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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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20751
Raskolnikov> je tiens aussi à rappeller que la dernière fois ma chronique a été ré-habilitée car elle ne dévoilait en rien l'intrigue du film.
Mais pour le savoir il faut avoir vu ces films.
Je voudrais aussi rappeller que je n'aime pas les gens qui racontent tout le film et pire encore la fin, aussi je ne tiens pas particulièrement à m'illustrer dans le genre.
20752
Ok.
Mais disons que "Le film se passe à Casablanca de nos jours, et nous y croisons trois personnages." perso ça me suffit amplement; j'ai pas envie de savoir que untel est ceci ou unetelle fait cela... plaisir de la découverte !
20753
Raskolnikov> Ok je vois ce que tu veux dire et j'y adhère jusqu'à un certain point.
Mais bon quand je décris à quelqu'un un film que j'ai vu je peux pas me limiter à écrire (en l'occurence pour ce film) "C'est vachement bien ça se passe à Casablanca, avec trois personnages étonnants.", car ça ne me semblerait pas attractif.
Quand tu décris à tes amis un film que tu as bien aimé te limites-tu vraiment autant que tu souhaiterais que je le fasse?

Il me semble quand même important de donner un minimum d'éléments pour contextualiser afin de singulariser les films les uns des autres, car sinon on peut effectivement résumer n'importe quel films en dix mots laconiques.
Il y a des gens à qui cela donnera probablement envie de le voir et d'autres non.
Personnellement je préfère partager mon enthousiasme et donner à quelqu'un l'envie de voir le film, plutôt que d'en parler et qu'on réagisse comme si je disais que j'avais pissé un coup hier soir.

Alors oui c'est sûr je ne m'y prends peut-être pas de la bonne façon, ça ne me pose pas de problèmes de l'admettre, mais de là à croire/voire/penser que je dévoile les films je trouve que c'est exagéré.
20754
Tout à fait d'accord avec kumo boy, elle est très bien ta présentation.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

20755
Vu "selon charly" film français avec bacri, lindon entre autres.

j'ai pas accroché :noidea: pourtant j'les aime bien ces ptis films français mais là la mayonnaise n'a pas pris.

je m'y suis ennuyé......ou alors la situation dramatique à mes yeux de charly m'a perturbé, trop contrastée avec le coté léger des situations de certain des autres personnages..........ptèt mal luné je réessayerai de le revoir.....
20756
Bobby d'Emilio Estevez

Film qui aurait pu s'appeler "en attendant Bobby", Vu qu'il raconte les quelques heures précédant la venue de Bobby Kennedy dans un hotel, du point de vue de divers clients.

:spoiler: A la fin, il est mort, le Bobby :spoiler:

Dans son film choral, façon Robert Altman, Estevez nous dépeint des portraits de personnages divers, censés être représentatif de l'époque. C'est plein de bons sentiments et le message est clair :"Didjou, au moins ils étaient près à changer le monde à cette époque!"

Le problème, c'est que ça sent fort les clichés, chaque personnage est un peu trop caricatural dans son genre et le jeu des acteurs qui cabotinent pour se démarquer dans la pléiade de stars présentes n'arrange rien.

Pas vraiment mal écrit, mais carrément gnan-gnan, C'est beaucoup plus un film sur une époque que sur Bobby Kennedy ou son assassin, qu'on ne fait qu'entrevoir.

Enfin, parlons peu, parlons bien,
En un mot, comme en cent: c'est chiant

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.
20757
+moult

Un des films les plus chiants qu'il m'ait été donné de voir.
20758
+1 Lou
"Bobby" est bien pénible, y' a que les tenues vestimentaires des filles et leurs coiffures qui sont valables. :8)
20759
Ces 4 derniers jours :

Time and Tide de Tsui Hark :
Terrible. Impressionnant visuellement. Scénaristiquement pas super bien construit, artificiellement compliqué mais peu importe, c'est prenant et jouissif.
8/10

"Volte/Face" de John Woo :
Je déteste le style Woo mais vu que ce film est sensé être top... Bizarre, moi je trouve que c'est une semi merde. Et Cage en fait des tonnes.
4/10

"Breaking News" de Johnny To :
Super prenant également mais moins bon que Time And Tide, dans le même style.
7/10

"The Warlords" de ???
avec Andy Lau et Jet Li.
Un film à la Yang Zimou avec le budget qui suit à peu près mais le réal est loin de faire le poids. La photo est souvent moche, les travelling poussifs, les scènes d'action montées à la hache et la construction manque de fluidité.
C'est d'autant plus dommage que les acteurs sont tous plus qu'excellents. Surtout Andy Lau. Frustrant quand on pense à ce qu'aurait pu faire Zimou.
6/10

"Il était une fois en Chine" de Tsui Hark
Les 40 premières min commençaient à me gaver. L'humour un peu lourd (même style que dans le festin chinois mais moins décalé) qui prend le pas sur la construction de l'intrigue, ça gave. Puis le film se lance vraiment.
Ca a vieillit mais les chorégraphie sont impressionnantes d'imagination.
J'aime pas des masses les films d'arts martiaux mais quand ça a ce côté dynamique, chorégraphié, c'est quand même joli à voir. Dommage que le film soit si long à commencer et l'intrigue anecdotique.
7/10
20760
Tropical Malady
de Apichatpong Weerasethakul
Franco-thaïlandais
2004

Bon ben voilà une chronique qui devrait satisfaire Raskolnikov car je ne parlerai ni de l'histoire ni des personnages.

Bien que se déroulant à un rythme assez lent le film est tellement imprévisible que ça ne servirait à rien de décrire le contexte.
Attention ce n'est pas du Lynch non plus.

Une des particularités de cette oeuvre est de faire ce que peu de films proposent encore aujourd'hui: raconter une histoire.

Cette particularité est renforcée par le fait qu'il n'y pas vraiment un respect des formats narratifs habituels du cinéma, le film a un langage et une vie propre, comme beaucoup de films qui se font hors des grands courants.

Ce film me fait penser à la musique de Philip Glass: il ne se passe pas forcément "grand chose" mais l'effet est indéniable et les subtilités très progressives de multiples variations savament saupoudrées dans la progression de l'oeuvre, induisent de grands changements dans le temps.

Maintenant vous n'avez plus qu'à le regarder.