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Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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1951
:8O:

Citation : «Un fonctionnaire, à la Poste par exemple, pourra subitement prier derrière son guichet face aux usagers, un élève pourra étaler en classe [...] un tapis de prière pour accomplir son rite, etc. [...] Le traité remet en question la neutralité et la laïcité de l'Etat.»
Michel Charasse, sénateur PS, le 20 octobre 2004, dans le Figaro



:oo:

1952

Citation : comment vont gérer les pays se tournant alors


désolé, je comprend pas ce verbe :oops2:
1953

Citation : «Un fonctionnaire, à la Poste par exemple, pourra subitement prier derrière son guichet face aux usagers, un élève pourra étaler en classe [...] un tapis de prière pour accomplir son rite, etc. [...] Le traité remet en question la neutralité et la laïcité de l'Etat.»
Michel Charasse, sénateur PS, le 20 octobre 2004, dans le Figaro

:zzz:
1954
La laïcité est-elle préservée ?

Fondée sur les «héritages culturels, religieux et humanistes», la Constitution européenne ne fait référence à aucun Dieu, mais instaure un dialogue «régulier» avec les Eglises et les organisations non confessionnelles.

Par Marc SEMO

vendredi 22 avril 2005 (Liberation - 06:00)

Dieu est peut-être partout, mais il n'est pas cité dans le projet de Constitution européenne. Le mot laïc n'y figure pas non plus. La bataille autour de la religion, et sa place dans l'identité européenne, fut l'une des plus intenses et surtout l'une des plus médiatisées. Le compromis final fut pour le moins laborieux. Deux clans s'affrontaient. D'un côté, la Belgique et, surtout, la France, seul pays de l'Union ­ au moins jusqu'à une possible adhésion de la Turquie ­ à avoir inscrit dans sa Constitution la laïcité comme un des fondements de la république. Paris aurait voulu que ce principe figure aussi dans le traité. En face, le camp chrétien qui, Pologne en tête, s'activait à une référence explicite au christianisme.

L'Eglise catholique, avec le soutien du Vatican, s'était engagée à fond dans ce combat, rappelant les appels de Jean Paul II à l'Europe pour «qu'elle ravive et se regroupe autour de ses racines chrétiennes». Certains membres du PPE (parti de la droite européenne) proposaient de reprendre le paragraphe de la Constitution polonaise invoquant les valeurs «de ceux qui croient en Dieu comme source de vérité, foi, justice, bonté et beauté»... A l'opposé, le camp laïc ferrailla sans succès pour un amendement spécifiant que «l'Union garantit la séparation des Eglises et de l'Etat».

«Il a fallu que la Convention, principale initiatrice du texte, trouve une voie médiane», souligne Olivier Dord, professeur agrégé de droit public (1). Dans sa version finale, le préambule de la Constitution fait référence «aux héritages culturels, religieux et humanistes de l'Europe» sans mentionner aucune religion en particulier. «La défense du caractère laïc de la société française est parfaitement assurée par la formulation retenue», assure Jean-Luc Sauron, docteur en droit (2).

Critiques. Les partisans les plus ardents de la laïcité ne sont pas convaincus. «Un préambule n'est pas un livre d'histoire. Il n'a pas à mentionner les héritages, mais les valeurs qui, aujourd'hui, font consensus», rétorque le philosophe Henri Pena-Ruiz (3), indigné par le caractère déséquilibré d'un texte qui omet de citer «l'agnosticisme et l'athéisme comme autres fondements de l'humanisme européen». Les croyants sont, eux, plutôt satisfaits. «C'est une formule très ouverte qui ne cite certes pas le christianisme, mais mentionne l'héritage religieux, ce qui n'avait pas été possible dans la charte des droits fondamentaux», se félicite le jésuite Pierre de Charentenay, rédacteur en chef d'Etudes.

«Les Eglises ont bénéficié d'une écoute plus réceptive au sein de la Convention que lors de la rédaction de la charte (en 2000), grâce à la présence active de pays comme la Pologne, qui auparavant n'étaient que candidats», reconnaît Etienne de Poncins, diplomate et membre du secrétariat de la Convention (4). Les croyants se félicitent notamment de l'article I-52 (lire ci-dessous) sur le statut des Eglises et des organisations philosophiques ou non-confessionnelles, avec lesquelles l'Union s'engage à maintenir «un dialogue ouvert, transparent et régulier».

La reconnaissance des Eglises en tant que partenaires de l'Union suscite des critiques. Pour Henri Pena-Ruiz, «certes l'article mentionne aussi les organisations philosophiques, mais c'est une fausse symétrie, particulièrement hypocrite». Les capacités de lobbying de cercles kantiens ou de groupes spinoziens restent limitées. Cela étant, la Constitution précise que le statut particulier des religions dans chaque pays sera respecté. La séparation de l'Eglise et de l'Etat acquise en France en 1905 n'est donc pas menacée, pas plus que les législations de la Grèce ou de certains pays scandinaves qui font respectivement de l'orthodoxie et du protestantisme luthérien la religion d'Etat. De même, l'Italie ou l'Irlande ne seront pas obligées de renégocier leur concordat.

