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Sujet Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?

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Sujet de la discussion Alors, il faut voter OUI ou NON pour la Constitution Européenne ?
Je ne me suis pas encore fait une religion à ce propos. En plus, je ne l'ai même pas encore lue...




Et vous ?

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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7161
Ben non mais quand tu prends en exemple le Pays-bas et la Suède a tout bout de champ c'est pas très crédible. c'est quand même pas la même taille et problématique.
T'as 20 habitants au Km2 en Suède !!!!!!!
7162
On pourrait prendre Monaco comme référence :bave: (une belle réussite)

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Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

7163
Dom, tu as raison sur la population....

C'est aussi une bonne raison pour changer....si encore une fois, je me répète, on veut le faire..
Sinon, rien ne nous empeche de continuer mais dans ce cas...assumons le !
7164
Mwais... SALAIRE MOYEN, en fin de compte ça veut rien dire...

Dans le public, ils sont surtout plus à cheval sur les qualifications que dans le privé, c'est donc normal que les salaires moyens soient plus élevés dans le public que dans le privé. Et puis, dans le privé, ils ont pas mal de petits esclaves qui n'ont pas leur bac...

Ce qui compte réellement, c'est bien le salaire à qualification égale, et là, on peut pas accuser le secteur public de surpayer.

Maintenant, une étude à fonction égale serait intéressante.
7165

Citation : Ce qui compte réellement, c'est bien le salaire à qualification égale, et là, on peut pas accuser le secteur public de surpayer.




dans certaines catégories , ok ..dans d'autres c'est faux....( edf,gdf,ratp,sncf) -> si ils étaient ouverts à la concurrence, on ferait en sorte de mieux gérer les budgets.

On va me dire :( je l'entends déjà)

Tu veux donc payer moins les gens :

NON, mais dans le cas où ce sont des fonctionnaires donc payés par les contribuables, il n'est pas normal que certains soient sur-payés par rapport au marché.
Si ils étaient dans le privé, je m'en fou car ce sont les clients qui payent et pas TOUTE la France..
La différence est énorme...
7166

Citation : Dom, tu as raison sur la population....


et le PNB ....surtout !!!!!!!!!!!!!!!
(6 x supérieur à la Suède ! Part du budget de l'état inférieur en proportion 60/50 ! )
7167

Citation : NON, mais dans le cas où ce sont des fonctionnaires donc payés par les contribuables, il n'est pas normal que certains soient sur-payés par rapport au marché.

Il faut donc voir "par rapport au marché" ... et si par "rapport au marché" ça se mesure par rapport aux qualifications, ... tu connais le reste...
7168

Citation : Le modèle socialement fatigué

Cessons de nous raconter des histoires. Nous n'aurons pas le beurre et l'argent du beurre


Quand elle sombre dans le désarroi, la France s'accroche à des mots magiques pour essayer de retrouver des rêves grandioses. Depuis le non du 29 mai, ses sorciers de la politique psalmodient en chœur la même incantation: l'avenir est dans le «modèle social français». Réapparu sur la plaque sensible plongée dans le bain référendaire, celui-ci constituerait la seule réponse au cri d'angoisse venu du fond des urnes, une botte secrète, inscrite dans nos gènes et dans notre histoire. Mieux, nous pourrions, de nouveau, donner l'exemple à l'Europe et au monde. Une fois de plus, nous nous mentons à nous-mêmes.


Car quel est ce paradis? Il ne s'agit pas de sombrer dans le masochisme et de pleurnicher que ce pays ne vaut plus rien. Ses ressources humaines sont encore immenses. Sa géographie le rend incontournable. Son passé et sa culture entretiennent toujours son rayonnement. Ses richesses demeurent importantes. Mais il y a bien longtemps qu'il ne sert plus d'exemple. Et pour cause! Quel est ce modèle social français qui produit plus de 10% de chômeurs et alimente une crise sociale depuis trente ans? «Cela signifie qu'un bon tiers des familles françaises vit sous le poids permanent de cette angoisse», constate Olivier Duhamel (1). Quel est ce modèle social français qui a poussé 56% des cadres moyens et intermédiaires à voter non à l'Europe? Il est bien loin le temps des Trente Glorieuses, quand cette population, portée par un fort vent d'optimisme, croyait à la modernité parce qu'on lui en faisait partager les dividendes: «Non seulement l'espoir de voir leur situation s'améliorer n'existe plus, mais la rupture avec l'entreprise est consommée», constate le sociologue François Dupuy dans un saisissant essai sur la fatigue de nos élites (2).


