Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
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le reverend


Et vous ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Lonewolf


Mais bon je maintient sur tous les tafs que j'ai pu faire pour eux les données en provenance de chez eux c'était du grand nawak, et j'ai a peu ou prou le même retours de la part de tous nos partenaires


Dr Pouet

Citation : Chuck van Damme > s'il n'y a pas de plan B, pourquoi proposer un bulletin "NON" ?
Il est clair que Chirac pensait que le référendum remporterait un large Oui, ce qui donnerait une impression de plébiscite pour le gouvernement actuel qui navigue entre 20 et 30% d'opinions favorables. Il est clair qu'une fois de plus il s'est trompé.
Le traité actuel est le résultat de 18 mois de négociations publiques (= la convention), ce qui a permis d'avancer beaucoup, alors que les traités précedents (Nice et Amsterdam) ont subi beaucoup de blocages car négociés uniquement à l'unanimité et à huis-clos. Après il y a eu une Conférence Inter-Gouvernementale (2ans) comme d'habitude, mais il y a eu peu de modifs à cause de la crainte d'un blocage.
Sachant tout ça, il est évident que Bruxelles ne garde pas secret un super-traité beaucoup plus social qui aurait aussi satisfait tous les pays. D'un autre côté on ne peut pas obliger tous les pays à ratifier la nouvelle mouture du traité (donc on peut voter Non). Dans ce cas, le traité actuellement en vigueur (Nice), qui est de durée illimitée comme tous les derniers traités, reste en vigueur.
Néanmoins, tout ce qui est utile à l'ultra-libéralisme (libre circulation des produits et des capitaux) est déjà en place. En revanche, les mécanismes de décision, qui marchaient bien à 6 voire 12, ne marchent plus du tout à 25. Notamment la majorité qualifiée façon Nice (pourtant moins exigeante que l'unanimité) est très difficile à atteindre (celle du TéCE est beaucoup plus facile à atteindre). Donc l'action politique de l'UE est très laborieuse: il suffit qu'un pays s'oppose pour tout bloquer.
Après, il peut y avoir renégociation. Néanmoins, vu la complexité et la longueur nécessaire pour obtenir ces petits progrès de fonctionnement, un scénario de renégociation permettant d'obtenir plus, et rapidement, n'a rien d'évident. D'autant que dans cette négociation la France a beaucoup plus gagné qu'elle n'a perdu, notamment en terme de poids dans les décisions (on passe de 7 à 12% au conseil des ministres, et il a fallu un an de négociations avec l'Espagne et la Pologne sur ce point).
Citation : Enfin, je n'ai pas lu tout le thread mais que pensent Krava et Dr Pouet de la prétendue soumission à l'OTAN ? Visiblement, aucun ouitiste ne s'est prononcé à ce sujet alors intox ou pas ?
Si, on en a déjà parlé plusieurs fois: c'est vraiment beaucoup de bruit pour rien. D'abord cet article dit: "l'action militaire de l'UE sera compatible avec l'OTAN pour les pays qui y participent", donc on n'oblige pas les pays qui y sont (la majorité des pays européens, dont la France) à en sortir. Ca n'oblige pas à suivre les américains partout, notamment à envoyer des soldats en Irak. En effet: cet article figure déjà quasiment à l'identique dans les traités précédents (Nice, Amsterdam...Etc)
Enfin il faut savoir que la France est dans l'OTAN, mais pas complètement car elle ne participe pas au commandement militaire intégré. Mais de toute façon, l'essentiel de l'OTAN c'est que les pays européens se défendent les uns les autres en cas d'attaque (c'était essentiellement dirigé contre l'URSS).
Bref, il ne semble pas qu'il y ait péril en la demeure...

