Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Le Pub
le Pub des sports et loisirs
Actu
Articles
Tutoriels

Sujet Derniers films vus

  • 58 606 réponses
  • 693 participants
  • 1 917 339 vues
  • 559 followers
Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Afficher le sujet de la discussion
21281
Bon, Carotte, je t'aime bien mais on ne va pas remettre ça! :mrg:
Si?
:cobra:

Je ne saurais affirmer que les média aient été pensés au tout début comme le grand pacificateur des foules qu'ils sont devenus.
Le fait est qu'au début, les journaux étaient plutôt le fait de contestataires, mais ils furent d'ores et déjà constitués comme propagateurs d'idées, de courants, et outils de persuasion.
Je crois que l'occasion était trop belle pour le politique...
Sachant que toute subversion (maîtrisée, c'est-à-dire marginale) contribue à légitimer le système qu'elle prétend combattre, etc...

Citation : Je reste persuadé que tu pourrais changer tout ce que tu veux dans le fonctionnement sociétal que les diverses formes de jeux de concurrence sur la validité du culturel (puisqu'on parle de ça là, mais ça vaut pour tout) resterait identique


Je ne crois pas. Pour les sociétés à taille humaine, composées de gens qui se fréquentent réellement, quotidiennement, la validité du culturel ne fait ni question ni débat. Elle se perd dans la nuit des temps, procède de l'existence même du monde, émane souvent d'un principe supérieur, et englobe d'office tout nouvel arrivant.

Citation : Surtout parce que la construction de l'identité, dont la définition et l'affirmation des goûts, l'établissement des préférences font largement partie, ne changerait pas fondamentalement pour autant. Et la différenciation de soi face à l'autre, la prise de position dans le monde par ce que l'on est ou pense être resterait identique. On prend de toute manière position par rapport à d'autres, avec ou contre.


Ce n'est pas non plus automatique. Cette question cruciale de l'identité dans les sociétés "développées" procède essentiellement du hiatus entre d'une part les aspirations sociales fondamentales de l'humain, dont il attend un cadre, un motif d'implication concrète, une "confraternité", disons, et d'autre part le vide sidéral que lui propose en lieu et place ce modèle "développé", qui a sans doute trop joué à relativiser ses propres fondements...
L'humain intégré à une société à taille humaine n'a pas besoin de "prendre position dans le monde", puisque l'existence de cette société et celle du monde font système, indéfectiblement. Comme la petite société (à taille humaine) de ce forum est indéfectiblement liée à, et procède du réseau informatique etc..etc...Tu n'as pas besoin de prendre position par rapport au réseau: tu es dedans et il conditionne ton existence (au moins sur ce plan-là).
C'est vrai que chez les divorcés-du-monde, divorcés-des-choses que nous sommes pour la plupart, le monde pose question, il est sujet à "positionnement", etc...
Mais ce n'est pas constitutif de ce que l'on pourrait appeler (avec beaucoup de prudence) la "nature humaine". C'est juste que nous voici arrivés à la limite d'extension de l'élastique sur lequel on avait cru pouvoir tirer indéfiniment. A présent, soit il tire trop fort, on le lâche, et on le prend dans le blair, soit il casse et on le prend dans le tarin.

Carotte, on va se faire gronder... :oops2:

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

21282

Citation : Regarde le nombre de gens qui aime johnny hallyday ou cali ou diams ou vincent delerm. Tu trouves ça normal ?



Ouaip fin j'veux bien, toussa hein, mais a la fin chacun ses goûts quand même, puis toi t'écoutes aussi de la bonne grosse daubasse...

(moi aussi hein).

"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ

21283
Ouais ouais d'accord azzy...

agentcarotte->

Citation : Reprend donc ton "scénario", la question de l'identité coincée blah blah, c'est aussi le scénario dans ce cas de la nuit nous appartient.



