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y a Wesley snipes quand même.
ahah ça me rappelle une soirée de Nouvel An ça!
C'est bien ce que je disais
Merci. Je le mets sur ma liste alors.
Ah vi, je fais toujours cette erreur d'orthographe. 
OK JE
kosmix
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kosmix
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Le jeu y a une place importante, sinon ce serait du vol
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Neveud
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kosmix
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Pff, je l'ai pas vu mais à mon avis il y a mieux comme référence
Sinon encore un film en salles que je viens de voir : The Grill.
Un grand restaurant à Manhattan. 800$ sont volés et tout le monde est suspect en cuisine. On y voit toute une galerie de personnages, de fortes personnalités et des cultures issues de toute l'immigration qui afflue à New York.
Le film alterne entre scènes hyper dynamiques (les coups de feu, la violence de certains personnages) et moments posés plus intimistes (les pauses et à côtés, les problématiques relationnelles).
Film en noir et blanc, parfois de la couleur (crue) parfois en insert, format 4/3 parfois 1.85 assez bizarre tout ça.
C'est un bon film, une immersion dans le double univers des cuisines et des immigrés qui y travaillent.
J'avais aussi beaucoup aimé The Chief qui m'avait bien scotché mais très différent dans l'approche.
4 toques /5.
Sinon encore un film en salles que je viens de voir : The Grill.
Un grand restaurant à Manhattan. 800$ sont volés et tout le monde est suspect en cuisine. On y voit toute une galerie de personnages, de fortes personnalités et des cultures issues de toute l'immigration qui afflue à New York.
Le film alterne entre scènes hyper dynamiques (les coups de feu, la violence de certains personnages) et moments posés plus intimistes (les pauses et à côtés, les problématiques relationnelles).
Film en noir et blanc, parfois de la couleur (crue
) parfois en insert, format 4/3 parfois 1.85 assez bizarre tout ça.C'est un bon film, une immersion dans le double univers des cuisines et des immigrés qui y travaillent.
J'avais aussi beaucoup aimé The Chief qui m'avait bien scotché mais très différent dans l'approche.
4 toques /5.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 13/04/2025 à 19:28:59 ]
Neveud
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Citation :
Pff, je l'ai pas vu mais à mon avis il y a mieux comme référence
y a Wesley snipes quand même.
Citation :
800$ sont volés et tout le monde est suspect en cuisine.
ahah ça me rappelle une soirée de Nouvel An ça!
aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)
kosmix
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Citation de Neveud :
Citation :Pff, je l'ai pas vu mais à mon avis il y a mieux comme référence
y a Wesley snipes quand même.
C'est bien ce que je disais
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
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Citation de kosmix :
Le jeu y a une place importante, sinon ce serait du vol
Merci. Je le mets sur ma liste alors.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
kosmix
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Après c'est pas un cours de stratégie hein, c'est de la fiction, pas un documentaire. Je m'en voudrais si tu étais déçu 
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Point-virgule
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Nan mais si il y a quelques séquences avec des plans sur quelques coups et le goban (le plateau de jeu) dans son ensemble, ça me suffira ; j'ai bien compris que c'était une histoire de samouraïs, hein.
Parce que sinon, rien que sur les exercices tactiques (genre des figures à cinq ou dix coups), t'as une chiée de bouquins puis quand tu passes à la stratégie, alors là, tu te bouffes des palanquées de bouquins sur les ouvertures et les figures de déroulement (entre dix et trente coups), puis une fois que tu les maîtrises un peu, faut te fader les bouquins sur les théories et styles de jeu en milieu de partie. Enfin, les fins de partie ne sont pas ce qu'il y a de plus compliqué mais faut calculer à mort et avoir le bon tempo parce que certains coups te rapportent une dizaine de points là où d'autres, un seul, alors que t'as des pierres partout et que rien ne saute aux yeux. C'est hardcore comme jeu de réflexion.
Le truc marrant, c'est qu'à l'époque où j'ai commencé, l'ordinateur de Google n'avait pas encore battu l'homme et tous les profs disaient qu'il ne fallait pas jouer territorial (en gros, vers le milieu, le centre du goban), que c'était un style de vieux losers, ça me semblait bizarre, mais soit, puis la machine a gagné en jouant territorial. Ils ont tous été scotchés. Comme quoi des fois l'humain se ferme lui-même des possibilités par effet de mode.
Enfin, dernière anecdote, j'ai joué une fois contre un grand maître. Une partie de go, ce sont des centaines de coups et autant de pierres posées sur un goban, une grille de 19 x 19 intersections. Je commence la partie et je ne subis aucune attaque, je ne perds aucune pierre, aucun groupe, je me dis, cool, je le tiens en respect, puis amendonné, un peu avant la fin de partie, tous ses coups sont devenus mortels pour tous mes groupes, plus un seul vivant. Il m'avait piégé l'air de rien tout au long de la partie. Je n'ai même pas marqué un point. C'était déjà impressionnant mais en plus il a été capable de redérouler toute la partie à l'envers pour me montrer toutes mes erreurs. Le joueur qui enregistre autant de coups, comme ça, l'air de rien. 
