Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
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le reverend


Et vous ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Anonyme

Citation : C'etait quoi les points précis sur lesquels tiquaient les partisants du non? c'est la dessus qu'il faut se pencher maintenant pour voir si c'est possible de récrire un texte plus dans ce sens ou pas.

VFred

Une constitution, c’est une fondation… A chacun ensuite de construire l’Europe à partir de ses grands principes.

Anonyme

si 2006 va dans ce sens la, je serai heureux que le non soit passé


gromeul

La soumission aux US via l'Otan?
Le parlement européen "élu" mais sans pouvoirs?
L'être humain traîté comme une marchandise (ce qui est déjà le cas c'est vrai!)?
Etc...


Anonyme

mais est-ce credible ?


Scott Bis

Citation : Sinon, il n'arrive pas aux (mauvais) perdant de penser que certaines personnes ont voté non parce qu'il trouvait le texte mauvais par exemple?
C'est vrai que ce serait intéressant de connaitre la proportion de gens qui ont voté non par opposition au texte et celle de ceux qui ont voté non pour sanctionner le pouvoir en place ou partis pris politique ou crainte de l'avenir, moi je pense plus à la 2eme proportion et c'est ça qui m'ennuie.
Site perso: https://www.scottbis-officiel.com/

Anonyme

ce qui est, d'un certain coté, rassurant

Anonyme

Citation : L'être humain traîté comme une marchandise
je vois pas de quoi tu parles à ce niveau là puisque dans cette constitution si tu bosse en italie, tu dois être sous le régime italien et inverse pour la france, donc déja pas grand chose qui change par rapport à maintenant. ou laors j'ai zappé un paragraphe important, c'est fort possible aussi ça.

Anonyme

C'ets bon, c'ets voté zou parlons d'avenir.
PArlons du prochain premier ministre que les nonistes nous offrent et du PS qui n'a aucune chance en 2007 vu l'état dans lequel il est aujourd'hui. Finalement le non aura servi à :
- briser les espoirs d'élir une gauche en 2007
- nous offrir un PM pire que jamais pendant 2 ans
- subir les gesticulations de l'extrème droite qui pavoise en essayant de s'attribuer toute la responsabilité du scrutin
Accessoirement ça a aussi prouvé que la démocratie n'était pas morte comme se plaisent régulièrement à le rappeler pas mal de gens et ça c'est un gros point positif.

Dr Pouet

Citation : La soumission aux US via l'Otan?
Faut pas oublier que la France est membre de l'Otan.
Citation : plus de pouvoir au parlement, une protection sociale européenne...
mais est-ce credible ?
C'est très crédible : le TéCE doublait le champ d'action du parlement et rendait effectivement européenne la protection sociale.
Donc c'est faisable !


