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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

j-master



"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Djeeloo


Si tu vas dans un UGC parisien tu me préviens

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

j-master

"obligé"
Si tu vas dans un UGC parisien tu me préviens
c'est bien noté

tu as des vacances ?
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Djeeloo

Je suis intermittent
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

j-master

tu pourrais quand même avoir un planning très chargé
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Djeeloo

Je suis un branleur
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

Anonyme


C'est tiré d'un journaliste US qui a été parmi les 1ers à douter de la probité de Lance Armstrong, et ce dès son fameux démarrage dans chéplusquelle montée des alpes, où même les motos peinaient à le suivre (perso je l'avais vu en direct avec des potes, on s'était bidonné en se disant que le mec avait dû s'injecter de la coke, c'était flagrant que c'était nawak, mais les journaleux de france 2 s'extasiaient comme des demeurés).
Film plutôt bien foutu, avec un fond vraiment intéressant. Plutôt que de se borner à dire que Armstrong est un salopard, chose qu'on sait déjà, sans chercher à l'absoudre, le film explore des facettes du coureur, plutôt inconnues en France ou Europe.
Je pense que ce qui est relaté dans le film est réel, en tout cas Armstrong donnait plein de conférences aux USA sur le cancer, appellant à lutter, martelant que le combat est gagnable pour tous. Et pas mal de personnes, guéries, envoient des lettres à Armstrong pour lui dire merci, et le remercier de leur avoir donné du courage.
Finalement je suis ressorti du film en me disant que ça valait ptet le coup qu'il triche, si c'était ensuite pour pouvoir se rendre célèbre et parler de lutte pour la vie : le tour de France on s'en branle, c'est qu'une petit sport de merde, si tricher en gagnant 7 tours de France a pu sauver une seule vie humaine, alors ça en valait le coup.
Bref, plutôt un bon film, qui fait pas mal s'interroger sur le cas Armstrong, traité ici de façon assez originale, sans parti pris dans un sens ou dans l'autre.

Traumax

Comédie de Orelsan et Christophe Offestein (un DP qui a joué les yes man mais qui est quand même crédité réal, ce qui est classe)
Je partais avec un a priori positif, parce que j'aime bien Orelsan, mais aussi un peu d'appréhension parce que raconter une histoire en 3 couplets et en 1h30 de film c'est quand même pas la même chose.
Orelsan et Gringe s'en sortent vraiment pas mal, Gringe même mieux qu'orelsan du coté acting (la scène de rupture est vraiment bien jouée).
L'histoire est pas inouie, mais ca tient debout, les dialogues sont souvent très cools, ca punchline pas mal. Real très lambda mais sans grosse faute ni prise de risque.
Bref, pas un chef d'oeuvre, mais vraiment pas déshonorant, et même plutôt sympa au final.

Polaroil

Finalement je suis ressorti du film en me disant que ça valait ptet le coup qu'il triche, si c'était ensuite pour pouvoir se rendre célèbre et parler de lutte pour la vie : le tour de France on s'en branle, c'est qu'une petit sport de merde, si tricher en gagnant 7 tours de France a pu sauver une seule vie humaine, alors ça en valait le coup.
Sans compter que le mec a quand même marché sur la Lune
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Traumax


Javier Guante Hermoso


j-master

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

Traumax

Bah c'est tellement fascinant que je prends le temps de venir vous en informer.
Des tres belles images, des trouvailles visuelles, de très beaux acteurs, mais c'est chiaaaaaaaaant d'une force.
Neutral/10
Edit: cette très belle purge est enfin finie. L'avantage du cinema des Coen des dernières années c'est qu'on se rend compte a quel point l'esthétique ne suffit pas. Quand on enlève aux personnages leurs enjeux, leurs développements, les antagonismes, bah autant pas faire de cinema en fait. On peut faire tout le symbolisme qu'on veut, appuyer bien lourdement ses métaphores (ohlala, mais en fait les bounty hunters de la fin ce serait pas les Coen eux même ? Ohlala comme cette métaphore est intelligente et fine ohlala) et foutre là-dessus la musique la plus illustrative et redondante possible, a la fin si ya pas les ingrédients d'une histoire, ya pas d'histoire.
Les Coen sont dans la vanité totale, tout ca n'a aucun intérêt autre que OUAH C TRO BO CETT IMAGE ET CE DIALOG SONT TELLEMAN PROFON OMG LAI GENY.
C'est vraiment la dernière fois que je perds mon temps avec eux.
[ Dernière édition du message le 15/12/2018 à 23:41:44 ]

Silverfish Imperatrix

Orelsan, c'est très bien.
Coen, c'est de la merde.
Résultat manifeste d'une culture ciné d'une pauvreté extrême, empêchant toute mise en perspective cohérente.
Dans un prochain post, Traulax (dont je ne serais pas surpris qu'il ne lise pas les livres qu'il conseille) vous parlera de l'influence bénéfique que pourraient avoir les clips de Maître Gims sur le cinéma de PT Anderson.
Je te vois bientôt tenir la rubrique cinéma de Télé 7 Jours, avant de viser les pages culturelles de France Football.
Putain, rendez-nous Azzy, Founasse, ou empism, y avait quand même un contenu autrement plus consistant.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Traumax


crossroads

Toujours aussi sympa!
Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

Alx33

Quand je conduis pas j'ai peur.

Traumax

Bon en même temps ces metaphores, ils y mettent tellement de fleches rouges clignotantes que mon poisson rouge les comprend.
Mais comme c'est très très beau et que Tom Waits joue dedans, les peteux parisiens qui confondent élégance et snobisme fondent de bonheur.

Anonyme

Globalement le même avis, sur ce film là en tout cas, pour le reste des films des frangins, et de manière générale, je pense que l'esthétisme peut se suffire à lui même, mais faut quand même un fond derrière.
Là y en a pas vraiment, si ce n'est une vague morale en forme d'absence de morale. Le truc, c'est qu'après avoir vu le 1er sketch du film, on percute direct comment vont se dérouler tous les autres de A à Z, et effectivement on se trompe pas.
En fait le souci de ce film amha, c'est qu'il est fait pour surprendre, mais en réalité ne surprend absolument pas, puisqu'on devine tout à 40km.

Javier Guante Hermoso


Silverfish Imperatrix

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Frajean

Laisse le faire le pauvre, sa seule source de bien être c'est de savoir qu'il faut partie de l'élite qui comprend les metaphores des Coen.
Bon en même temps ces metaphores, ils y mettent tellement de fleches rouges clignotantes que mon poisson rouge les comprend.
Mais comme c'est très très beau et que Tom Waits joue dedans, les peteux parisiens qui confondent élégance et snobisme fondent de bonheur.
Complètement d'accord avec ton commentaire et le précédent. Perso, les Coen, ça fait même quelques films que je les trouve inintéressants. Avé Cesar et Inside Llewyn Davis m'avaient profondément ennuyés.

Silverfish Imperatrix

Cours plus vite, ton avenir est derrière toi.
C'est marrant, de toujours m'attaquer sur l'âge et sur ma mort qui approche.
Tu piges pas que c'est pas combien on vit mais comment, si tu choppes le crabe demain, avec tes 50k et ta vie de branleur t'auras l'air malin si tu te retournes.
Et tu en verras probablement crever autour de toi qui te feront bien mal bien avant que j'y passe, sois-en sûr.
Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Polaroil


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Lola Tance



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