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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

dana12


Un doc réalisé par Gilles Porte.
L'histoire de ce doc est partie sur une rocambolesque récupération des enregistrements audio du procès de Mandela et de ses comparses de l'ANC. Gilles Porte a pu en écouter une partie (il existe 256 heures d'enregistrement pour les 9 mois du procès). Il a voulu en faire "quelque chose" et est aussitôt parti pour l'Afrique du Sud pour interroger les protagonistes encore vivants de ce procès : 3 co-accusés du procès avec Mandela, tous nonagénaires ou presque, 2 des avocats des accusés, le fils du procureur du procès, qui juge l'attitude de son père durant le procès, Winnie Mandela...
A chacun d'entre eux, il fait écouter les enregistrements et recueille les témoignages.
Comme il n'y a pas d'image de ce procès, les enregistrements audio sont illustrés par des images d'animation. Le tout est entrecoupé d'images d'archives sur la politique de l'apartheid.
C'est saisissant !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

Point-virgule

Ça m'a bien plu. On se poile bien, avec un humour assez ravageur mais c'est un peu plus que ça, il y a aussi une façon de faire passer de la profondeur avec légèreté, l'air de rien. C'est bien filmé, et certains plans sont particulièrement signifiants voire poétiques. Les acteurs sont bons. On sait encore faire de bonnes comédies dans le cinéma français.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

jambesexy

Et puis on s’est demandé avec ma compagne, ça existe vraiment des cités si violentes, zone de non droit près de Paris?
Disons que ça pimente le film, mais je trouve ça quand même bizarre pour un film de ce genre...parce qu’on ne sait pas toujours discerner le vrai du faux, et malgré tout le réalisateur fait passer des messages à travers ça.
En fait, même si j’ai aimé le film, ça me pose un problème parce que quand j’y réfléchis, je me dis que ça ne nourris pas beaucoup culturellement. Quelque part, c’est un simple divertissement, et j’en attendais un peu plus d’une palme d’or. Reste l’histoire d’amour des migrants, très humaine, mais finalement si peu traitée dans le film.

Rifki

J'ai aussi regretté que l'histoire d'amour soit un peu survolée. De même que l'histoire de la petite pour qui il y avait de la matière à raconter.

sqoqo

Ben c'est pas mal...le film accuse son âge, dans le rythme assez lent, avec lequel il pose, enjeux, personnages etc...
Mais c'est loin d'être désagréable, ce côté film à l'ancienne de catastrophe..
L'ambiance sous-marine, avec la pression qui gicle et la plomberie qui déconne, c'est toujours bon, quand on a grandi avec Das Boot.
Ed Harris, c'est toujours bon.
Au niveau visuel, FX et Cie, ça vaut pas le travail en post-prod de Traumax, mais j'ai trouvé ça bien.
Bref :
17/10 sur l'échelle de Titanic
7/10 sur l'échelle de Méduse-Lumen

Anonyme


sqoqo

Comme je me suis planté devant tv bien plus tard, j'ai regardé la version de Netflix (c'est la courte...) : la fin est ridicule, je suis d'accord
edit : je viens de mater la scène du tsunami...en effet, la fin a plus de gueule
[ Dernière édition du message le 26/11/2018 à 13:43:17 ]

Silverfish Imperatrix

2018, frères Coen, western à sketches.
Petit bijou, me suis régalé, tout est impeccable, maîtrise et concision dans la narration de chaque sketch, qui montrent chacun un des aspects impitoyables de l'Ouest (la palme pour la conclusion), 100% Coen avec ce qu'il faut de dérision, d'humour noir, filmés de façon magistrale. C'est donc assez jouissif dans tous ses aspects, à des lieues de l'énorme majorité des bouses qu'on nous balance.
17/20.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:
[ Dernière édition du message le 26/11/2018 à 16:50:24 ]

