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fairbec

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

Neveud

de mémoire les rouge à lèvre bleu est obtenu par manipuation chromatiques (mais est rouge en vrai)
aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
[ Dernière édition du message le 14/09/2024 à 13:44:15 ]

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

kosmix

Mais j'ai vu "X" et je recommande ! Très fun ! Bon film de genre, de l'humour, du gore et du sexe

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 14/09/2024 à 22:06:04 ]

Ouatisit

4 clous / 5

le reverend

J'ai été surpris, mais j'ai beaucoup aimé cette histoire et son traitement, pour le moins original
Décidément j’aime bien Jacques Audiard
Je conseille aux amateurs de cinéma risqué.
5 bistouris/5
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

Anonyme

y-a un dernier Audiard qui sort....
moi: ouai suuuper.....
the voice : c'est une comédie musicale.....
moi:


Anonyme


Anonyme


j'ai trouvé "un prophète" et "de rouille et d'os" très fort. Moins celui d'après. Deepan je crois.
Autre exemple Lars von trier, pas facile d'acces, rebutant, mais j'aime pas mal de ses films sauf......et ben dancer in the dark parce que ça chante, pourtant c'est Bjork mais je sais ps comment l'expliquer, quand ça se met a chanter ça me pète le processus narratif. Je sais pas trop mais ça me convient pas.

Monsieur_FyP

ouai mais quand ça chante je peux pas […] je sais ps comment l'expliquer, quand ça se met a chanter ça me pète le processus narratif. Je sais pas trop mais ça me convient pas.
J'ai un peu cette incapacité-là aussi, sauf exceptions…

Anonyme


Anonyme

Très décrié ce film mais perso je l'aime beaucoup.
et puis mandy, pour moi ça fait référence à un des romans de la collection Gore...la massacreuse.


Elemmir

Emilia Perez
Elemmirette a adoré, ça lui a donné le smile et était encore dans le film le lendemain matin
La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

kosmix

Dancer in the dark : ah noooooooonnn pitié pas ça !

Un prophète ça c'était terrible ! De rouille et d'os il me semble que je l'ai vu mais si je ne m'en rappelle pas c'est que ça ne m'a pas marqué.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Anonyme


kosmix


Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

titipol




kosmix


Tokyo Gore Police (東京残酷警察, Tōkyō zankoku keisatsu) est un film gore japonais réalisé en 2008 par Yoshihiro Nishimura.

Alors "gore" est bien le mot à retenir. Mais le film va malheureusement bien au-delà de ça. Vous pensiez que Takashi Miike était un grand malade ? C'est vrai, mais il y a bien pire ! Si Ichi The Killer vous a horrifié, Tokyo Gore Police va vous faire mordre la poussière. Vous pensiez que le Tetsuo The Iron Man de Shinya Tsukamoto n'est pas un film pour fillettes ? Certes, et pourtant là encore on découvre un au-delà outrepassant ces limites tristement dépassées... Tokyo Gore Police est un film outrancier où l'on pourrait dire que les extrêmes limites ont été franchies et la question qui se pose est : mais où sont-elles ces fameuses limites ? Eh bien disons simplement qu'est sont inexistantes. Ce qui pourrait être définit comme la culture japonaise moderne est exprimé ici dans sa folie et son aliénation les plus totales. La chair et le sang, l'utra-violence, le sexe, la science et la technologie, la génétique, la famille, la société totalitaire, tout cela dans des hectolitres d'hémoglobine et avec beaucoup d'humour au Xième degré !
Le film le plus proche dans l'esprit qui me vient en tête, bien que Hong-Kongais et beaucoup moins gore, est Ebola Syndrome. Les deux œuvres se rejoignent dans l'infâme, l'immonde, l'immoral, le moche, sale, vilain et dégueulasse, transcendant toutes les limites de l'acceptable, de la morale et du bon goût. Une autre analogie étonnante m'est également venue à l'esprit : certes j'ai déjà mentionné des affinités évidentes avec Miike (Ichi The Killer) et Tsukamoto (Tetsuo) deux illustres ravagés du bulbe, mais c'est du côté français SF/fantastique "intello et prétentieux" que mon cerveau s'égara : on dirait du Bertrand Mandico extrême trash, avec son côté cheap et kitch à souhait !
Car visuellement le film est à l'avenant : acteurs à chier, dialogues d'une indigence absolue, décors et costumes du niveau de San Ku Kaï (ou autre Sentai comme Bioman si ça vous parle plus) avec une préférence évidente et affirmée pour les effets de chair et d'hémoglobine "à l'ancienne" c'est-à-dire à base de latex-caoutchouc et de maquillages qui ne font pas dans la dentelle.
Alors concrètement, à quoi avons-nous à faire ?
À un film SF type anticipation (un avenir plutôt proche donc) où les forces de l'ordre police/sécurité civile ont été privatisées façon cartel OCP dans Robocop. Les flics (une milice, de fait) sont donc en roue libre et agissent sans aucune contrainte avec la bénédiction totale du gouvernement (et la propagande qui va avec, j'en parle plus loin). Ils sont lourdement armés, façon samouraïs en armures punko-futuristes. Ça fight au sabre traditionnel (katana) et aux fusils d'assaut avec vision infra-rouge. On retrouve un esprit manga (par-contre je ne sais pas si le film est adapté d'une œuvre sur papier) avec combats épiques et super pouvoirs, car des mutants tueurs envahissent la ville avec leurs crimes tous plus dégueulasses les uns que les autres. La police lutte contre ces monstres tel un fléau des temps modernes résultant de recherches-découvertes génétiques qui s'est déversé parmi la population.
Le film est plein de trouvailles aussi réjouissantes que débiles : quand un mutant est blessé, sa blessure développe une arme offensive façon biologique ou biomécanique. Ça peut être un bras-tronçonneuse ou un phallus géant projetant un liquide genre acide... On a droit à un festival de morts toutes plus atroces les unes que les autres. Le passage avec la perceuse m'a bien plu

Les flics ont un QG avec écrans d'ordinateurs et un spécialiste "scientifique" qui étudie les mutants dans son labo. Ce docteur a une réplique merveilleuse qui résume à elle seule la qualité de l'écriture des dialogues ; alors qu'il a récupéré une moitié de tête (coupée horizontalement sous les yeux) il a cette fabuleuse sortie pleine de bon sens et qui témoigne de ses grandes aptitudes de savant : "il faut admettre que s'il vit encore après avoir perdu la moitié du visage... c'est certainement un mutant." CQFD.
Au passage, dans le corps de chaque mutant vaincu on trouve une clé en chair "mutante". Une trouvaille cronenberguienne WTF

Tout cela est pitoyablement grotesque, l'ensemble étant régulièrement agrémenté de publicités hyper gores d'un comique plus que douteux, distillant des messages de mise en garde contre le seppuku, de recrutement de la police pour un vie plus agréable, de jeux vidéos genre "Wii" où les victimes peuvent exécuter elle-mêmes (au sabre) les criminels.
Vous voyez que l'ambiance se veut bonne enfant

Le scénario nous réserve nombre de surprises et révélations. Outre les problèmes de famille (l'héroïne ado-fliquette dont le père adoptif est le grand chef de la police) on a droit à un véritable affrontement population versus mutants (X-men en plus radical) des personnages se transformant inexorablement en mutants au point où cela devient systématique et très navrant


J'ai oublié de préciser que le sexe (déviant) est omniprésent, à la manière que seule la culture japonaise (décidément bien ravagée) sait produire.
En résumé on est en plein dans le grand-guignol avec tout le grotesque et les hauts-le-cœur que la production asiatique peut nous offrir (coréens et hong-kongais ne sont pas en reste). Et malgré des moyens probablement conséquents, on a cette impression de production cheap déglingos entre le punk et le Sentai avec des personnages caricaturaux (la scène où l'héroïne nous gratifie de vers poétiques sur une scène de crime

Voilà j'espère que cet article vous aura donné envie de ne pas le voir

Si j'ai échoué à atteindre cet objectif alors c'est que vous êtes aussi tordu que moi

Pour finir quelques images bien choisies :
L'héroïne :

Les flics dans leur QG :
La fameuse mutante-esclave sexuelle :

La mutante qui a une bouche de crocodile à la place des jambes :

Exemples des prétentions esthétiques "arty" du film :

Exemples de ce qui est plutôt l'esthétique générale du film :







Ah oui, un truc qui me turlupine : sur le toit de la bagnole des flics il y a une espèce de toit de maison

Pour finir je dirais de tout cela : il faut vraiment le voir pour le croire. Encore faut-il tenir les 1h50 que dure cette "atrocity exhibition"

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 16/09/2024 à 19:11:08 ]

Anonyme



kosmix



Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

titipol

J'en ai un ou deux autres dans le style, je recherche dans mes DVD, rappelle plus des titres ...
Sinon aime bien: Battleship pirates

Bon je ne vais pas plus loin ... ce soir


[ Dernière édition du message le 16/09/2024 à 20:29:06 ]

Neveud

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

kosmix


Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

titipol



[ Dernière édition du message le 16/09/2024 à 20:55:17 ]

·dulciné


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