Anonyme

Citation : lundi 30 mai 2005, 11h25
Le non français a ouvert une crise en Europe, selon la presse européenne
agrandir la photo
PARIS (AFP) - Le rejet en France de la Constitution européenne entraîne le continent dans une véritable "crise", mais c'est surtout la classe politique européenne, à commencer par le président français Jacques Chirac, qui en subira les conséquences, estime lundi la presse européenne.
Les résultats du référendum de dimanche en France (près de 55% de non) ont déclenché un "tremblement de terre" à l'échelle de l'Europe, écrivent ainsi les quotidiens autrichien Standard et français l'Est républicain.
"La France plonge l'Europe dans la crise", "L'UE en crise", renchérissent respectivement le belge Het Laatste Nieuws et le néerlandais Het Financieel Dagblad.
"L'écrasant non de la France laisse l'Europe en crise et sans Constitution", acquiesce ABC en Espagne, son compatriote El Mundo n'hésitant pas à s'écrier que "Le non français plonge l'Europe dans la plus grave crise de son histoire".
Et "ce ne sont pas les citoyens français qu'il faut blâmer de ce recul de la construction européenne", considère en Belgique Le Soir : "ce sont les élites, européennes et françaises, qui portent ce poids", incapables de "faire aimer" une Europe qu'elles pratiquent "en vase clos, avec un brin de mépris et un trop plein de technique".
Les Français "ont prononcé un NON retentissant aux élites européennes qui les gouvernent depuis un demi-siècle", poursuit sur ce thème le quotidien britannique Daily Telegraph.
En outre, "l'élargissement à l'Est de l'UE a donné le sentiment aux Européens de l'ouest qu'on leur livrait un Leviathan anonyme : une toute-puissance obscure qui s'élargit sans frontière", analyse l'allemand Süddeutsche Zeitung.
Mais ce sont surtout les hommes politiques français, et au premier plan Jacques Chirac, qui sortent discrédités du non au référendum, souligne à l'unisson la presse européenne.
"Ce refus exprimé dimanche, c'est celui d'une société (française) qui doute d'elle-même et qui a été profondément déçue par ses gouvernants", résume sur ce point l'autrichien Die Presse.
Pour le turc Milliyet, Jacques Chirac est désormais "en position difficile, le suisse Le Matin parlant de "camouflet pour Jacques Chirac" et le Daily Mail britannique se lançant dans un "Comment Chirac le cynique a perdu le contact avec son peuple".
A l'image de leurs confrères français, les quotidiens espagnols ne se privent pas davantage de tirer à boulets rouges sur le chef de l'Etat français, "qui, s'il avait de la dignité, devrait démissionner", assène El Mundo.
"Les deux prochaines années s'annoncent difficiles pour Chirac", commente, plus posément, la Repubblica italienne, selon laquelle la victoire du "non" détruit "son espoir de se présenter pour un troisième mandat en 2007".
Même s'"il est d'ores et déjà clair" que le président français "va faire porter la responsabilité de la défaite" à son Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, croit savoir, en Allemagne, la Berliner Zeitung.
Les journaux européens sont en revanche très partagés quant aux conséquences concrètes pour le continent du non français, seule la presse britannique se réjouissant majoritairement, à cet égard, de cet épilogue.
Illustrations, les articles du Daily Mail, pour qui "les Français donnent le baiser de la mort à un super Etat européen" ou du Daily Express pour lequel la Constitution européenne est "en ruines".
L'espagnol El Pais constate, en revanche amèrement, que "l'Union européenne est à la dérive à partir d'aujourd'hui", tandis que pour le Daily Telegraph de Londres "ce non n'aura aucune influence réelle à Bruxelles".
"Au cours des mois passés, il n'y avait quasiment pas de marge de manoeuvre sur les dossiers européens dans l'attente du référendum français. Dans les semaines et les mois à venir, cette situation risque de prendre un caractère permanent", s'inquiète le quotidien flamand De Tijd.
"La décision des Français est une preuve de la faiblesse de l'Europe et de la France en particulier. Mercredi, les Néerlandais suivront probablement leur exemple. Les Allemands et les Italiens, si on leur avait donné cette chance, auraient probablement fait pareil", souligne, quant à lui, le quotidien polonais Rzeczpospolita.
"La Grande-Bretagne est prête à abandonner son référendum et elle pense avoir le soutien (de ses partenaires européens) pour stopper le processus de ratification", indique pour sa part le britannique Guardian.
Aux Pays-Bas, De Telegraaf va jusqu'à écrire que "pour le référendum néerlandais, le non français signifie qu'on va se prononcer mercredi sur quelque chose qui en réalité n'existe plus".
"Le non français semble confirmer une tendance de plus en plus manifeste ces dernières années au sein de l'UE : un retour du nationalisme", conclut son compatriote De Volkskrant.
Mais il ne faut pas "agiter le drapeau blanc" et le processus de ratification doit se poursuivre, relève, avec une touche d'espoir, le Corriere della Sera italien.