Foulards. Pour les laïcs, la menace est surtout dans l'article II-70 (lire ci-dessous), inscrit en 2000 dans la charte des droits fondamentaux, et donc désormais inséré dans la Constitution. Il évoque «la liberté de manifester sa religion ou sa conviction en public ou en privé, individuellement ou collectivement». Certains y voient le risque d'une floraison des foulards islamiques dans les écoles. «Cela ne changera rien, car la Constitution reprend l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme, déjà ratifiée par la France en 1974», souligne Jean-Luc Sauron.

Un commentaire annexé à l'article II-70 rappelle la deuxième partie de l'article 9, où la liberté de religion peut être sujette à des «restrictions» légales lorsque sont en jeu «la sécurité publique, la protection de l'ordre, de la santé ou de la morale publique, ou la protection des droits et des libertés d'autrui». C'est sur cette base que, en juin 2004, la CEDH (Cour européenne des droits de l'homme), basée à Strasbourg, a débouté une étudiante turque qui contestait l'interdiction du foulard à l'université. «Mais pourquoi ne pas avoir rappelé clairement ces restrictions dans le texte même de la Constitution ?» au lieu de les reléguer dans une «explication» destinée à guider l'interprétation des juges, s'interroge Henri Pena-Ruiz. La Cour européenne de justice de Luxembourg, chargée du respect du droit communautaire, ne pourrait-elle alors avoir une lecture différente de celle de Strasbourg ? Serein, Jean-Luc Sauron souligne que «les Etats membres de l'UE ont l'obligation de respecter les décisions de la CEDH» et, surtout, que «l'application de la charte ne vaut que pour les questions qui sont de la compétence de l'Union». Ce qui n'est pas le cas de la gestion des écoles, lycées ou universités.
1955

Citation : Citation :
comment va gérer la France si le oui passe sa loi sur le voile, alors que la constituion reconnait et autorise les signes distinctifs des religions ?
http://www.liberation.fr/page.php?Article=291505



Citation : l'Union s'engage à maintenir «un dialogue ouvert, transparent et régulier».



ah... ouf j'ai eu peur :lol:

Citation : Citation :
comment vont gérer les pays se tournant alors

désolé, je comprend pas ce verbe



tu sous entends qu'ils ne gèrent rien du tout...
1956
Je sous entend que je ne comprend pas le verbe gerer. Ca veut rien dire ce verbe employé comme tel.
1957

Citation : Je sous entend que je ne comprend pas le verbe gerer. Ca veut rien dire ce verbe employé comme tel.



ah pardon...

alors comment vont-ils anticipé ce tournant ?

Hors sujet : t'as pas apprécié le coup du concours de la meilleures des rumeurs ou quoi ?
c'était de bonne guerre pourtant, un peu provoc, je le reconnais :oops:

1958
Et sinon, n'oublez pas, Giscard et Breton ont dit que la partie 3, il ne faut pas la lire! puisque ça existait déjà avant, la partie 3 elle sert à rien. Non, il ne faut lire que la partie 1 et 2. La 2 tout le monde est d'accord, donc faut lire juste la partie 1. :P:
1959

Citation : Je commence a avoir un avis sur la constution et je le partage.
Au depart, j'etais partisan du "non", pour toutes les raisons que tout le monde connait.
Maintenant je me fais une autre reflexion : au-dela du fait que l'on se dirige vers une mondialisation toujours plus presente, avec des etats puissants comme les us, la chine ou l'asie en général, il est de plus en plus probable que les relations internationales vont se tendre toujours plus : crise du petrole, besoin de ressources et patati patata.

Je me demande si finalement, notre interet n'est pas, des maintenant, d'essayer d'unifier l'europe le mieux possible afin d'affronter au mieux un monde de demain qui risque de ne pas etre hyper joyeux, autant du point de vue economique, politique... que militaire


Donc je suis en train de m'orienter vers le oui...



(oui je sais, j'ai une vision tres pessimiste du monde)



oui , c'est çà , on supprime tout les aventages et avancées sociales pour etre competitifs , çà sert à rien de s'unifier alors non ?
1960
Sogum> ils l'ont déjà anticipé. Toutes les grosses entreprises pétrolières avestissent ten masse dans d'autres energies. C'ets pas par fibre écologique. Seulement rien ne se fera tant que le pétrole sera encore roi (=abondant et bon marché).

Hors sujet : non du tout, je l'ai pas mal pris