Parce que sinon, rien que sur les exercices tactiques (genre des figures à cinq ou dix coups), t'as une chiée de bouquins puis quand tu passes à la stratégie, alors là, tu te bouffes des palanquées de bouquins sur les ouvertures et les figures de déroulement (entre dix et trente coups), puis une fois que tu les maîtrises un peu, faut te fader les bouquins sur les théories et styles de jeu en milieu de partie. Enfin, les fins de partie ne sont pas ce qu'il y a de plus compliqué mais faut calculer à mort et avoir le bon tempo parce que certains coups te rapportent une dizaine de points là où d'autres, un seul, alors que t'as des pierres partout et que rien ne saute aux yeux. C'est hardcore comme jeu de réflexion.
Le truc marrant, c'est qu'à l'époque où j'ai commencé, l'ordinateur de Google n'avait pas encore battu l'homme et tous les profs disaient qu'il ne fallait pas jouer territorial (en gros, vers le milieu, le centre du goban), que c'était un style de vieux losers, ça me semblait bizarre, mais soit, puis la machine a gagné en jouant territorial.
Ils ont tous été scotchés. Comme quoi des fois l'humain se ferme lui-même des possibilités par effet de mode.Enfin, dernière anecdote, j'ai joué une fois contre un grand maître. Une partie de go, ce sont des centaines de coups et autant de pierres posées sur un goban, une grille de 19 x 19 intersections. Je commence la partie et je ne subis aucune attaque, je ne perds aucune pierre, aucun groupe, je me dis, cool, je le tiens en respect, puis amendonné, un peu avant la fin de partie, tous ses coups sont devenus mortels pour tous mes groupes, plus un seul vivant. Il m'avait piégé l'air de rien tout au long de la partie. Je n'ai même pas marqué un point.
C'était déjà impressionnant mais en plus il a été capable de redérouler toute la partie à l'envers pour me montrer toutes mes erreurs. Le joueur qui enregistre autant de coups, comme ça, l'air de rien. « La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 14/04/2025 à 00:06:14 ]
kosmix
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Ce que tu dis pour moi c'est du chinois japonais
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Point-virgule
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Ha ha. Ce qui est génial avec le go, c'est que les règles sont simples, vraiment ; et le but du jeu est de constituer le maximum de groupes vivants (un groupe doit avoir toutes ses pierres connectées avec deux intersections de libres, deux yeux dans le jargon, pour l'être) avec le maximum d’intersections de libres (quand il y en a beaucoup on parle de territoire). Chaque intersection libre d'un groupe vivant rapporte un point. Chaque pierre perdue en enlève un.
Là le groupe blanc est vivant et rapporte deux points.
Là le joueur des pierres noires a perdu son groupe et deux pierres donc deux points (ou blanc a gagné deux points)
On comprend donc très vite les règles et là c'est tout un univers qui s'ouvre devant soi. En plus, c'est hyper facile de fabriquer un jeu soi-même ; j'ai déjà fait des initiations avec un feuille de papier et des boutons à coudre.
Ce mélange de simplicité et de sophistication incarne bien une certaine idée de l'Asie. C'est à la fois plus simple et plus compliqué que les échecs, ça repose beaucoup plus sur de la construction et pourtant c'est bien un combat.
Là le groupe blanc est vivant et rapporte deux points.
Là le joueur des pierres noires a perdu son groupe et deux pierres donc deux points (ou blanc a gagné deux points)
On comprend donc très vite les règles et là c'est tout un univers qui s'ouvre devant soi. En plus, c'est hyper facile de fabriquer un jeu soi-même ; j'ai déjà fait des initiations avec un feuille de papier et des boutons à coudre.
Ce mélange de simplicité et de sophistication incarne bien une certaine idée de l'Asie. C'est à la fois plus simple et plus compliqué que les échecs, ça repose beaucoup plus sur de la construction et pourtant c'est bien un combat.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 14/04/2025 à 00:05:01 ]
birdbrain
142
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 15 ans
Will Zégal
77672
Will Zégal
Membre depuis 23 ans
Tous ces films que j'ai vu lycéen : c'est justement pour eux, ces stars du Cinéma de Minuit, qu'on avait créé un cinéclub. 
Merci Kosmix pour Her Story. Ça fait bien envie.
Merci Kosmix pour Her Story. Ça fait bien envie.
Frajean
2931
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
kosmix
51552
AF, je suis ton père
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kosmix
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AF, je suis ton père
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Revu hier soir : Barton Fink.
Pas le film le plus populaire des frères Cohen et pourtant quel film ! Écrit en 3 semaines pendant l'écriture de Miller's Crossing qui pataugeait (d'où le thème principal de la page blanche) ce film a reçu 3 récompenses à Cannes et à mon sens il est bien plus intéressant que Miller's Crossing.
