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Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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4361
Extrait d'un article d'un élu ump favorable au oui

https://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-631760,55-638027@51-638007@45-100,0.html

Citation : La troisième partie n'est que la compilation des traités successifs adoptés depuis un demi-siècle. Elle repose sur l'hypothèse de l'économie de marché, mais tempérée par une dimension sociale et une dimension écologique.



voilà, donc ce qui est appliqué en ce moment le sera avec le oui (et en plus elle sera validée par le peuple alors que pour le moment ce n'est pas le cas)
Si tu es donc satisfait de l'orientation économique, monnétaire, sociale, etc..... de l'europe faut clairement voté oui (ce sera un message fort pour continuer) :bravo:

----------------------------

Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

4362

Citation : les DOM sont encore un banc d'essai et un labo expérimental ...



Ben non , ça existe depuis longtemps déjà les DOM-TOM :?!:
4363
Bon, vendredi soir, tout le monde est dehors pour se tiser la derniere bibine qui déchire entre potes....

moi je poste scred un peu de lecture :lol:

*La Constitution contribue-t-elle à faire de l'Union européenne une
"contre-puissance" face aux Etats-Unis ?*

Par Diana Johnstone

A la question: « Quel est le plus puissant des arguments en faveur du
"oui" ? », François Bayrou répond : « Le monde est dominé par la
puissance américaine, concurrencée par la puissance chinoise.
Voulons-nous accepter la domination de ces empires, et leur modèle de
société ? Ou voulons-nous compter, nous aussi, pour défendre nos valeurs
? (...) Tous les adversaires de l'idée européenne rêvent de nous voir
voter non, les milieux néoconservateurs américains, les conservateurs
britanniques antieuropéens, l'extrême droite européenne et l'extrême
gauche, Le Pen et Besancenot ».

Dominique Strauss-Kahn est encore plus clair : « On a besoin du traité
constitutionnel européen pour contrer l'hégémonisme américain ».

Sous une forme ou sous une autre, cet argument revient constamment dans
les défenses et illustrations du "oui". L'idée sous-jacente est que
cette constitution est la condition nécessaire (et peut-être même
suffisante) pour que l'Union Européenne s'affirme comme une
"contre-puissance" face aux Etats-Unis.

Je voudrais montrer que cet argument est faux dans ses présupposés et a
fortiori dans ses conclusions. En même temps, je voudrais souligner ce
qui me semble sincère dans cet argument, c'est-à-dire sa signification
profonde dans l'esprit de presque toute la classe politique française.
Car il ne s'agit pas ici d'un vulgaire mensonge mais plutôt de
l'expression d'une grande confusion en ce qui concerne "l'idée européenne".

Tout d'abord, on peut identifier deux présupposés erronés : a) cette
Constitution renforce l'UE en tant que contre-puissance, et par
conséquent : b) les hégémonistes américains espèrent voir les Français
voter "non". Ainsi le "oui" serait, en quelque sorte, une subtile
déclaration d'indépendance de l'Europe par rapport à l'hégémonie
d'outre-Atlantique.

Le premier présupposé est contredit par le texte même de cette
Constitution. Car les "valeurs" exprimées font écho aux "valeurs"
néolibérales qui sont actuellement celles de la superpuissance
américaine. Pire encore, cette Constitution va beaucoup plus loin que
celle des Etats-Unis dans cette direction. La Partie III reprend la
politique néolibérale déjà présente dans les Traités depuis Maastricht,
tout en la figeant dans une "Constitution" dont l'amendement exige
l'unanimité. Contrairement aux Etats-Unis, qui gardent la possibilité de
changer de politique économique de façon pragmatique, par exemple en
stimulant la croissance par les déficits budgétaires, l'Union Européenne
veut s'enfermer dans un carcan néolibéral dont le but principal déclaré
- attirer les investissements productifs pour créer des emplois - ne
cesse de s'éloigner.

La Constitution proposée lie l'Union Européenne à l'Otan - instrument de
la domination états-unienne de l'Europe - et même à sa croisade du
moment : la "lutte contre le terrorisme". Que pourrait donc espérer de
plus Washington ? Que l'Europe et ses Etats membres soient totalement
privés de toute possibilité de définir et de poursuivre une politique
étrangère indépendante claire et efficace ! Et bien, cette constitution
répond aussi à ce souhait, en obligeant tous les Etats à s'accorder sur
une politique étrangère décidée à l'unanimité. La recette parfaite de
l'impuissance. Sauf pour ceux qui, comme le Royaume-Uni, choisiraient de
suivre les Etats-Unis coûte que coûte.