Anonyme

Citation : Il est clair que Chirac pensait que le référendum remporterait un large Oui
je vois pas en quoi c'est clair, il savait très bien qu'il avait pas la côte quand même, ces mecs la passent leurs journées à se regarder les chiffres. je trouve ça un peu naif comme intro!

multiform



Anonyme


nonconforme

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

Anonyme

1) Chirac engueulent les nouveaux entrants ( pologne )
c'est quoi derriere , hum ? , peut etre qu'il a raison chirac c'est quoi ces merdeux qui veulent faire parti de l'europe et soutiennent les usa ? de la à penser que les polonais sont manipulés pas les americains , il n'y a pas l'ombre d'un doute , donc les americains font entrer les polonais dans l'europe avec les sous des europeens ? et ces meme plolonais achetent americains ?
j'aurais ete à la place de Chirac , je leur aurai fait la meme reflection , Donc on a une pologne qui affaiblie l'europe et qui achete americain , et actuellement pleurent pour que la france dise oui ! plus manipulé , y a pas , c'est bien un arret de cette europe qui affaiblit la france et l'allemagne qui se prepare , une europe plus solidaire , elle se fera ou pas je sais pas , mais se sera pas une europe avec des etats manipulé pasr bush
si le non passe , je crois que c'est çà , avec Vilepain comme 1er ministre , ' symbolyquement "non aux us " surtout qu'ils merdent en irak .
si c'est le oui , j'en sait rien !



multiform

Citation : pouvoir me balader tranquille ou je veux quand je veux sans soucis, le pied!
c'est clair que pour se balader, faut au moins une constitution


Hamtaro



Dom Janvier


Hamtaro



Dom Janvier


Anonyme


Avec des raisonnements comme ça c'est même plus la peine de voter....


Dom Janvier


De toute façon, tant qu'à aller dans le mur autant y aller collectivement avec tous les potes européens

Hors sujet : PS : sauf si la Grêce gagne encore des coupes d'Europe. Là clairement ça craint. C'est le meilleur argument pour le Non.

Dr P3x

Citation : Ma mère veux/va voter oui pour pas qu'on assimile son "non" à celui de l'extrème droite...
Tu peux lui dire qu'en bonne européenne, elle va voter "oui"... comme l'appelle à le faire le gouvernement autrichien (d'extreme droite lui aussi)
Bass Geek
p3x sur myspace
JE VENDS MON MATOS -> Check mes contributions !

multiform

c'est une analyse qui n'engage que moi bien sûr

pourquoi la directive bolkestein va revenir : parce que baroso y tient (elle n'a jamais était mis au panier, seulement en suspend) et qu'elle ne va faire que régulariser des situations déjà existantes (ex de viatel en france et d'autres surements que l'on ne connait pas)

missile man

Citation : pouvoir me balader tranquille ou je veux quand je veux sans soucis, le pied!
non
protocole 18 page 147 du doc reçu par la poste.
ils ont mis ça tout à la fin les margoulins, loin des trucs de la premiere page que tout le monde va lire, sur le theme " l'europe s'engage à faire le BIEN et à combattre le MAL"

Anonyme

Citation : Il est clair que Chirac pensait que le référendum remporterait un large Oui
En tout cas, nos dirigeants à la ramasse ont certainement choisi l'option référendum pour redorer un peu leur blason, ils ont pris les Français pour des cons (une fois de plus) et maintenant ils les considèrent en plus comme des enfoirés et des fouteurs de merde!