Quel est ce modèle social français qui fabrique des déficits publics à tour de bras et creuse sans fin la dette de l'Etat? Les chiffres sont implacables et décrivent, année après année, le récit d'une faillite nationale: depuis trois décennies, notre pays vit à crédit. Il n'a plus d'autre solution, à présent, que de vendre les bijoux de famille pour affronter des échéances financières écrasantes. Quel est ce modèle social français qui sacrifie l'avenir des générations futures? Nous accumulons les bombes à retardement qui exploseront inéluctablement à la figure de nos descendants: nul ne l'avoue, et pourtant tout le monde le sait, la réforme des retraites engagée par Jean-Pierre Raffarin et François Fillon n'a pas arrêté le tic-tac du compte à rebours de la guerre entre les générations. Quel est ce modèle social qui produit une croissance trop faible et nous fait perdre pied dans la mondialisation? Nous ne pouvons même plus nous consoler par défaut: les difficultés de l'Allemagne qui, ces dernières années, nous permettaient de relativiser les nôtres se résorbent peu à peu et les comparaisons entre les deux pays tournent maintenant à notre désavantage. Le traitement de choc imposé outre-Rhin porte ses premiers fruits. Le produit intérieur brut y a progressé cinq fois plus vite que chez nous au cours du premier trimestre 2005. Dopée par une rénovation réussie de son appareil de production, l'Allemagne est redevenue le premier exportateur du monde, alors que nous replongeons dans les déficits commerciaux. Il est grand temps de cesser de nous raconter des histoires. Nous n'aurons pas le beurre et l'argent du beurre. La France peut avoir une belle place au soleil du nouvel ordre économique mondial, mais il faut qu'elle en comprenne les règles et cesse de croire que les siennes séduisent la planète. Car telle est la cruelle vérité: faute de vigilance, il n'y a plus de modèle social français. Sinon un modèle socialement fatigué.


(1) Des raisons du «non». Seuil.AirFranceSucks.com (2) La Fatigue des élites. Seuil.



copyright Denis JEAMBAR
7169

Citation : Je suis actuellement en vacances en Espagne avec mes enfants, moment privilégié. L’Espagne est un endroit merveilleux, le soleil brille et les habitants sont très gentils. Mon retour dans le monde tennistique est pour bientôt puisque la semaine prochaine je reprends les exhibitions.
Ensuite je reprends le chemin des tournois mi-août en commençant par le Portugal suivi de l’Autriche.
En attendant de vous retrouver aux bords de courts ou sur Internet, je vous souhaite de très bonnes vacances, éclatez-vous, revenez tous bronzés et avec une pêche d’enfer ! ! ! !
Et pour les amoureux des tournois d’été, pleins de perfs. Laissez vous aller… lâchez vos coups… tentez des aces….enfin bref ne vous torturez pas l’esprit ! ! ! !

Faites comme à la télé ! ! !



copyright Henri LECONTE
7170
Roycool, tu racontes tellement de conneries que ca en est navrant. Tu cites le modele des pays bas qui est dans un etat qui n'a rien a envier a la france.

Tais toi. Ou renseigne toi avant de debaler des lieux communs en les presentant comme des verites. Science et bon sens n'ont jamais fait bon menage, par ailleurs.

(tiens, un avis de du president a l'OFCE, observatoire des conjectures economiques puisque tu veux jouer aux citations:

Citation : Les syndicats ont très peu d'adhérents. Je crois que le nombre d'adhérents est nettement inférieur à 10 %. Il y aurait donc en France 8 % de priviligiés et 92 % de non-priviligiés. Mais la question signifie : les salariés qui ont un emploi profitent-ils de leur pouvoir de négociation pour barrer l'accès au marché du travail aux chômeurs qui leur feraient concurrence ? C'est une théorie maintes fois répétée, celle des "insiders-outsiders". Les insiders étant dans le système, les outsiders étant ceux qui cherchent à y entrer : les chômeurs, les jeunes, les populations aux marges du marché du travail. Cette théorie, en réalité, essaie de légitimer la réduction de la protection du travail. Parce que si les insiders ont un pouvoir, c'est qu'ils sont protégés, notamment par le coût des licenciements. Et donc l'entreprise préférera garder le salarié plutôt que de le remplacer par un chômeur, même plus qualifié que ce salarié, parce qu'il en coûterait cher à l'entreprise de le licencier. Est-ce cela le problème du chômage ? Ma conviction est que non. Une des preuves que j'apporterai à l'appui de ma conviction, c'est que les salaires ont plutôt stagné en France depuis un quart de siècle. Les salaires augmentent de moins de 1 % par an en moyenne. Si les insiders avaient le pouvoir qu'on leur prête, ils auraient très probablement obtenu des augmentations bien plus dynamiques. Donc en réalité, il faut bien comprendre qu'aujourd'hui, les salariés se battent le dos au mur. Et s'ils se battent le dos au mur, c'est que le risque de chômage est devenu un risque important pour toute personne active.



Citation :
: Cela revient aux questions antérieures : le système de protection sociale est-il une cause de chômage ? La réponse factuelle est qu'on n'a jamais pu le prouver. Ni les travaux conduits par l'OCDE ni les travaux conduits par les économistes les plus favorables à cette thèse n'ont pu prouver sa réalité. Cela est vrai du système de protection sociale en général, et cela est vrai aussi du salaire minimum. Le seul résultat sur lequel on peut s'accorder est que l'existence d'un salaire minimum élevé augmente de façon marginale le taux de chômage des jeunes. Il faut savoir aussi que, aujourd'hui, compte tenu des baisses de charges qui ont été consenties sur les bas salaires, le coût du travail non qualifié est en France au même niveau qu'il l'est aux Etats-Unis. Si vous conjuguez ce fait à ce que je disais sur l'évolution stagnante des salaires en France, la conclusion la plus évidente est qu'il ne semble pas qu'il existe un problème de coût du travail en France.