*La leçon de la guerre*

Certains prétendent que les Etats-Unis sont hostiles à la construction
européenne. En réalité, depuis la deuxième guerre mondiale, les
Etats-Unis ont constamment soutenu l'unification européenne telle
qu'elle s'est développée, c'est à dire comme un grand marché
économiquement ouvert et politiquement inoffensif. Economie forte et
politique faible vont de pair (on pourrait établir un parallèle
intéressant avec le bloc soviétique de l'après-guerre, où l'économie
socialiste devait effacer les différences politiques, mais c'est un
autre sujet). C'est l'idée selon laquelle, pour éviter de recommencer
les guerres de 1914-18 et de 1939-45 qui avaient ruiné les grandes
puissances capitalistes du continent, il fallait tout d'abord lier
ensemble l'essentiel des industries allemandes et française pour
qu'elles soient trop intimement imbriquées pour s'opposer l'une à
l'autre. Cette unification économique entraînerait alors inévitablement
l'unification politique allant dans le même sens d'une pacification.
Pour garantir le tout, l'ange gardien d'outre-Atlantique lierait les
forces militaires des anciens belligérants dans une seule alliance sous
sa propre direction. Tout cela allait dans le même sens : celui d'un
désamorçage de l'antagonisme du "couple" franco-allemand, supposé
incapable de gérer ses propres contentieux sans finir dans la guerre et
le génocide.

S'agit-il d'une exagération ? Pas vraiment. Cette vision d'une Europe
dont l'irresponsabilité belliqueuse chronique exigerait un frein et une
tutelle américaine est celle qui prévaut dans la représentation du
continent par les médias et dans l'esprit d'un très grand nombre de
dirigeants politiques aux Etats-Unis. S'ils ne le disent pas tout haut,
ils le pensent tout bas. Par ailleurs, il est évident que la même pensée
est loin d'être absente dans les médias et la classe politique du vieux
continent.

Cette interprétation de l'incapacité des Européens de se comporter
décemment sans encadrement américain se résume en un mot : "Auschwitz".
C'est le mot-clé de l'hégémonie idéologique américaine en Europe, basée
sur une mythologisation de la deuxième guerre mondiale réduite à la
seule libération des Juifs de leurs bourreaux par les Anglo-Américains.
Car, face à l'Europe génocidaire, les Etats-Unis apparaissent comme
innocents, donc dignes d'assumer le leadership moral d'une Europe
entachée à jamais d'un péché impardonnable. Comme d'ailleurs celui du
monde entier. Les Atlantistes européens libéraux les plus sincères
croient que ce double carcan - union européenne économique et politique,
tutelle états-unienne pour ce qui concerne la sécurité - est le seul
moyen de garantir la paix et la prospérité de leurs pays.

En ce qui concerne la paix, cela serait plus vraisemblable si les
Etats-Unis avaient tiré la même leçon des deux guerres mondiales que la
plupart des Allemands, des Français et des Italiens, qui, ayant souffert
des destructions, des occupations étrangères et des défaites, ont voulu
enfin renoncer à la guerre. Ceci vaut aussi pour les Russes qui, quoique
vainqueurs, ont subi les plus grandes pertes matérielles et humaines.

Le problème est que, pour les Etats-Unis, la leçon n'est pas du tout la
même. Dans la mythologie américaine (et même britannique) la deuxième
guerre mondiale était la "bonne guerre" par laquelle le Bien a écrasé le
Mal, au moyen de la puissance militaire des Etats-Unis, avec la
bénédiction d'un Dieu interconfessionnel. Et ils sont prêts à recommencer.

Une dangereuse contradiction réside dans le fait que cette Europe
pacifiée par ses propres excès guerriers se croit en sécurité en
confiant la direction de ses affaires militaires, par le biais de
l'Otan, à cette grande puissance d'origine européenne qui, elle, n'a pas
du tout renoncé à la guerre. Ainsi, paradoxalement, cette Europe qui ne
veut plus se faire la guerre à elle-même s'apprète, sans en avoir bien
conscience, à être entraînée dans des guerres sans fin contre le reste
du monde.

Ce n'est pas le seul résultat malheureux de la fixation sur les
Etats-Unis de l'Europe occidentale de l'après 1945. Une vision idéalisée
des Etats-Unis a dominé l'imaginaire européen depuis soixante ans.
L'anti-américanisme minoritaire et occasionnel n'y change rien;
l'influence du cinéma, de la musique, du mode de vie américains est plus
forte dans chaque pays européen que celle de ses propres voisins du
continent. Les médias de chaque pays de l'UE donnent plus de place aux
actualités des Etats-Unis qu'à celles des autres pays membres, tandis
que l'anglais gagne du terrain pendant que l'étude des autres langues
européennes périclite. Ainsi ce qui unit les Européens est moins une
"culture européenne" (à construire) que les reflets de la culture
américaine vue de loin.

