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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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51826
Citation :
Il a mis vachement d'eau dans son vin de ce côté là.

Euh, Sniper ou le film dans le train, ça date d'il y a maximum 5 ans.
J'ai toujours trouvé Eastwood maladroit et merdique comme réalisateur, indépendamment de ses idées, merdiques elles aussi.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

51827
Attention je fais bien le distinguo entre, Eastwood membre militant de la NRA etc, que je conchie, donc l'individu et son oeuvre , qui elle est parfois bien plus universaliste que le monsieur.
51828
Oui, tkt, j'avais compris :bravo:

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

51829
Citation de Wham :
Citation :
Il a mis vachement d'eau dans son vin de ce côté là.

Euh, Sniper ou le film dans le train, ça date d'il y a maximum 5 ans.
J'ai toujours trouvé Eastwood maladroit et merdique comme réalisateur, indépendamment de ses idées, merdiques elles aussi.


Oui mais c'est bien ce que je dis; le mec est pas bien jojo est je suis loin d'encenser tout ce qu'il fait et effectivement ça c'était bien merdique. Mais il a fait d'excellents films, souvent bien meilleur derrière que devant la caméra.

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 13:42:53 ]

51830
Moi je trouve que ça se sent toujours, même si c’est fait de manière très sournoise.

J’ajoute que je me base uniquement sur ses films, surtout en tant que metteur en scène. Je pense n’avoir jamais lu une de ses interviews ou article sur sa personne.

À choisir je le préfère nettement en acteur.

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 13:46:19 ]

51831
Créance de Sang (ce titre :-D) il était pas mal (Eastwood réal)
51832
Citation :
À choisir je le préfère nettement en acteur.


En acteur, c'est un mec qui a une gueule et qui joue systématiquement le monolithe, sa palette de jeu est tout de même vachement limité. Tiens par exemple, prends un mec comme Nichoslson, lui aussi il a une gueule, pourtant niveau palette de jeu et expressivité, on ne joue pas dans la même cours, ce n'est d'ailleurs pas pour rien que c'est l'acteur le plus récompensé aux oscars.

Petite exception pour "Sur la route de Madison" et encore.

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 14:01:07 ]

51833
Citation :
En acteur, c'est un mec qui a une gueule et qui joue systématiquement le monolithe, sa palette de jeu est tout de même vachement limité.


Je ne dis pas le contraire, mais pour moi c’est ce qu’il fait de mieux. :-D

Rien que dans Inspecteur Harry c’est mieux quand il n’est que acteur que quand il fait aussi réalisateur.

Dans Madison son côté réactionnaire m’a crispé aussi.
51834
il a 88 ans, il est d'une autre époque. Sur la longueur, je n'arrive pas à voir autre chose chez lui qu'un progressiste refoulé, un tendre qui se cache sous un dur, acteur qui plus est. American Sniper n'est certainement pas un hommage patriotique et une apologie de la guerre, c'est même tellement neutre que c'en est admirable. (Pas vu le "15.17 pour Paris")

Eastwood aurait pu tourner plus mal, comme Charlton Heston, un vrai nazi celui-là.


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

51835
Citation :
je n'arrive pas à voir autre chose chez lui qu'un progressiste refoulé, un tendre qui se cache sous un dur


Moi je n’arrive pas à voir autre chose que Zemmour avec 14 couches de Rembrandt, mais Zemmour quand même. Donc à un moment ou un autre, j’ai toujours envie de mettre le feu au ciné.
:volatil:
51836
Ouais enfin dans Dirty Harry, faut voir aussi avec quels genre de "branquignols" tu le compares, il me semble que là on parle de Don Siegel à la réal et Terrence Malick à l'écriture.
51837
ouais. faudrait discuter avec lui, en fait


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51838
Même dans Gran Torino il subsiste une gêne: Individuellement, on peut tisser des liens. Mais ces masses de niakoués, là, avec leur foutu communautarisme, pas moyen...

'fin bon... J'avais aimé tout de même Iwo Jima et Mémoire De Nos Pères: Un point de vue assez clinique et détaché sur les histoires qu'on se raconte collectivement, le flou qu'il peut y avoir là autour, le décalage avec les histoires des gens qui ont vraiment vécu les trucs, etc... Après ça retombe un peu je trouve.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

51839
Citation de j-skellington :
Ouais enfin dans Dirty Harry, faut voir aussi avec quels genre de "branquignols" tu le compares, il me semble que là on parle de Don Siegel à la réal et Terrence Malick à l'écriture.


Je préfère nettement le premier de la série, au premier réalisé par Eastwood (qui doit être le quatrième, mais dans un coffret que j’ai c’est le deuxième). L’apologie de la violence par Eastwood est hyper malsaine.

D’ailleurs l’apologie de la violence à Hollywood, leurs héros Nietzschéens, c’est très malsain. Dans la BD Lucky-Luke ou dans les films de baston de Hong-Kong, il y a une subtile différence. Subtile mais hyper importants car elle s’écarte justement de cette apologie.

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 14:17:50 ]

51840
Citation :
Charlton Heston, un vrai nazi celui-là.

Qui pourtant avait été un des rares acteurs d'Hollywood à se battre pour les droits civiques en '63 et défiler aux côtés de MLK.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

51841
oui mais la violence hollywoodienne, c'est graphique, orchestré, ça a pas vraiment de réalité.
Les films européen genre Funny Games de Haneke, ou la trilogie Pusher, la violence tu la prends plus dans la gueule

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 14:21:23 ]

51842
Citation :
Même dans Gran Torino il subsiste une gêne: Individuellement, on peut tisser des liens. Mais ces masses de niakoués, là, avec leur foutu communautarisme, pas moyen...



