maigre victoire.

Citation : Article III-396
1. Lorsque, en vertu de la Constitution, les lois ou lois-cadres européennes sont adoptées selon la
procédure législative ordinaire, les dispositions ci‑après sont applicables.
2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.
Première lecture
3. Le Parlement européen arrête sa position en première lecture et la transmet au Conseil.
4. Si le Conseil approuve la position du Parlement européen, l'acte concerné est adopté dans la
formulation qui correspond à la position du Parlement européen.
5. Si le Conseil n'approuve pas la position du Parlement européen, il adopte sa position en première
lecture et la transmet au Parlement européen.
6. Le Conseil informe pleinement le Parlement européen des raisons qui l'ont conduit à adopter sa
position en première lecture. La Commission informe pleinement le Parlement européen de sa
position.
176 Partie III
Deuxième lecture
7. Si, dans un délai de trois mois après cette transmission, le Parlement européen:
a) approuve la position du Conseil en première lecture ou ne s'est pas prononcé, l'acte concerné est
réputé adopté dans la formulation qui correspond à la position du Conseil;
b) rejette, à la majorité des membres qui le composent, la position du Conseil en première lecture,
l'acte proposé est réputé non adopté;
c) propose, à la majorité des membres qui le composent, des amendements à la position du Conseil
en première lecture, le texte ainsi amendé est transmis au Conseil et à la Commission, qui émet
un avis sur ces amendements.
8. Si, dans un délai de trois mois après réception des amendements du Parlement européen, le
Conseil, statuant à la majorité qualifiée:
a) approuve tous ces amendements, l'acte concerné est réputé adopté;
b) n'approuve pas tous les amendements, le président du Conseil, en accord avec le président du
Parlement européen, convoque le comité de conciliation dans un délai de six semaines.
9. Le Conseil statue à l'unanimité sur les amendements ayant fait l'objet d'un avis négatif de la
Commission.
Conciliation
10. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de
membres représentant le Parlement européen, a pour mission d'aboutir à un accord sur un projet
commun à la majorité qualifiée des membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des
membres représentant le Parlement européen dans un délai de six semaines à partir de sa
convocation, sur la base des positions du Parlement européen et du Conseil en deuxième lecture.
11. La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toute initiative
nécessaire en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du
Conseil.
12. Si, dans un délai de six semaines après sa convocation, le comité de conciliation n'approuve pas
de projet commun, l'acte proposé est réputé non adopté.
Troisième lecture
13. Si, dans ce délai, le comité de conciliation approuve un projet commun, le Parlement européen
et le Conseil disposent chacun d'un délai de six semaines à compter de cette approbation pour
adopter l'acte concerné conformément à ce projet, le Parlement européen statuant à la majorité des
suffrages exprimés et le Conseil à la majorité qualifiée. À défaut, l'acte proposé est réputé non adopté.
14. Les délais de trois mois et de six semaines visés au présent article sont prolongés respectivement
d'un mois et de deux semaines au maximum à l'initiative du Parlement européen ou du Conseil.
Traité établissant une Constitution pour l'Europe 177
Dispositions particulières
15. Lorsque, dans les cas prévus par la Constitution, une loi ou loi-cadre européenne est soumise à
la procédure législative ordinaire sur initiative d'un groupe d'États membres, sur recommandation de
la Banque centrale européenne ou sur demande de la Cour de justice, le paragraphe 2, le
paragraphe 6, deuxième phrase, et le paragraphe 9 ne sont pas applicables.
Dans ces cas, le Parlement européen et le Conseil transmettent à la Commission le projet d'acte ainsi
que leurs positions en première et deuxième lectures. Le Parlement européen ou le Conseil peut
demander l'avis de la Commission tout au long de la procédure, avis que la Commission peut
également émettre de sa propre initiative. Elle peut également, si elle l'estime nécessaire, participer au
comité de conciliation conformément au paragraphe 11.
Article III-397
Le Parlement européen, le Conseil et la Commission procèdent à des consultations réciproques et
organisent d'un commun accord les modalités de leur coopération. À cet effet, ils peuvent, dans le
respect de la Constitution, conclure des accords interinstitutionnels qui peuvent revêtir un caractère
contraignant.
Article III-398
1. Dans l'accomplissement de leurs missions, les institutions, organes et organismes de l'Union
s'appuient sur une administration européenne ouverte, efficace et indépendante.
2. Dans le respect du statut et du régime adoptés sur la base de l'article III-427, la loi européenne
fixe les dispositions à cet effet.
Article III-399
1. Les institutions, organes et organismes de l'Union assurent la transparence de leurs travaux et
arrêtent, en application de l'article I-50, dans leurs règlements intérieurs, les dispositions particulières
concernant l'accès du public à leurs documents. La Cour de justice de l'Union européenne, la Banque
centrale européenne et la Banque européenne d'investissement ne sont soumises à l'article I-50,
paragraphe 3, et au présent article que lorsqu'elles exercent des fonctions administratives.
2. Le Parlement européen et le Conseil assurent la publicité des documents relatifs aux procédures
législatives dans les conditions prévues par la loi européenne visée à l'article I-50, paragraphe 3.
Article III-400
1. Le Conseil adopte des règlements et décisions européens fixant:
a) les traitements, indemnités et pensions du président du Conseil européen, du président de la
Commission, du ministre des affaires étrangères de l'Union, des membres de la Commission, des
présidents, des membres et des greffiers de la Cour de justice de l'Union européenne ainsi que du
secrétaire général du Conseil