Un mimétisme analogue affecte la construction européenne. Les Etats-Unis
sont le modèle d'une fédération (ou confédération, selon les
convictions) assez unie et prospère pour "peser dans le monde". C'est à
ce point qu'émerge la principale ambiguïté de l'ambition déclarée des
Atlantistes qui veulent renforcer l'Europe pour qu'elle soit,
disent-ils, capable de faire face aux autres grandes puissances, et
notamment aux Etats-Unis.

*Le Condominium Impérial*

Que veulent exprimer ceux qui déclarent que le principal argument en
faveur du "oui" serait de permettre à l'Europe de tenir tête à la
superpuissance américaine ? Si l'on se rapporte aux textes - notamment
l'Article I-41 qui lie la politique de défense à l'Otan - cette
déclaration pourrait être évacuée comme une simple contre-vérité.
Pourtant, il est peut-être plus utile d'accepter que la plupart de ceux
qui le disent ne mentent pas mais ont une idée particulière en tête, et
de tenter de comprendre le fondement de cette idée.

En effet, il me semble que les Atlantistes qui défendent la Constitution
pour renforcer l'UE face aux USA imaginent une vraie rivalité entre les
deux, mais une rivalité à l'intérieur d'un même système socio-économique
et géostratégique : un système que j'appelle le Condominium Impérial
(CI, également connu sous le nom de "Communauté Internationale"). Ce CI
représenterait une solution au problème posé par les guerres entre
puissances impérialistes qui ont mené au désastre de 1914-18. Il s'agit
d'unir ces puissances impérialistes sous l'hégémonie des Etats-Unis pour
promouvoir les mêmes "valeurs et intérêts" partout dans le monde.

Ces "valeurs" sont les "droits de l'homme" qui se sont développés
relativement récemment dans les pays riches. Il s'agit en général
davantage de libertés de comportement que de droits aux nécessités de la
vie (nourriture, logement, santé, travail, éducation). Ces droits
essentiellement individuels sont compatibles avec les sociétés libérales
avancées où le niveau de vie élevé permet de dépasser la "guerre de tous
contre tous" pour la survie. En soi, ils sont indiscutablement
désirables pour le bonheur humain. Le problème survient quand la
référence à ces droits sert à renforcer la bonne conscience des riches
lorsqu'ils veulent s'ingérer dans les affaires des moins fortunés.

Dans le système capitaliste avancé, les intérêts sont semblables dans le
sens où "la liberté" y est centrale, mais précisément, il s'agit avant
tout de la liberté du capital financier d'investir partout, et ainsi de
déterminer la forme matérielle et sociale des sociétés. Ce système
étant, par nature, compétitif, il est inévitable que la compétition
existe à l'intérieur, entre les unités qui le composent.
L'"indépendance" que prônent les Atlantistes n'est rien d'autre au fond
que le niveau d'efficacité compétitive que doit posséder l'Europe pour
poursuivre cette concurrence avec les Etats-Unis tout en y restant
intimement liée. Il ne s'agit en aucun cas de poursuivre une politique
- qu'elle soit économique ou géopolitique -- fondamentalement différente
de celle des USA.

Cette rivalité à l'intérieur existe déjà, mais nos dirigeants en parlent
très peu ou de façon presque codée devant leur public. Ainsi on
poursuit des politiques dont le vrai motif, le bien fondé et les
résultats ne sont pas publiquement évalués et débattus.

Prenons un exemple : les élargissements hâtifs de l'UE vers les pays de
l'Est appartiennent à cette politique de rivalité avec les Etats-Unis
qui ne dit pas son nom. Les pro-européens n'ont cessé d'observer qu'il
aurait fallu d'abord "approfondir" l'UE avant de l'élargir. Cela relève
du bon sens: on peut tout gâcher en allant trop vite. On a déjà vu les
dégâts causés à l'Allemagne par sa réunification hâtive, mais on peut la
considérer comme un cas à part. Pour les Pays baltes, et maintenant
pour la Roumanie et la Bulgarie (et peut-être demain pour l'Ukraine et
la Georgie), cette fuite en avant suit une logique différente. On
pourrait imaginer qu'il s'agit de rivalité avec la Russie. Certains de
ces pays (notamment les Pays baltes) semblent se croire en permanence
menacés par la Russie, malgré son retrait volontaire et paisible. Mais
les dirigeants occidentaux savent bien que la Russie n'est pas une
menace. En réalité, l'élargissement de l'UE vers l'Est répond beaucoup
plus aux besoins de la rivalité avec les Etats-Unis, dont l'influence
dans ces pays est déjà prédominante et qui se renforce avec l'extention
de l'Otan. L'élargissement vers la Turquie suivrait une logique similaire.