Le gars au début déteste par principe tout ce qui est différent, par méconnaissance qui engendre la peur. Puis il découvre qu'en fait derrière ce que tu appelles du communautarisme, ce que lui perçoit comme tel, en fait ce sont des gens comme les autres qui aiment leur proches leur famille etc.. Que finalement ces valeurs d'amour d'entraide etc.. sont plus communes et universelles que ce que l'on peut penser de prime abord. Que donc finalement toute sa vie s'est basées sur un postulat faux, putain je trouve ça plutôt couillu comme remise en question.

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 14:22:45 ]

51843
Citation :
J'avais aimé tout de même Iwo Jima et Mémoire De Nos Pères

Moi pas du tout, de l'image à la réal, tout était affreux, sans parler du côté solennel donné à la guerre.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 14:23:30 ]

51844
Citation de Wham :
Citation :
Charlton Heston, un vrai nazi celui-là.

Qui pourtant avait été un des rares acteurs d'Hollywood à se battre pour les droits civiques en '63 et défiler aux côtés de MLK.


j'avais oublié, tellement sa fin de vie en suppôt de la NRA "from my dead hands" m'avait marqué. Sur la longueur, ils ont le droit à quelques revirements :-D


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

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51845
Citation :
American Sniper n'est certainement pas un hommage patriotique et une apologie de la guerre, c'est même tellement neutre que c'en est admirable.


Il est tout sauf neutre : prendre comme personnage central un infâme raciste qui flingue de l'arabe comme si c'était dans un mauvais jeu vidéo et rester neutre, ce n'est justement pas être neutre mais prendre parti.
Le "héros" du film, c'est une petite raclure de chiotte, qui après donc une carrière de level max de battlefield mais dans la vraie vie, s'est reconverti en psy pour aider les soldats US. SOn credo était que les armes à feu font une excellente thérapie.
Son premier patient a été son dernier : le patient lui a tiré dessus, comme c'était prévisible. Pas une grande perte.

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 14:25:44 ]

51846
Citation :
oui mais la violence hollywoodienne, c'est graphique, orchestré, ça a pas vraiment de réalité.


Il y a néanmoins très souvent, beaucoup trop souvent, un lien fort entre « le héros, modèle à suivre » et « personnage le plus à craindre et qui écrase les autres ».

Et ça c’est quand même très malsain.
51847
Je viens de terminer Free solo (2018), un documentaire sur la première de l’ascension sans cordes par Alex Honnold d'une paroi (El Capitan) particulièrement difficile, où même avec des cordes, il chute plusieurs fois à l'entraînement.

Bon, c'est longuet au début mais ça laisse du temps pour découvrir la personne, son entourage et sa meuf, et ça fait monter la tension. D'avoir filmé ça est assez extraordinaire, et les images et explications de certains passages difficiles montrent combien ces types là sont suspendus à des micro aspérités ou à des jeux de poussées et d'équilibre.

On a beau savoir qu'il s'en sort, ça reste quand même bien stressant, son ascension.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

51848
Citation de mal :
Créance de Sang (ce titre :-D) il était pas mal (Eastwood réal)


Une des plus mauvaises adaptations de roman policier que j'aie pu voir, le tueur est même pas le bon :facepalm:
51849
Citation de youtou :
Citation :
American Sniper n'est certainement pas un hommage patriotique et une apologie de la guerre, c'est même tellement neutre que c'en est admirable.


Il est tout sauf neutre : prendre comme personnage central un infâme raciste qui flingue de l'arabe comme si c'était dans un mauvais jeu vidéo et rester neutre, ce n'est justement pas être neutre mais prendre parti.
Le "héros" du film, c'est une petite raclure de chiotte, qui après donc une carrière de level max de battlefield mais dans la vraie vie, s'est reconverti en psy pour aider les soldats US. SOn credo était que les armes à feu font une excellente thérapie.
Son premier patient a été son dernier : le patient lui a tiré dessus, comme c'était prévisible. Pas une grande perte.


Mouais je n'ai pas vu une ôde au grand GI sauveur de la liberté.
J'ai bien aimé "Futé" et je n'ai pas ressenti "US über alles" comme dans Independance Day par exemple.

Le milieu militaire c'est obéir / devoir / sacrifice ultime. Et ça oui c'est présent. Après y a la réalité et au coeur de l'action souvent le doute et l'horreur tabassent le soldat. Et peu importe "le camp".

Les films de guerre où le conflit est WWII ou la guerre du Vietnam te parraissent-ils aussi "nauséabonds" ?

Après je suis fils de militaire, j'ai grandi dans ce milieu donc c'est moins "choquant" pour moi, ce qui ne veut pas dire que j'approuve le culte du drapeau.

Mais les rares fois oû mon père m'a raconté des moments de conflit m'ont fait pas mal réfléchir. Lui n'a jamais gardé de haine ou de xénophobie, mais un de ses copains m'avait avoué ne pas supporter la présence d'algériens, après avoir subi la torture. J'avais 17 ans quand le gentil type m'a sorti ça, sans fierté aucune. il avait même malheureux. Je n'avais pas trouvé quoi lui répondre. C'est un souvenir assez marquant pour moi.

Bref je me perds un peu...

[ Dernière édition du message le 16/02/2019 à 20:36:34 ]

51850
Citation :
mais un de ses copains m'avait avoué ne pas supporter la présence d'algériens, après avoir subi la torture.

Je ne comprends rien. Tu parles d'un militaire français victime de la torture ?:8O:

Bah sinon Bruno Ganz est mort . J'aimais beaucoup cet acteur. J'ai toujours cru qu'il était allemand. Ben non. :oops2: