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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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28651
Citation :
Le problème avec ce genre de doc c'est qu'il prêche pour les convaincus.

Certes ... Mais il peut aussi sensibiliser des gens qui n'en avaient rien à foutre à la base ou qui ne connaissaient peu ou pas le problème, comme les ados ou les enfants ( le problème de prolifération du plastique en mer est relativement peu médiatisé par rapport aux autres problèmes écologiques ).
Si les messages écologistes, les films ou les reportages n'avaient jamais servi à rien, nous ne serions jamais entrain de discuter écologie sur des forums ...

Provocateur d'extrême droite 

[ Dernière édition du message le 05/04/2011 à 11:42:48 ]

28652
Une partie des enfants et les ados se sentent effectivement plutôt concernés pas ces questions mais pour ce qui me concerne je parlais des adultes "responsables", des types qui continuent à jeter leurs papiers par terre, à laisser l'eau couler lorsqu'ils se brossent les dents, à allumer x lumières alors qu'elles ne sont pas toutes nécessaires, qui prennent la bagnole pour faire 100m, sans parler des responsables industriels etc etc..

Mon énoncé est un peu cliché, je le concède, mais quand je parlais des autres je parlais des ces adultes plus ou moins sensibilisés à ces questions depuis longtemps ou par sensibilisé du tout car ils s'en fichent.
28653
Citation :
Tu proposes quoi à la place ?

Tout simplement un film dans lequel on ne me dit pas "regarde mec ce qu'il se passe, c'est vraiment très mal".
Pour moi, la forme vaut environ 10^10 fois le fond. Faire passer un message ? Ta gueule, ouais, envoie plutôt du lourd, du samouraï avec de la gatling pour tuer ces pirates de Greenpeace ; les 300 contre les bien-pensants à la Sean Pen. Rambo est mille fois supérieur à Super Siz Me. En extrapolant à peine, je dirais même que je préfère American Pie à Bowling for Colombine.

x
Hors sujet :
Et puis ton idée "d'éduquer les consciences" je trouve ça encore plus gerbant et orwellien mais on s'écarte du topic...

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

28654


Citation :

Derniers films vus

 Outrage (Le dernier Kitano)

 

Ben, c'est du Kitano de la veine Yakuza-movie, quoi. Moi j'aime bien. La BO est pas de Joe Hisaishi mais elle est pas mal quand même.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

28655
L'agence ...

Rien qu'à l'affiche, ma copine ne sentait pas le film. Moi qui m'étais fait avoir comme un bleu par un court extrait de dix secondes plutôt intrigante (autant dire les 10 meilleures secondes du film et les seules valables ...) j'étais plutôt partant pour le regarder ... Erreur fatale ...
Ce film est né d'une réunion entre personnes du marketing ... Comment faire un film qui fasse encore plus de chiffre ?
On va mélanger film romantique à l'eau de rose et thriller fantastique ...

Le résultat : une catastrophe de niaiserie, de prévisibilité et d'incohérence..

En vrac :

- Dialogues irréalistes

- Violons dégoulinant

- utilisation de thèmes ultra revus : la persévérance, les choix, la lutte ou l'amour qui triomphe de tout, même de la destinée et d'une agence d'anges ( ce n'est pas une blague ) aux pouvoirs surnaturels venus remettre en place le cours des choses ( la destinée ).

- utilisation de la thématique des mens in black avec air étrange, costume noir des années 50 et pouvoirs surnaturels. Les personnages sont un copier / coller des "observers" de Fringe ... Le reste fait penser à de mauvaises copies de Matrix ou de Dark city.

- incohérences : Un ange n'arrive pas à rattraper un bus dans les premières scènes, alors que dans les suivantes on voit qu'ils peuvent se téléporter d'un endroit à un autre en ouvrant simplement des portes ...

- Leçons moralistes à deux balles : Les anges nous expliquent que pendant des millénaires, ils nous ont laissé agir seuls et que cela a été catastrophique pour l'humanité ( nazisme, bombe atomique ) ... Ainsi, ils aident le personnage joué par Damon a devenir président des USA pour sauver le monde ...

Nous avons quitté cette plaisanterie au bout de 45 minutes. Visiblement, nous n'avons rien perdu, car sur les forums, même les gens qui ont apprécié le film racontent qu'ils ont été déçu par la fin ...

Provocateur d'extrême droite 

[ Dernière édition du message le 05/04/2011 à 16:27:58 ]

28656
putain c'est du lourd :aime2::aime2::aime2:


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

28657
Les clés de bagnole: j'ai pas pu tenir jusqu'à la fin...

à la base, j'ai un petit problème avec l'humour français mais là, quoiqu'on a vu pire, ça vole pas très haut. Baffie essaie de multiplier les gags, ça part dans tous les sens, résultat on sourit vaguement une fois sur dix. Navrant sans même parler du jeu d'acteurs, j'ai toujours l'impression qu'ils se croient au théâtre.

La musique adoucit les meurtres...

28658
Comment ca donne grave envie de le voir sans payer ton film, Founasse ! 1895059.gif

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

28659
Citation :
Les clés de bagnole


Tu n'est pas le premier a ne pas comprendre cet oeuvre :oops2:

 

Un vie après AF ?

28660
The Warrior's Way de Lee Sngmoo avec Kate Bosworth, Geoffrey Rush, Danny Huston

Synopsis : Un guerrier-assassin est forcé de se réfugier dans une petite ville des États-Unis, après avoir refusé une mission.

Ce film est tellement absurde que malgré la douleur qu'on éprouve à chaque minute, on continue pour voir ce que nous réserve la minute suivante.

SPOILER

Déjà un ninja chez les cow-boys, ça pue. De plus, les cow-boys en questions ne sont en fait qu'une troupe de cirque du far-west, tout droit échappés du cerveau d'un sosie de Tim Burton au chômage. Tout y est, le nain noir "Monsieur Loyal", la femme à barbe, les clowns freaks. Les décors peints et la bluette absurde entre le ninja et la rescapée miraculeuse du massacre perpetré par le grand méchant vicelard pédophile au visage brûlé partiellement recouvert de cuir achèvent de faire rentrer ce film dans la case "nanar de riche" à grand coup de sabre.

La liste des persos (archétypes ?) donne déjà des indices sur sa qualité :

- Le héros (le meilleur swordman de tous les temps) : c'est carrément écrit à l'écran quand il tue le précédent meilleur de tous les temps. Il est recherché par son clan (les Sad Flutes...) car il a refusé de tuer un bébé après avoir massacré le clan adverse. Il emmène le bébé avec lui de Chine jusqu'au far west, sans nourriture, changes, lait etc.... Il reprend une blanchisserie avant de mettre ses dons au service de la veuve et de l'orpheline.

-L'héroïne : bonnasse tomboy de base, apprend au héros la blanchisserie (sic) en échange de cours de maniement du sabre, tombe amoureuse du héros mais ne part pas avec lui à la fin. Elle a été tuée par le méchant mais a survécu en fait. On ne sait pas trop de quoi elle vit dans son village en ruines au milieu du désert (les autres non plus d'ailleurs)

-Le vieux mystérieux : en fait c'est un ancien outlaw, as de la gâchette qui a promis à sa femme mourante de ne plus toucher à une arme. Il rompt sa promesse et déterre sa femme entérrée avec ses flingues, dont un fusil absurde qu'il a dû emprunter au Baron de Munchausen.

-Le méchant : chef de la bande des pas beaux, aime les (trop) jeunes filles avec des belles dents, a voulu violer l'héroïne quand elle était jeune, mais elle lui a brûlé le visage acvec un plat de pomme de terres frites... Conséquence : il a tué sa famille, a défoncé son village et l'a laissée pour morte. Il porte une sorte de redingote de la cavalerie, on ne sait pas trop pourquoi (uniforme = pas sympa sans doute)

A la fin, tout le monde se retrouve dans les rues de la ville (je dis village car 20 maisons + 50 humains...), les gentils freaks absurdes, les méchants dégueulasses et le clan de ninjas noirs qui volent pour une méga baston qui ne sauraient être crédible, vu les forces en présence...

A court d'influx nerveux après un tel effort de synchrétisme, les réalisateurs ont piqué la fin à Lucky Luke, le héros s'en allant vers le soleil couchant.


/SPOILER


Finalement, un film mauvais mais divertissant.




"Well, that's just, like, your opinion, man."