L'ironie de l'histoire est que l'UE se trouve ainsi entraînée dans une
course à l'influence avec les Etats-Unis alors même qu'elle (à travers
la Constitution) entend réaffirmer son attachement à une alliance
atlantique totalement dominée par Washington. L'élargissement vers les
pays de l'Est peut, certes, contribuer à y renforcer l'influence des
pays de l'Europe occidentale, mais au prix d'un affaiblissement de
l'indépendance de l'Europe par rapport aux Etats-Unis.

On observe un phénomène semblable avec le rôle actif (bien que
secondaire) joué par l'UE dans les "révolutions" orange et autres,
totalement téléguidées et généreusement financées depuis Washington.

Ces "révolutions" visent clairement à soumettre les économies de ces
pays au capital étranger par l'intermédiaire de dirigeants plus fidèles
aux Etats-Unis (où la plupart d'entre-eux ont reçu leur formation) qu'à
leur propre peuple. Tout cela - avec la provocation constante de la
Russie que cela implique - est-il véritablement dans l'intérêt de l'UE
et de ses peuples ? On pourrait au moins se poser la question. Mais,
sur ces questions, le débat public n'existe pas.

*La "leçon des Balkans"*

La confusion qui règne dans la définition d'une politique européenne
"d'indépendance" atteint son apogée avec la supposée "leçon des
Balkans". Le cliché dominant est bien exprimé par Henri de Bresson dans
Le Monde, lorsqu'il écrit à propos de la politique étrangère et de
sécurité contenue dans la Constitution : « Tirant la leçon des guerres
des Balkans, qu'ils n'ont pu empêcher et auxquelles ils n'ont pu mettre
fin qu'avec l'intervention des Etats-Unis, les Européens se dotent d'un
instrument qui donne une crédibilité nouvelle à leur action extérieure.
C'est un grand pas ».

Absolument tout, dans cette analyse, est erroné. Je n'insiste plus sur
le fait que l'attachement à l'Otan vicie dès le départ cet "instrument
qui donne une crédibilité nouvelle à leur action extérieure". L'erreur
est à la fois plus profonde et très révélatrice.

Tout d'abord, ce n'est pas, comme on se plaît à répéter, la faiblesse
militaire de l'Europe qui est responsable de son échec dans les Balkans.
C'est sa faiblesse politique. L'UE n'a jamais bien analysé ni bien
compris les causes du drame yougoslave. Elle n'a jamais développé -
comme elle aurait pu et dû le faire - un programme clair envers toute la
Yougoslavie pour éviter les guerres de sécession. Et une fois le pire
advenu, elle a été incapable d'élaborer une politique susceptible
d'apporter la paix - qui aurait contrecarré les efforts sournois de
Washington pour éviter toute paix autre qu'américaine (voir à ce sujet
les mémoires de David Owen).

Cette faiblesse était liée au manque d'unité entre les Etats membres de
l'UE - mais plus encore à la volonté de cacher cette absence d'unité en
donnant l'apparence d'une unité qui n'existait pas ! Ainsi la position
de l'Allemagne en faveur des sécessions non négociées - une position qui
rendait la guerre civile inévitable - était rejetée au début, et à juste
titre, par tous les autres Etats membres de l'UE, surtout par la France,
le Royaume-Uni, et même par des diplomates allemands en place à
Belgrade. Mais précisément en raison de la proximité de la signature du
traité de Maastricht, et parce qu'il n'était pas opportun de révéler au
monde ses divisions, le bon sens de cette majorité a capitulé devant
l'acharnement du gouvernement allemand à casser son vieil ennemi, la
Yougoslavie, au profit de l'indépendance de ses vieux clients, la
Croatie et la Slovénie. Et par la suite, tous les dirigeants -
notamment français - qui avaient eu raison, se sont efforcés de
justifier une décision tragiquement erronée.

Et ce n'est pas tout. On s'est aussi efforcé de cacher au public les
rivalités sourdes entre puissances - surtout entre les Etats-Unis et
l'Allemagne - pour attirer les divers sécessionnistes dans leur sphère
d'influence. Dans une grande manifestation d'unité occidentale largement
fictive, l'Otan a dévasté en 1999 ce qui restait de la Yougoslavie. A ce
jour, rien n'est vraiment réglé, mais on n'en parle plus. C'est une
situation classique : les Puissants règlent leurs rivalités en faisant
payer la note aux faibles.