Anonyme

"Tout laisse à penser que la France s'apprête à rejeter la première Constitution de l'Union européenne, qu'elle a elle-même demandée, négociée et, en grande partie, écrite de la plume de son ancien président, Valéry Giscard d'Estaing. Le refus de ce texte, pourtant de nature à améliorer substantiellement la position relative de la France en Europe, serait, pour les Français, un vote d'illusion et de désillusions.
L'illusion est double : croire que l'on sanctionne le pouvoir, et lui seul ; faire croire que le non va permettre de changer l'Europe. Le vote-sanction s'est déjà exprimé lors des élections régionales, puis européennes. Le gouvernement est resté en place, soutenu par la majorité élue en 2002 pour cinq ans.
Désavouer le président peut certes provoquer un certain soulagement, comme tout cri de colère.
Mais ce désaveu - le chef de l'Etat n'ayant aucune intention d'imiter le général de Gaulle au soir du référendum perdu d'avril 1969 - ne règle rien. En tout cas pas dans l'immédiat le problème principal de l'économie et de la société françaises : le chômage de masse. Il risque en outre de retarder, ou de renvoyer aux calendes, la prochaine alternance, car la gauche sort profondément et durablement divisée de cette campagne.
Une partie de celle-ci, emmenée par Laurent Fabius, a "objectivement" (comme aurait dit Georges Marchais) donné la main à Jacques Chirac, dont il ne faut pas oublier qu'il a choisi le référendum parce qu'il était une arme pour diviser les socialistes. Cette gauche-là a gagné la bataille médiatique en accréditant l'idée que le non est de gauche, quand toute l'Europe progressiste et syndicale vote oui. Qu'on le veuille ou non, elle légitime ainsi un populisme de gauche : elle s'est en effet ralliée à l'idée "droitière et xénophobe" (comme l'a écrit Jürgen Habermas dans Le Nouvel Observateur) selon laquelle "l'abolition des frontières entraîne des conséquences sociales indésirables" que l'on pourrait éviter par un repli sur l'Etat-nation. Or chacun sait que la seule capacité de l'Etat-nation, seul, ne suffit plus depuis longtemps à faire pièce aux conséquences de la mondialisation.
L'idéologie qui porte le non - et que mesurent les sondages : les partisans du non sont ceux qui estiment très majoritairement que l'on en fait plus pour les autres Européens que pour les Français - est bien davantage souverainiste que de gauche.
Au reste, pour le chef de file du non à gauche, Laurent Fabius, cette évolution n'est guère surprenante : il était logique et cohérent qu'un jour ou l'autre l'homme qui s'était distingué en assurant que Le Pen posait "les bonnes questions" finisse par donner sur un sujet décisif la même réponse que Le Pen. Les Français, dans notre sondage, désignent par avance ce dernier, avec Philippe de Villiers, comme le vainqueur du scrutin : il n'en demandait par tant! L'illusion est aussi de croire que voter non permettra de changer l'Europe, de donner naissance à une Europe qui, grâce au non français, réglerait les problèmes français sans que l'on sache très bien ce que l'on voudrait qu'elle soit.
De Villiers nous fait croire que nous allons aussitôt signer un nouveau "pacte des nations européennes" et Fabius que le non n'empêchera pas l'Europe de continuer! Mais alors pourquoi se priver d'un texte - le projet de Constitution - qui rend possible des progrès qui ne le seront pas sans lui. Et comment imaginer que les pays qui ont déjà ratifié cette Constitution accepteraient de la renégocier du seul fait qu'il existe, au sein du "shaker" français du non, quelques leaders qui assurent se réclamer de l'Europe et voudraient que celle-ci aille plus loin? Ce serait évidemment une prime à tous ces partis – des agrariens polonais à la Ligue du Nord en Italie - qui jugent au contraire que l'Europe est déjà allée trop loin.
A ces illusions, le non français ajoutera son lot de désillusions. Celles-ci naîtront inévitablement du fait que personne, ni en Europe, ni en France, n'entend conduire une politique de rupture avec le capitalisme. En posant l'équation Europe = libéralisme = délocalisations = chômage, les partisans du non qui se réclament de la gauche ont usé de cette consigne de vote comme d'un substitut au mot d'ordre des années 1970 de "rupture avec le capitalisme". Même si Laurent Fabius continue de se dire "réformiste", cette ligne est au fond celle de tous ceux qui, à gauche, n'ont pas accepté le tournant de 1983, celui de l'acceptation par la gauche de gouvernement, de l'économie de marché. Ceux-là oublient simplement que le handicap économique des pays européens de l'ex-Empire soviétique résulte précisément de ce qu'ils ont été privés de l'économie de marché pendant la seconde moitié du XXe siècle.