C'est John Turturro qui aura le prix du meilleur acteur mais franchement John Goodman aurait très bien pu le décrocher aussi, il est terrible (dans tous les sens du terme) !
Quelques scènes rigolotes tellement c'est surréaliste mais dans l'ensemble c'est vraiment le malaise qui prédomine. L'hôtel (ces décors !) me fait penser à Shining mais apparemment c'est des films de Polanski (Répulsion et Le Locataire) qui auraient inspiré les deux frères.
Du reste le Hollywood dépeint ici est bien minable (l'auteur alcoolique dont c'est la femme-secrétaire qui écrit les textes, les films de catcheurs) avec une petite galerie de personnages bien hauts en couleurs : le producteur tout puissant qui n'en laisse jamais placer une (excellent Michael Lerner) et le génial et hallucinant Tony Shalhoub (de la série Monk) dans un rôle de producteur barjo aux abois, également très bavard !
L'ambiance de ce film, son atmosphère noire et désespérée, l'étrange des situations, flirtent avec l'onirique et le fantastique pour finir en final spectaculaire et apocalyptique. Finalement un film dérangeant, inquiétant et malsain.
Je pense que c'est une œuvre un peu oubliée et sous-estimée aujourd'hui (il faut dire que les frères Cohen ont un certain nombre de pépites dans leur filmo), j'en avais presque oublié à quel point John Turturro peut être doué dans le dramatique et dans la dégringolade (certains dialogues laborieux et misérables, notamment quand il essaie de noyer le poisson quant à son scénario qui est au point mort) sont savoureux de WTF. La scène où il danse, complètement euphorique, est totalement outrée, exubérante et physiquement (et visuellement) survoltée.
Un autre aspect du film est l'autodérision et l'autoparodie des frères Cohen en tant qu'auteurs "youpins" qui écrivent des histoires de "chochottes", comprenez des histoires d'intellos qui n'intéressent pas les producteurs d'Hollywood et ne ravissent que les critiques et la haute sphère artistique de New York
Bref un film que je considère comme majeur, injustement relégué au second plan de leur carrière.
Pas le film le plus populaire des frères Cohen et pourtant quel film ! Écrit en 3 semaines pendant l'écriture de Miller's Crossing qui pataugeait (d'où le thème principal de la page blanche) ce film a reçu 3 récompenses à Cannes et à mon sens il est bien plus intéressant que Miller's Crossing.
C'est John Turturro qui aura le prix du meilleur acteur mais franchement John Goodman aurait très bien pu le décrocher aussi, il est terrible (dans tous les sens du terme) !
Quelques scènes rigolotes tellement c'est surréaliste mais dans l'ensemble c'est vraiment le malaise qui prédomine. L'hôtel (ces décors !
) me fait penser à Shining mais apparemment c'est des films de Polanski (Répulsion et Le Locataire) qui auraient inspiré les deux frères.Du reste le Hollywood dépeint ici est bien minable (l'auteur alcoolique dont c'est la femme-secrétaire qui écrit les textes, les films de catcheurs
) avec une petite galerie de personnages bien hauts en couleurs : le producteur tout puissant qui n'en laisse jamais placer une (excellent Michael Lerner) et le génial et hallucinant Tony Shalhoub (de la série Monk) dans un rôle de producteur barjo aux abois, également très bavard !L'ambiance de ce film, son atmosphère noire et désespérée, l'étrange des situations, flirtent avec l'onirique et le fantastique pour finir en final spectaculaire et apocalyptique. Finalement un film dérangeant, inquiétant et malsain.
Je pense que c'est une œuvre un peu oubliée et sous-estimée aujourd'hui (il faut dire que les frères Cohen ont un certain nombre de pépites dans leur filmo), j'en avais presque oublié à quel point John Turturro peut être doué dans le dramatique et dans la dégringolade (certains dialogues laborieux et misérables, notamment quand il essaie de noyer le poisson quant à son scénario qui est au point mort) sont savoureux de WTF. La scène où il danse, complètement euphorique, est totalement outrée, exubérante et physiquement (et visuellement) survoltée.
Un autre aspect du film est l'autodérision et l'autoparodie des frères Cohen en tant qu'auteurs "youpins" qui écrivent des histoires de "chochottes", comprenez des histoires d'intellos qui n'intéressent pas les producteurs d'Hollywood et ne ravissent que les critiques et la haute sphère artistique de New York
Bref un film que je considère comme majeur, injustement relégué au second plan de leur carrière.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 15/04/2025 à 16:21:30 ]
al ouest
312
Posteur·euse AFfamé·e
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Neveud
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Ah vi, je fais toujours cette erreur d'orthographe. « La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
titipol
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Citation :
Par contre dans : Fargo, de mémoire, il y a une Hache ... ou du Haché j'sais plus trop .c'est Coen, sans h
OK JE
[ Dernière édition du message le 15/04/2025 à 21:26:56 ]
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« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Polaroil
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