Anonyme

avec la pression qui gicle et la plomberie qui déconne, c'est toujours bon
As-tu vu Deepwater avec Mark Wahlberg? En matière de tuyauterie sous pression et de joint martyres, c'est un must.
[ Dernière édition du message le 26/11/2018 à 18:32:35 ]

dana12


L'histoire de Lucie Baud, ouvrière dans une filature de soie du côté de Grenoble (Vizille) fin XIXème début XXème siècle. Brimades, harcèlements sexuels (voire carrément droit de cuissage), esclavage des ouvrières étrangères (ici, des Italiennes), le tout avec la complicité de la gendarmerie et de l'église. Lucie Baud va devenir une meneuse de grève et syndicaliste, bien que l'histoire ait complètement occulté son nom.
L'histoire est belle, bien racontée mais le film est un peu académique et classique. Il faut dire qu'il était destiné à une diffusion TV (ARTE), mais la chaine l'ayant programmé en août, personne ne l'a vu et des salles le diffusent sur grand écran.
Belle composition de Virginie Ledoyen, qui passe de l'ouvrière avec suffisamment de caractère pour ne pas se faire marcher sur les pieds, à la syndicaliste révoltée et insoumise qui tiendra tête aux patrons, aux élus et aux syndicalistes masculins, pas trop contents de voire une femme piétiner leurs plates-banded.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

dana12


Le combat de Cédric Herrou (et d'autres...) pour aider les migrants qui passaient de Vintimille à Nice par la vallée de la Roya.
Très, très beau doc !
Picto a dû le voir j'imagine. A moins qu'il soit lui même dedans

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

dana12


Belle distribution pour ce film, y compris pour les seconds rôles : Mastroianni, Renato Salvatore, Folco Ulli (le pote italien d'Yves Montand dans le Salaire de la peur : je me suis demandé toute la séance dans quel autre film je l'avais déjà vu), Bernard Blier, François Perier, Annie Girardot, Raffaela Carra
Encore une histoire de grèves et d'ouvriers qui cherchent à s'organiser pour combattre des patrons sans scrupules à la fin du XIXème.
Version restaurée du film, très chouette, avec, comme savaient le faire les réalisateurs italiens, des piques d'humour en plein milieu du drame. Du coup, le film, même très classique, échappe un peu à l'académisme de celui de Mordillat (voir post 51085) sur un thème approchant.
A noter qu'il y a un "bougnoule" dans le film (et appelé ainsi), et que c'est un ouvrier sicilien, au ban de la société des autres ouvriers.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

pontchartrain

Film de 2011. On est dans le monde de la finance quelques heures avant la crise financière des subprimes. C'est d'une noirceur absolue, à côté Le loup de Wall Street pourrait passer pour un film comique.
Quasi tout est tourné en lumière artificielle ou la nuit, c'est sombre et pourri.
Tout est à la hauteur dans ce ( 1er ?) film de Chandor, à commencer par les acteurs, tous très bons.

Traumax


pontchartrain

Je l'avais trouvé bien en dessous de son concurrent direct The Big Short
Ah, pas vu.

Javier Guante Hermoso

A margin call est limite plus documentaire. Mme Belmoufles me disait aussi qu'il était un peu plus exact dans la description des détails financiers.

Polaroil

"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Anonyme

:eh bien merci:

Alx33

Quand je conduis pas j'ai peur.

Javier Guante Hermoso



Anonyme


Traumax


Alx33

bien fendard, suite 2.0 sans être trop une suite, quelques références aux 1.0 mais juste ce qu'il faut.
à l'heure des remakes/reboot/préquelle/séquelle ils ont fait un bon truc je trouve.
Quand je conduis pas j'ai peur.

crossroads

Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

dana12


Là, j'ai vu un biopic sur 2 musiciens "soviétiques" : Leto de Kirill Serebrennikov


Donc biopic axé essentiellement sur Viktor Tsoï, leader du groupe Kino, auteur-compositeur-interprète qui émerge à Leningrad, en plein règne de Brejnev, aidé par un autre rockeur, Mikhail (dit Mike) Naumenko (leader de Zoopark), et sa femme Natalia. ces 2 chanteurs sont morts jeunes (en 1990 à 28 ans pour Tsoï et en 1991 à 36 ans pour Naumenko)
Film en N&B, le plus souvent (quelques rares images couleurs ou quelques images colorisées).
C'est bien fait, avec les problèmes des jeunes pour trouver des instruments, des disques occidentaux (T-Rex, Bowie, Velvet...), trouver des salles pour se produire, où il fallait soumettre ses textes aux autorités, les services d'ordre des salles qui interdisent au public de se lever ou de manifester son enthousiasme...
Réalisation un peu délirante, inventive, qui permet de mettre en perspective les envies de la jeunesse et la rigidité toute soviétique.
Je conseille ce film, s'il passe pas trop loin de chez vous. A noter de Serebrennikov est un peu "embêté" par le pouvoir en Russie, pour une affaire de détournement de fonds, qui est peut-être un gros bidonnage. Son procès se déroule en ce moment.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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