Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
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le reverend
Et vous ?
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Dom Janvier
Citation : RMI+ CMU + Travail au black ( qq chantiers/mois) + X frais payés > Travailleurs dans la moyenne ..
je parle de la sécu, évitons les racourcis et de mélanger tous les problèmes.
Les abus évidement que tout le monde est d'accord pour les traquer sinon.
Roycool
Roycool
Dom Janvier
Reviens surtout pas hein
Ceci dit tout le monde a le droit d'être de droite Roycool, je critique pas .
Anonyme
Anonyme
(non, c'est seulement de la poésie... et du déconnage... je n'pense en rien ce que je viens de dire...)
Mais ne me parlez pas des starlettes américaines, je vais
kravatorf
Citation : BRUXELLES (Reuters) - Français et Néerlandais ont vraisemblablement sonné le glas de l'intégration européenne classique et ouvert un boulevard à la vision britannique de l'Europe en disant "non" à la Constitution européenne.
Après deux semaines de déclarations cacophoniques qui ont suivi le double choc du 29 mai et du 1er juin, les conséquences de ce séisme commencent à apparaître clairement aux analystes et aux responsables européens avant le sommet des 16 et 17 juin.
L'INTÉGRATION EUROPÉENNE CLASSIQUE STOPPÉE NET
L'intégration européenne telle qu'on l'a connue depuis 50 ans a subi un coup d'arrêt lorsque deux des six pays fondateurs de l'Union européenne ont rejeté avec une marge sans bavure une Constitution pourtant voulue par leurs dirigeants.
Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, doyen du Conseil européen malgré son relatif jeune âge (51 ans), avait compris l'ampleur des dégâts dès le 29 mai: "Il faut constater ce soir que l'Europe ne fait plus rêver", a-t-il dit.
Jusqu'à présent, la construction européenne a toujours avancé à petits pas, laborieusement mais avec ténacité: on empochait les progrès, aussi ténus soient-ils, en gardant l'objectif initial d'une "Union toujours plus proche."
Les votes français et néerlandais, même s'ils ont été "pollués" par d'autres raisons, sont analysés comme un refus populaire de cette méthode perçue comme menaçante.
L'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères, Hubert Védrine, en a tiré les leçons jeudi dans Le Monde.
"Il faut libérer le projet européen du dogme européiste", a écrit ce responsable qui n'a jamais caché, lorsqu'il était aux affaires, toute la méfiance que lui inspirait la création de la Convention européenne qui a préparé la Constitution.
Tout en estimant que ce texte constituait un "bon équilibre entre l'Europe et les nations", il juge qu'il est désormais enterré parce que non renégociable et dénonce le "mythe des Etats-Unis d'Europe" - l'expression était pourtant celle de son "adjoint", Pierre Moscovici - et d'un "élargissement sans fin".
Sur le plan social, a-t-il ajouté, "il est urgent d'abandonner explicitement la logomachie déresponsabilisante et anxiogène de l'intégration européenne sans fin".
Les Français qui ont en partie voté "non" afin d'avoir une Europe plus sociale, doivent donc ranger leurs illusions, puisque les positions françaises sont ultraminoritaires.
Même si certains fédéralistes, notamment l'ancien Premier ministre belge Jean-Luc Dehaene, qui fut vice-président de la Convention, continuent d'entretenir le rêve d'un nouveau départ après une pause de réflexion, l'avenir paraît bouché puisqu'on ne voit pas qui pourrait relancer la machine intégrationniste.
Pour Charles Grant, directeur du Centre pour les réformes européennes, un "think tank" blairiste basé à Londres, Français et Néerlandais ont, par leur vote, "très probablement arrêté la vague d'intégration entamée il y a 20 ans avec Jacques Delors" et "les chances de voir l'UE accepter une union politique plus forte dans un avenir prévisible sont minimes".
LE ROYAUME-UNI À LA MANOEUVRE
Le Royaume-Uni, dont la politique a toujours été d'empêcher la construction européenne quand c'était possible et d'en faire partie pour la freiner quand elle a démarré, voit désormais un véritable boulevard s'ouvrir devant lui pour imposer ses vues.
Le couple franco-allemand, qui a le plus souvent réussi à imposer ses idées lorsqu'il était uni, de l'euro à la Constitution en passant par l'harmonisation parallèle à la création du marché unique, est sévèrement touché.
Pour la première fois depuis 50 ans, les deux pays ont pris des chemins opposés sur une question cruciale et leurs dirigeants sont considérablement affaiblis.
Gerhard Schröder devrait, selon tous les sondages, céder la place aux conservateurs lors des élections législatives de février et Jacques Chirac est dans une situation difficile.
Plusieurs diplomates soulignent que, malgré les déclarations officielles, la construction européenne n'est pas la priorité du gouvernement dirigé par Dominique de Villepin.
"L'Europe l'ennuie", souligne un ambassadeur.
Libéré de la tutelle de l'européiste Michel Barnier, unanimement regretté dans les capitales européennes, le Quai d'Orsay devrait selon les diplomates retrouver des accents gaullistes et le "non" devrait renforcer ce tropisme.
"On a maintenant une France à la britannique bardée de lignes rouges", souligne l'un d'eux en notant le discours très musclé tenu lundi dernier par la ministre déléguée aux Affaires européennes, Catherine Colonna, une proche de Chirac.
Dans ce contexte, Tony Blair peut exploiter l'aubaine, notamment pour faire triompher ses vues sur la modernisation de l'économie, très éloignées de celles des "nonistes" français.
"Blair peut assurer le leadership politique en Europe", souligne un de ses proches. "Il a des idées, l'Europe a besoin d'un leader, il aura la présidence de l'UE le 1er juillet et il dispose avec la Commission européenne d'un allié."
Le Premier ministre britannique a d'ailleurs eu le sens tactique de ne pas pousser trop loin son avantage.
Il n'a que "suspendu" l'organisation de son référendum sur la Constitution, évitant d'apparaître comme son fossoyeur, et tient un message modéré sur le modèle social européen.
"Il peut ressusciter le message "Old Labour", ça marche en Europe continentale", ajoute ce proche.
Cela sera nécessaire pour s'assurer le soutien de la France à son programme de libéralisation, notamment dans le domaine des services, qui représentent 70% du PIB de l'UE.
Ses proches sont également persuadés qu'il peut former un couple très soudé avec Nicolas Sarkozy si ce dernier est élu président dans deux ans, afin de former une alliance avec les conservateurs allemands et les pays de l'Est pour libéraliser.
"Sarkozy et Blair sont les seuls centristes radicaux, les autres sont comme des crèmes glacées, ils fondent au soleil", ironise l'un d'entre eux en notant que le dirigeant de l'UMP est un pourfendeur de "modèle français" créateur selon lui de chômage alors que le Royaume-Uni est proche du plein-emploi.
L'un et l'autre sont également des partisans de la simple coopération intergouvernementale, comme sur la défense, même si des divergences les opposent, notamment sur l'élargissement de l'UE à la Turquie, dont Sarkozy ne veut pas.
j'ai même pas envie de commenter...
pays de merdeuuuuuuuuuh (yoyo guignol staïle)
Dom Janvier
Anonyme
Kravatorf> Épouvantable... un désastre... on dirait qu'ils veulent tourner le fer dans la plaie... c'est douleureux de lire ça... La France a vraiment le don de passer à coté des moments historique... euh.. je veux pas en ajouter... mais ça sent mauvais...
faren
Ca fait des années qu'on essaie de faire passer le message...on doit vraiment être naze en com, faut un stage avec sarko.
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