Carotte, je pense que tu as plus de facilités à analyser une situation sociétale qu'un simple film. Il n'est nullement question d'une recherche du lien paternel dans la nuit nous appartient. Moi je vois deux frères et un père. Quel est le lien thématique avec Wall Street ?

Citation : Pourtant, là, pas de soucis de construction. Même si il n'y a pas de profondes surprises, on est plus éloigné du convenu que dans Wall Street.



C'est normal, d'un côté, nous avons un film qui se situe dans le monde de la finance. Que je sache, les forces en présence ne s'éliminent pas par armes à feu, plutôt par OPA sauvages non ? Moins cinégénique certes, mais pas forcément moins excitant.

De l'autre côté, nous avons un polar. Ni plus ni moins. Genre archi-rebattu. Un cheminement somme toute classique en trois actes. Un polar quoi. Film pas génial en plus. Ce n'est pas Police Fédérale Los Angeles ou French Connection ou Zodiac ou l'Année du Dragon hein...

Des films qui nous plongent dans un monde bien plus destructeur, où un simple coup de fil mène à la ruine financière, sans doute mentale aussi, franchement, ça ne court pas les rues, non ? De ce point vue, Wall Street est un film passionnant.

A mon avis, ça fait longtemps que tu ne l'as pas revu. Tu ne t'en souviens pas bien. Je t'excuse.
21284
SHUT THE FUCK UP!!
21285

Citation : Quel est le lien thématique avec Wall Street ?


Il n'y en a pas vraiment. Sauf si je reprends ton raisonnement.

Citation : Le scénario ? Mais cette histoire est la même que Platoon mec. Un enfant perdu dans une jungle (vietnamienne, du monde de la finance) à la recherche de son identité, coincé entre l'influence de deux pères. C'est une histoire vieille comme le monde. Dire que ça a vieilli, c'est enfoncer une porte ouverte.



Le scénario ? Mais cette histoire est la même que Platoon mec. Un enfant perdu dans une jungle (nocturne, du monde de l'argent avant tout) à la recherche de son identité, coincé entre l'influence de deux univers, la famille et l'éthique, les relations et le business limite. C'est une histoire vieille comme le monde. Dire que ça a vieilli, c'est enfoncer une porte ouverte.

Citation : A mon avis, ça fait longtemps que tu ne l'as pas revu


A peu près six mois. Mais tu as toutefois raison, j'en garde pas énormément de souvenirs.

Oryjen> En fait, tu rêves d'un monde communautaire (et non communautariste. Une seule communauté globalisée). D'une "solidarité organique" à la Tönnies, chaque membre ayant sa propre place dégagée par la structure sociale et garantie également par les liens plus proches entre individus.
Ne pas avoir à se positionner mais l'être, la question du positionnement n'ayant plus lieu de se poser dans les consciences.
Ca me plait pas des masses. Je suis attaché à l'individualisme et je considère qu'il n'est pas incompatible avec un changement des mentalités permettant une refonte de nos sociétés à mi-chemin entre ce qu'elles sont aujourd'hui et une approche plus "humaniste", qui redonnerait plus de prises à chacun sur sa propre existence, cela consistant en premier lieu à donner à tous les armes permettant de comprendre à quel point l'idée du libre-arbitre que chacun pense avoir est grandement une illusion et leur permettre de repenser le monde qui est le nôtre, notamment la distribution des valeurs symboliques, par extension rendre possible une remise en cause de l'ordre établi. Etc.
Ensuite, advienne que pourra.
Egalement, je ne suis pas du tout opposé aux jeux de questionnement des symboliques (valeur, goût etc.) et cie, au contraire. La seule chose étant que la défense de symboliques ne perde jamais totalement de vue la subjectivité qui la caractérise. Justement pour que cela soit un "jeu", sans gros enjeux.