Anonyme

Citation : D’ailleurs, une constitution ne doit-elle pas tenir en 10 lignes ?
Un truc visant à l'unanimité, genre
1. le mal c'est pas bien
2. les gentils ne sont pas méchants et doivent être respectés.
3. les méchants doivent aussi être respectés car nous on est les gentils et si on ne les respectais pas on deviendrait comme eux.
4. Tout le monde a le droit de boire de l'eau, ceux qui veulent peuvent boire autre chose
5. tout le monde a droit à un travail, dans la mesure des stocks disponnibles
6. la mer mouille, mais pas autant que les anglaises face au capitalisme.
7. le socialisme, c'est bien
8. le libéralisme c'est pas mal non-plus
9. Tout le monde a le droit d'être social ou libéral à condition de changer deux fois par semaine
10. seul le point 1 est valide.

gromeul

délocalisations, patrons=enc..és, etc...
Mais comme je le disais, ça existe déjà malheureusement mais le vote non a peut-être montrer que les français ne veulent pas de cette marchandisation de la main d'oeuvre, ici ou ailleurs...


Fuyuhiko

C'est pas de l'agression, on ne va se cacher que bcp ont agité l'épouvantail de l'ouvrier chinois pour essayer de faire croire que cette constitution signifiait une porte ouverte pour une guerre économique qui ne ferait pas de prisonnier.
On n'est pas compétitif, c'est tout.
Plus de solidarité ? Soyons solidaires avec les pauvres des pays pauvres et partageons les richesses, le plus pauvre d'entre nous en France n'est pas à plaindre dans la balance face à un ouvrier chinois.
Qui a pu croire une seconde qu'une constitution allait régler des problèmes économiques ?
Qui a pu croire une seconde qu'on une constituion est toujours respectée à la lettre, sans interprétation possible ?
Si on en était resté au texte de 58 (Vè république), De Gaulle a fait un coup d'état en 61 en abusant de l'article 16 (j'ai fait mon mémoire dessus alors je la glisse et je me la pète ouééé) et pourtant personne n'a bougé ??? Vous me direa que c'était la guerre, mais dans le cas d'une guerre économique et surtout en cas de crise, justement tous les coups sont permis et les mandatés ne se priveront pas de contourner tous les textes, qu'ils soient d'ailleurs ratifiés ou pas.
I'm Back

gromeul



Fuyuhiko

I'm Back

gromeul



Anonyme


gromeul




Anonyme

Citation : Mais comme je le disais, ça existe déjà malheureusement mais le vote non a peut-être montrer que les français ne veulent pas de cette marchandisation de la main d'oeuvre
et c'st bien ça le problème, tout le monde pense qu'il y a une solution magique cachée quelque part, mais c'est juste une evolution logique qui etait prévue depuis belles lurettes en plus. la chine va nous ecraser tout ça.. c'etait déja une chanson connue dans les années 80.

Jules Joffrin

Citation : Finalement le non aura servi à :
- briser les espoirs d'élire une gauche en 2007
- nous offrir un PM pire que jamais pendant 2 ans
- subir les gesticulations de l'extrème droite qui pavoise en essayant de s'attribuer toute la responsabilité du scrutin
Je pense que si ton point 2 se réalise ton point 1 est peut-être erroné.
Le point 3 restant d'actualité dans tous les cas.

gromeul

Hors sujet : Il y avait une bonne partie de la population pour qui De Gaulle était le sauveur (à juste titre) donc pensait que ce qu'il faisait était juste.