La désillusion viendra aussi pour ceux qui, croyant avoir donné un coup d'arrêt à l'Europe libérale, vont devoir rapidement constater que celle-ci continue, en effet, mais désormais privée des instruments que crée la Constitution pour lui offrir des garanties sociales; ils vont devoir se résoudre à ce que la voie soit désormais rouverte à une Europe conçue comme une simple et vaste zone de libre-échange, là où la France et l'Allemagne - et quelques autres – avaient obstinément, et pendant tant d'années, mis en avant la nécessité d'une Europe politique. Exit donc la perspective d'une politique extérieure et de sécurité commune, qui était au cœur du nouveau traité.
Bien sûr, il est des arguments en faveur du non qui méritent d'être retenus et auxquels Le Monde, comme c'est son rôle et son devoir, a largement ouvert ses colonnes, au gré de ses comptes rendus de la campagne comme des points de vue et des entretiens accordés à leurs principaux avocats, qu'il s'agisse de Laurent Fabius ou de Jean-Luc Mélenchon, de Philippe de Villiers ou d'Henri Emmanuelli. Nous ne rangerons pas, à ce chapitre, les mensonges, véhiculés par les "nonistes", sur les prétendues menaces qui pèseraient sur la laïcité de l'Etat français, le droit à l'avortement dans l'Hexagone ou notre capacité à organiser le financement public de services que, pour des raisons d'intérêt général, nous estimons devoir soustraire à la concurrence (santé, éducation, culture, etc.).
En revanche, il est vrai que ce texte est bancal. Une Constitution est un rappel de grands principes qui fondent un régime (partie II du traité, avec la déclaration des droits fondamentaux) et l'exposé des mécanismes régissant le fonctionnement de ses institutions. Ce ne devrait pas être un rappel exhaustif des politiques qui ont été menées. Une Constitution, c'est un texte court, pas un document de plusieurs centaines de pages. Peut-être ne fallait-il pas qualifier ce traité de "constitutionnel".
Il est vrai surtout que le référendum aurait dû avoir lieu sur l'élargissement de l'Union - de 15 à 25 membres - au moment où il a été décidé. Et la refonte des institutions aurait dû être achevée avant. Par son ampleur, l'élargissement ne pouvait pas ne pas changer la nature de l'Union. Il aurait fallu le reconnaître plutôt que de prétendre, contre toute évidence, que l'on pouvait mener de front l'approfondissement et l'agrandissement de l'Union. Si, dans l'histoire récente de l'Europe, il y a un moment-clé, c'est bien l'éclatement de l'aire soviétique. Il revenait aux chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze d'en faire la pédagogie, d'en prévoir les conséquences et, notamment, d'imaginer comment réussir l'intégration du continent qui en résultait. Cette pédagogie-là supposait des gestes forts, des Assises de l'Europe ; elle exigeait de dresser une manière de "bilan" de l'expérience européenne, comme l'a écrit Paul Thibaud dans ces colonnes, avant de la renouveler en la transformant.
Il est vrai enfin que, à la demande expresse de l'Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne, le traité n'injecte pas la dose de fédéralisme que requiert le fonctionnement d'une entité composée de 25 à 30 membres.
Mais, si le non l'emporte, il resterait pour l'Histoire, un signal. Celui d'abord de l'affaiblissement de la France elle-même : elle sera désormais moins bien placée pour dire ce que doit être l'Europe. Celui, aussi, d'un alignement, à l'envers des proclamations des partisans du non. Recevant à l'été 2001 le premier ministre Tony Blair, George Bush l'interpella ainsi, comme le rapporte l'historien Timothy Garton Ash : "Tony, voulons-nous que l'Union européenne réussisse ?" A la réponse positive qu'il reçut, le président américain répondit que cela était certainement, de la part des Britanniques, une "provocation". A coup sûr, après un non de la France, l'Europe cessera effectivement d'être une "provocation" pour l'Amérique de George Bush. "

Anonyme


Anonyme

Citation : non
protocole 18 page 147 du doc reçu par la poste.
ça ne concerne que la circulation entre le royaume unis et l'irlande et quand on connait un peu l'histoire qui les lie, on comprend qu'il vont pas ouvrir les frontières en trois jours.

Fuyuhiko

Alors on dit qu'on vote tous pareil, ok ?

Euh on vote quoi

I'm Back

multiform



......



TheStratGuy


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