Cet exemple devrait faire réfléchir. Au lieu de cela, il est mythifié et
travesti pour justifier une politique militaire qui permettra sans doute
"d'agir", mais avec aussi peu de principes, de sérieux intellectuel et
de vision de l'avenir que l'Europe au moment de la crise yougoslave. Une
force militaire sans cerveau, n'est-ce pas justement ce qu'on reproche à
l'administration Bush ? Une puissance militaire, donc, mais pour quoi
faire ? Pour suivre qui ?

A ces questions cruciales, la Constitution et ses partisans n'offrent
aucune réponse claire. Si ce n'est, comme disait ce très grand humoriste
qu'était le Général de Gaulle, de crier « l'Europe ! L'Europe !».


bon dimanche


Hors sujet : PS allez voir çà si vous aimez le son aussi

https://fr.audiofanzine.com/apprendre/mailing_forums/index%2Cidtopic%2C125994%2Cforum%2Csoundscape-32-sydec-audio-engineering%2Cidsearch%2C3856851.html

4364
Multi > tu me quotes ce qu'un élu UMP pense de la troisième partie. Ben moi je pense différement que cet élu sur la constitution en entier (j'ai sans doute tort !). That's all :tourne:

D'ailleurs mon image favorite :volatil: :
4365
Cool, j'ai finalement retrouvé le lien parlant des poids respectifs des parties I, II et III :bravo:

Le lien avait bien été posté par Pouet mais il vient pas du sénat, au temps pour moi :mrg:

http://europa.eu.int/constitution/download/ecas_fr.pdf

Citation : 8. Les Parties I et II ont donc préséance sur la Partie III?

La Constitution n'aborde pas cette question. Il semble donc que toutes les parties du texte ont la
même valeur juridique. Il est néanmoins possible que la Cour européenne de justice et d'autres
institutions considéreront que les Parties I et II ont préséance sur la Partie III. Plusieurs arguments
viennent étayer cette hypothèse. Les Parties I et II contiennent les dispositions à caractère
constitutionnel, tandis que la Partie III est, dans une large mesure, très technique et fondée sur les
politiques. Les deux premières parties sont le résultat d'assemblées constitutionnelles – les
conventions (cf. infra). Le texte de la Constitution est construit de telle manière que la Partie III est
une spécification détaillée des principes énoncés dans la Partie I. La Partie I réglemente les
principales questions à valeur constitutionnelle en faisant référence, pour des dispositions spécifiques,
à la Partie III.

Un autre argument est qu'il existe une méthode de révision différente et plus simple du Titre III de la
Partie III sur les Politiques internes de l'Union5. Il est vrai que cette procédure simplifiée ne concerne
que le Titre III. Toutefois, les deux premiers titres ont un caractère plus constitutionnel: le premier
énumère les principes qui devraient être pris en considération dans la formulation de toutes les
politiques de l'Union: égalité entre hommes et femmes, interdiction de la discrimination, lutte contre
l'exclusion sociale, environnement et protection des consommateurs; le deuxième porte sur la nondiscrimination
et la citoyenneté européenne. Ces deux premiers titres sont une manière de mettre en
pratique les valeurs de l'Union exposées dans la Partie I. Placés avant le titre sur les politiques
internes, ils tendent à influencer l'activité de l'Union dans tous les domaines.

4366
Moi , si je pouvais voter , je voterai oui mais pour les memes raisons que le druide vote non :8O:
4367
Merci Nick. Voilà un beau texte... qui ne prouve rien.

Citation : Il est néanmoins possible ... cette hypothèse.



Citation : Le texte de la Constitution est construit de telle manière que la Partie III est une spécification détaillée des principes énoncés dans la Partie I. La Partie I réglemente les principales questions à valeur constitutionnelle en faisant référence, pour des dispositions spécifiques, à la Partie III.


Tiens, même un défenseur du oui qui reconnaît implicitement que la partie III annule en grande partie la partie I
J'ai déjà donné des exemples précis.
4368
Je vous signale que la campgane officielle s'arrête dans uin quart d'heure, alors dépêchez vous. Après normalement fuyu ferme de thread.( (mais qu'est-ce que c'est la norme selon fuyu...)
4369

Citation : Je vous signale que la campgane officielle s'arrête dans uin quart d'heure, alors dépêchez vous



Ha bon, c'est vrai :???:
Rien ne se perd rien ne se crée tout se transforme......euh c'est pas de moi mais j'aime bien
4370
Bah ouais... les campagnes s'arrêtent toujours le vendredi soir à minuit avant le scrutin.