En fait, ce qui ne me plait pas dans ce qui me semble être ton idéal, c'est justement l'absence de possibilité de remise en question légitimée uniquement par le fait que la question de cette possibilité de remise en question ne se poserait simplement pas. Je sais, c'est paradoxal et proche du non-sens. Mais cela s'assimilerait pour moi à une sorte de régime totalitaire qui, portant d'une certaine manière sa justification en lui-même, se passerait des différentes formes de violences habituellement nécessaires à la soumission.
Mais c'est utopique comme souhait. Le mien également.

Quand aux médias, j'en ai pas une vision angélique hein, mais je reste sur l'idée que toutes les conséquences (bonnes comme mauvaises, quel que soit le point de vue sur ce bon ou mauvais) dépasse de très loin le prévisible, le voulu etc. Notamment parce que les médias ne sont pas un univers fermé. Ils sont tout autant sujets des choix de décideurs éditoriaux qui ont leur idée du monde, de ce qu'ils veulent dire ou non, de comment ils veulent orienter consciemment leurs actions. Ils sont aussi soumis à des impératifs économiques, eux-mêmes conditionnés aussi bien par le public que par le placement de la concurrence. Ceux-ci pouvant être eux-même conditionnés par l'ordre moral et la légalité. Par extension, par le religieux et les pressions communautaires. Eux-mêmes influencés par la place qui leur est faite dans la société, par l'importance numérique de leurs représentants. Ceux-là même étant dépendants de la place qu'ils occupent dans cette même société et la vision dont les autres en ont. Cela pouvant être lié aux placements des médias eux-mêmes dans leurs actes de connivence ou de résistance (les médias pouvant contribuer à renforcer les pressions contre lesquelles ils auront à faire face), d'une symbolique inscrite dans l'histoire etc.
J'ai pris un exemple pourri de chaine de déterminismes mais on pourrait en construire de plus crédibles et les connaissances et les moyens nécessaires.
21286
Mon cher carotte, 2 mises au point:
1èrement, j'aime bien ta réflexion au sujet de l'individu(je te suis jusqu'à ce que tu rajoutes "alisme", tous les "ismes" étant à bannir de mon point de vue: positions de principe, loin de la vie...), du libre-arbitre, etc...
Je la partage tout à fait.

2zièmement, je n'ai aucun idéal collectif. Ce qui ne m'empèche pas de constater certaines choses, évolutions, bienfaits et méfaits.
A mon avis tout idéal ne peut être qu'individuel, pour des raisons qu'on peut détailler, mais seulement longuement, donc on va essayer d'éviter ou alors en MP.
Et je pense aussi que tout réel "progrès" ne peut que relever aussi de la sphère individuelle.
Dans la sphère collective, on dirait bien, à un détail près dont je ne suis pas certain (donc je la ferme à ce sujet), qu'un clou chasse l'autre, et pas grand chose de mieux.

Citation : J'ai pris un exemple pourri de chaine de déterminismes


Non non non très bon exemple, très bien vu! Mais il ne faut pas oublier dans la chaîne la pincée de sel du regard tutélaire en provenance du politique, qui biaise (ou baise?) tout ceci. Car le politique a un plan, au niveau de sa réélection désirée, déjà, et sans doute aussi au-delà.
Quoi qu'il en soit, il ne souhaite pas abîmer le bel outil, qui pourrait resservir (le larron) à l'occasion.

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

21287

Citation : Et je pense aussi que tout réel "progrès" ne peut que relever aussi de la sphère individuelle.
Dans la sphère collective, on dirait bien, à un détail près dont je ne suis pas certain (donc je la ferme à ce sujet), qu'un clou chasse l'autre, et pas grand chose de mieux.


Yep.
21288
Ha t'es là... :coucou:
Edit croisé plus haut... :clin:

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

21289
L'armée des douze singes, je l'avais toujours pas vu, il est génial, quelques scènes un peu longues au début, mais sinon :aime:
21290

Citation : L'armée des douze singes, je l'avais toujours pas vu, il est génial


point


:mrg: