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Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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4491
S'agissant de lepen, je pense que paradoxalement il a plus à y gagner avec une victoire du oui, pourquoi : ils ont encore tellement promis de trucs (niveau social, faire semblant que la directive bolkestein était au panier, tva pour les restaurateurs, etc....) qu'il va forcèment y avoir pas mal de déception (et ce sera pas une surprise, ce sera seulement comme d'hab) et on sait où vont les voix après des désillusions : abstention + extrêmes

c'est une analyse qui n'engage que moi bien sûr :mrg:

pourquoi la directive bolkestein va revenir : parce que baroso y tient (elle n'a jamais était mis au panier, seulement en suspend) et qu'elle ne va faire que régulariser des situations déjà existantes (ex de viatel en france et d'autres surements que l'on ne connait pas)

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

4492

Citation : pouvoir me balader tranquille ou je veux quand je veux sans soucis, le pied!



non

protocole 18 page 147 du doc reçu par la poste.

ils ont mis ça tout à la fin les margoulins, loin des trucs de la premiere page que tout le monde va lire, sur le theme " l'europe s'engage à faire le BIEN et à combattre le MAL"
4493

Citation : Il est clair que Chirac pensait que le référendum remporterait un large Oui



En tout cas, nos dirigeants à la ramasse ont certainement choisi l'option référendum pour redorer un peu leur blason, ils ont pris les Français pour des cons (une fois de plus) et maintenant ils les considèrent en plus comme des enfoirés et des fouteurs de merde!
4494
Pour ceux et celles qui n'ont pas lu cet exellent résumé de Jean-Marie Colombani :

"Tout laisse à penser que la France s'apprête à rejeter la première Constitution de l'Union européenne, qu'elle a elle-même demandée, négociée et, en grande partie, écrite de la plume de son ancien président, Valéry Giscard d'Estaing. Le refus de ce texte, pourtant de nature à améliorer substantiellement la position relative de la France en Europe, serait, pour les Français, un vote d'illusion et de désillusions.



L'illusion est double : croire que l'on sanctionne le pouvoir, et lui seul ; faire croire que le non va permettre de changer l'Europe. Le vote-sanction s'est déjà exprimé lors des élections régionales, puis européennes. Le gouvernement est resté en place, soutenu par la majorité élue en 2002 pour cinq ans.


Désavouer le président peut certes provoquer un certain soulagement, comme tout cri de colère.

Mais ce désaveu - le chef de l'Etat n'ayant aucune intention d'imiter le général de Gaulle au soir du référendum perdu d'avril 1969 - ne règle rien. En tout cas pas dans l'immédiat le problème principal de l'économie et de la société françaises : le chômage de masse. Il risque en outre de retarder, ou de renvoyer aux calendes, la prochaine alternance, car la gauche sort profondément et durablement divisée de cette campagne.

Une partie de celle-ci, emmenée par Laurent Fabius, a "objectivement" (comme aurait dit Georges Marchais) donné la main à Jacques Chirac, dont il ne faut pas oublier qu'il a choisi le référendum parce qu'il était une arme pour diviser les socialistes. Cette gauche-là a gagné la bataille médiatique en accréditant l'idée que le non est de gauche, quand toute l'Europe progressiste et syndicale vote oui. Qu'on le veuille ou non, elle légitime ainsi un populisme de gauche : elle s'est en effet ralliée à l'idée "droitière et xénophobe" (comme l'a écrit Jürgen Habermas dans Le Nouvel Observateur) selon laquelle "l'abolition des frontières entraîne des conséquences sociales indésirables" que l'on pourrait éviter par un repli sur l'Etat-nation. Or chacun sait que la seule capacité de l'Etat-nation, seul, ne suffit plus depuis longtemps à faire pièce aux conséquences de la mondialisation.

L'idéologie qui porte le non - et que mesurent les sondages : les partisans du non sont ceux qui estiment très majoritairement que l'on en fait plus pour les autres Européens que pour les Français - est bien davantage souverainiste que de gauche.

Au reste, pour le chef de file du non à gauche, Laurent Fabius, cette évolution n'est guère surprenante : il était logique et cohérent qu'un jour ou l'autre l'homme qui s'était distingué en assurant que Le Pen posait "les bonnes questions" finisse par donner sur un sujet décisif la même réponse que Le Pen. Les Français, dans notre sondage, désignent par avance ce dernier, avec Philippe de Villiers, comme le vainqueur du scrutin : il n'en demandait par tant! L'illusion est aussi de croire que voter non permettra de changer l'Europe, de donner naissance à une Europe qui, grâce au non français, réglerait les problèmes français sans que l'on sache très bien ce que l'on voudrait qu'elle soit.

De Villiers nous fait croire que nous allons aussitôt signer un nouveau "pacte des nations européennes" et Fabius que le non n'empêchera pas l'Europe de continuer! Mais alors pourquoi se priver d'un texte - le projet de Constitution - qui rend possible des progrès qui ne le seront pas sans lui. Et comment imaginer que les pays qui ont déjà ratifié cette Constitution accepteraient de la renégocier du seul fait qu'il existe, au sein du "shaker" français du non, quelques leaders qui assurent se réclamer de l'Europe et voudraient que celle-ci aille plus loin? Ce serait évidemment une prime à tous ces partis – des agrariens polonais à la Ligue du Nord en Italie - qui jugent au contraire que l'Europe est déjà allée trop loin.

A ces illusions, le non français ajoutera son lot de désillusions. Celles-ci naîtront inévitablement du fait que personne, ni en Europe, ni en France, n'entend conduire une politique de rupture avec le capitalisme. En posant l'équation Europe = libéralisme = délocalisations = chômage, les partisans du non qui se réclament de la gauche ont usé de cette consigne de vote comme d'un substitut au mot d'ordre des années 1970 de "rupture avec le capitalisme". Même si Laurent Fabius continue de se dire "réformiste", cette ligne est au fond celle de tous ceux qui, à gauche, n'ont pas accepté le tournant de 1983, celui de l'acceptation par la gauche de gouvernement, de l'économie de marché. Ceux-là oublient simplement que le handicap économique des pays européens de l'ex-Empire soviétique résulte précisément de ce qu'ils ont été privés de l'économie de marché pendant la seconde moitié du XXe siècle.

La désillusion viendra aussi pour ceux qui, croyant avoir donné un coup d'arrêt à l'Europe libérale, vont devoir rapidement constater que celle-ci continue, en effet, mais désormais privée des instruments que crée la Constitution pour lui offrir des garanties sociales; ils vont devoir se résoudre à ce que la voie soit désormais rouverte à une Europe conçue comme une simple et vaste zone de libre-échange, là où la France et l'Allemagne - et quelques autres – avaient obstinément, et pendant tant d'années, mis en avant la nécessité d'une Europe politique. Exit donc la perspective d'une politique extérieure et de sécurité commune, qui était au cœur du nouveau traité.

Bien sûr, il est des arguments en faveur du non qui méritent d'être retenus et auxquels Le Monde, comme c'est son rôle et son devoir, a largement ouvert ses colonnes, au gré de ses comptes rendus de la campagne comme des points de vue et des entretiens accordés à leurs principaux avocats, qu'il s'agisse de Laurent Fabius ou de Jean-Luc Mélenchon, de Philippe de Villiers ou d'Henri Emmanuelli. Nous ne rangerons pas, à ce chapitre, les mensonges, véhiculés par les "nonistes", sur les prétendues menaces qui pèseraient sur la laïcité de l'Etat français, le droit à l'avortement dans l'Hexagone ou notre capacité à organiser le financement public de services que, pour des raisons d'intérêt général, nous estimons devoir soustraire à la concurrence (santé, éducation, culture, etc.).

En revanche, il est vrai que ce texte est bancal. Une Constitution est un rappel de grands principes qui fondent un régime (partie II du traité, avec la déclaration des droits fondamentaux) et l'exposé des mécanismes régissant le fonctionnement de ses institutions. Ce ne devrait pas être un rappel exhaustif des politiques qui ont été menées. Une Constitution, c'est un texte court, pas un document de plusieurs centaines de pages. Peut-être ne fallait-il pas qualifier ce traité de "constitutionnel".



Il est vrai surtout que le référendum aurait dû avoir lieu sur l'élargissement de l'Union - de 15 à 25 membres - au moment où il a été décidé. Et la refonte des institutions aurait dû être achevée avant. Par son ampleur, l'élargissement ne pouvait pas ne pas changer la nature de l'Union. Il aurait fallu le reconnaître plutôt que de prétendre, contre toute évidence, que l'on pouvait mener de front l'approfondissement et l'agrandissement de l'Union. Si, dans l'histoire récente de l'Europe, il y a un moment-clé, c'est bien l'éclatement de l'aire soviétique. Il revenait aux chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze d'en faire la pédagogie, d'en prévoir les conséquences et, notamment, d'imaginer comment réussir l'intégration du continent qui en résultait. Cette pédagogie-là supposait des gestes forts, des Assises de l'Europe ; elle exigeait de dresser une manière de "bilan" de l'expérience européenne, comme l'a écrit Paul Thibaud dans ces colonnes, avant de la renouveler en la transformant.

Il est vrai enfin que, à la demande expresse de l'Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne, le traité n'injecte pas la dose de fédéralisme que requiert le fonctionnement d'une entité composée de 25 à 30 membres.

Mais, si le non l'emporte, il resterait pour l'Histoire, un signal. Celui d'abord de l'affaiblissement de la France elle-même : elle sera désormais moins bien placée pour dire ce que doit être l'Europe. Celui, aussi, d'un alignement, à l'envers des proclamations des partisans du non. Recevant à l'été 2001 le premier ministre Tony Blair, George Bush l'interpella ainsi, comme le rapporte l'historien Timothy Garton Ash : "Tony, voulons-nous que l'Union européenne réussisse ?" A la réponse positive qu'il reçut, le président américain répondit que cela était certainement, de la part des Britanniques, une "provocation". A coup sûr, après un non de la France, l'Europe cessera effectivement d'être une "provocation" pour l'Amérique de George Bush. "
4495
Ya des sondages de réalisé concernant les taux de participation ?
4496

Citation : non

protocole 18 page 147 du doc reçu par la poste.


ça ne concerne que la circulation entre le royaume unis et l'irlande et quand on connait un peu l'histoire qui les lie, on comprend qu'il vont pas ouvrir les frontières en trois jours.
4497
Bon c'est demain là.

Alors on dit qu'on vote tous pareil, ok ? :D:

Euh on vote quoi :???:

I'm Back

4498
J'atttends que paco me dise quoi voter

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

4499
Mini mir mini prix mais il fait le maximum


4500
Tant que c'est le maxi-non qui l'emporte!... :diable:

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.