Anonyme

Citation :
Une situation de crise avait été prévue
Bruxelles doit passer au «plan B» pour sauver la Constitution
Payés pour réfléchir aux conséquences d'un rejet du traité par un ou plusieurs Etats membres, une hypothèse envisagée dès la rédaction du texte, les juristes bruxellois ont trouvé des astuces permettant de sauver certaines innovations de la Constitution. Technique, difficile à vendre politiquement, ce «plan B» (et ses variantes) est à la disposition des chancelleries depuis plusieurs semaines. Il est entendu que ce «plan de sauvetage» ne sera déclenché qu'en dernière instance par les chefs d'Etat et de gouvernement, réunis à l'occasion d'un sommet européen. C'est le sens de la déclaration 30, annexée au traité signé par les Vingt-Cinq, à Rome, le 29 octobre 2004. «Si, à l'issue d'un délai de deux ans à compter de la signature du traité établissant une Constitution pour l'Europe, les quatre cinquièmes des Etats membres ont ratifié le dit traité, et qu'un ou plusieurs Etats membres ont rencontré des difficultés pour procéder à ladite ratification, le Conseil européen se saisit de la question», indique la déclaration consacrée à la ratification. En théorie, le Conseil européen peut attendre cinq votes négatifs en Europe d'ici au 29 octobre 2006 avant de se saisir de la question.
En pratique, nul doute qu'il devra se prononcer dès qu'un Etat membre aura rejeté le texte. Le prochain sommet européen des 16 et 17 juin sera une première occasion de faire le point sur le processus de ratification. Si l'entrée en vigueur du traité en 2006 apparaît compromise, parce que le texte aura déjà été rejeté par un ou deux Etat membres, les chefs d'Etat et de gouvernement peuvent décider, à l'unanimité, de mettre en oeuvre certaines innovations du traité ne nécessitant pas de nouvelle ratification. C'est le coeur du «plan B». En cas de crise déclarée, les Vingt-Cinq ont plusieurs options. Les dirigeants européens peuvent décider de nommer pour deux ans et demi un président stable du Conseil européen, chargé par ses collègues de superviser la relance de l'Europe politique. D'après plusieurs capitales, ce rôle de «chairman» européen, prévu par la Constitution, pourrait être confié à Jean-Claude Juncker, actuel président de l'Union et premier ministre du Luxembourg.
Pour ne pas perdre totalement la face sur la scène internationale, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Cinq peuvent également nommer, dès qu'ils le souhaiteront utile, Javier Solana, ministre des Affaires étrangères de l'Union, avec le rang de vice-président de la Commission. Ce changement ne nécessite pas une nouvelle ratification, mais un «accord interinstitutionnel» entre le Conseil européen, la Commission et le Parlement. Egalement prévue dans le traité, la mise en place rapide d'un «service extérieur commun», chargé d'épauler le futur ministre, peut se faire grâce à un accord entre les trois institutions.
D'autres innovations tendant à rendre l'Europe «plus démocratique» peuvent être mises en place sans nouvelle ratification : «l'initiative citoyenne» (art 1-47), qui permet à un million d'Européens de présenter une requête à la Commission ainsi que les protocoles accordant aux parlements nationaux un pouvoir «d'alerte précoce» sur les propositions de Bruxelles. Plus difficile sera la révision du système de vote au Conseil. Chacun se souvient des réticences de la Pologne et de l'Espagne à abandonner les règles de Nice. Le système de la double majorité (55-65) ne devrait toutefois pas entrer en vigueur avant novembre 2009, ce qui laisse aux Etats membres trois ans et demi pour renégocier. «Dans tous les cas de figure, ce qu'il faudra réexaminer en premier, c'est le mode de révision des traités», conclut un ancien responsable de la Convention

Anonyme

Citation : la chine va nous ecraser tout ça.. c'etait déja une chanson connue dans les années 80.
Non, on va juste utiliser la chine jusqu'à ce qu'on ne leur soit plus d'aucunne utilité.. Il n'y a qu'à voir comment on est passé d'une économie de biens et services à une société boursière. L'important pour nos gros capitalistes, c'est d'utiliser des leviers capitalistes avec la chine pour faire du profit. Donc il y a une part de gâteau énorme en jeu qui reviendra en france, mais pas dans la poche des ouvriers. Le plus fort c'est qu'il n'y a pas besoin de l'europe pour ça... au contraire, elle pourrait faire des trucs protectionnistes.
gromeul



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