Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
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le reverend


Et vous ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Lonewolf


gromeul

Hors sujet : Il était dit à ce sujet que la pollution des usines produisant les batteries pour les voitures électriques était supérieure à celle des véhicules à essence .


Anonyme

plus leur fabrication.
plus le surpoids du véhicule qui diminue son rendement en consommation classique.
et l'encombrement qui oblige à acheter plus gros pour un volume utilisable comparable.
plus la délocalisation de la pollution (puisque cette électricité doit bien être produite qq part...) et la perte d'energie majeure par le transport sur des fils résistifs sur des centaines de km, d'où un rendement moindre et une majoration de pollution ailleurs.
la dépendance croissante du nucléaire et du charbon...
etc...
le voies de progrès semblent plus dans l'énerie végêtale (mais avec un risque de déséquilibre majeur de l'écosystème, voir au brésil), la pile à combustible, le dévelopement de carrosseries de voitures capables de produire de l'électricité (idem pour les toits des maisons)... et (hé oui !) actuellement le diesel (le moins polluant avec un bon filtre et une bonne gestion electronique).

Anonyme

s'il y en a qui sont sensibles a ces sujets, j'ai trouvé un super forum international

Lonewolf


gromeul

PARIS (AP) -- Vers la semaine de 65 heures? En cours d'examen au Parlement européen, un projet de directive sur le temps de travail propose de maintenir la clause de «renonciation» (dite d»'opt-out») introduite en 1993 dans la législation européenne, qui autorise un salarié à renoncer à la semaine de 48 heures. Un texte dont les tenants du «non» à gauche comme le PS réclament la réécriture.
Le 22 septembre dernier, la Commission européenne a proposé de dépoussiérer la directive de 1993 sur le temps de travail, qui avait imposé en Europe un plafond de 48 heures de travail hebdomadaire (sauf dérogation). But de cette révision: renforcer la protection des salariés et offrir davantage de flexibilité aux entreprises. Il s'agit également de tenir compte de deux avis de la Cour de justice de l'UE faisant du temps de garde un temps de travail effectif.
La pomme de discorde? Le projet de directive de la Commission propose de maintenir la clause de «renonciation» (ou d»'opt-out). Introduite en 1993 sous la pression de Londres, elle autorise un salarié à renoncer, sur la base du volontariat, à la semaine de 48 heures. Essentiellement appliqué en Grande-Bretagne (4 millions de salariés concernés), ce régime dérogatoire n'est utilisé en France que dans les hôpitaux et au Luxembourg dans l'hôtellerie. Or, des abus ont été constatés.
La Commission propose donc des règles plus strictes: la «renonciation» ne pourrait pas être signée lors de l'embauche et le temps de travail serait plafonné à 65 heures. Un accord collectif serait obligatoire, l'accord individuel restant nécessaire dans tous les cas, notamment lorsqu'il n'y a pas de représentants syndicaux.
Pour les socialistes européens, les tenants du «non» à gauche et la Confédération européenne des syndicats, qui y voient un feu vert à la semaine de 65 heures, le compte n'y est pas. Ils réclament donc la suppression progressive de cette clause. Au passage, le PS fait valoir que la Charte incluse dans la Constitution européenne permettrait de saisir la Cour de justice de l'UE contre l»'opt-out».
Autre sujet qui fâche: la Commission propose de distinguer pour la première fois le temps de garde actif durant lequel un salarié peut être joint sur son lieu de travail et le temps de garde inactif. Le second ne serait pas comptabilisé comme du temps de travail, et donc pas rémunéré, sauf si la loi nationale le prévoit.
La directive est cependant loin d'être votée. Co-législateurs en la matière, le Parlement européen et le Conseil européen sont en désaccord total. Le premier, qui doit examiner le texte en première lecture début mai, pourrait le réécrire dans un sens plus favorable aux salariés. Le Conseil, qui en sera saisi ensuite, pourrait rétablir la version initiale sous pression de Londres. Le ping-pong entre les deux instances ne fait que commencer. Rappelons également que la durée maximale du travail relève de la compétence des Etats.


sogum

Citation : La directive est cependant loin d'être votée. Co-législateurs en la matière, le Parlement européen et le Conseil européen sont en désaccord total. Le premier, qui doit examiner le texte en première lecture début mai, pourrait le réécrire dans un sens plus favorable aux salariés. Le Conseil, qui en sera saisi ensuite, pourrait rétablir la version initiale sous pression de Londres. Le ping-pong entre les deux instances ne fait que commencer. Rappelons également que la durée maximale du travail relève de la compétence des Etats.
en espérant qu'ils soient en désaccord pendant longtemps...

putain c'est encourageant pour la suite

la durée maximale du travail relève de la compétence des états... ah c'était bien les 35 heures


gromeul

Ne serait-ce pas le début d'un retour en arrière

Qu'est-ce qu'ils nous font chier les anglais, il veulent l'Europe mais ne sont pas encore à l'Euro, le beurre et l'argent du beurre...voire peut-être même le cul de la crémière!


TheStratGuy

Citation : Qu'est-ce qu'ils nous font chier les anglais, il veulent l'Europe mais ne sont pas encore à l'Euro, le beurre et l'argent du beurre...voire peut-être même le cul de la crémière!


en même temps faut pas rêver, c'est peut-être la seule partie du programme de Thatcher auquel qu'on est sûrs de ne jamais voir appliquée en France...


Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

Nick Larsson

Citation : Mon père travaillait 70 h/semaine...il y a 40 ans, parce que c'était financièrement intéressant et que son patron le "considérait".
Ne serait-ce pas le début d'un retour en arrière ?
genre aujourd'hui y'a plus personne qui travaille 70h/semaine peut-être...

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