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de Hiner Salem
France 2010
Paris. Philippe vient tout juste de sortir de prison.
Un soir alors qu'il profite de sa liberté fraîchement retrouvée dans un bar, il fait connaissance avec Adval, un kurde qui vient d'arriver à Paris.
Les deux hommes si lient d'amitié. La fiancée d'Avdal doit arriver à Paris dans les prochains jours
et afin de lui offrir un peu de confort Adval voudrait trouver un travail.
Philippe lui en trouve un et lui donne rendez-vous à un arrêt de bus proche du lieu de travail.
Lorsque le bus arrive une surprise de taille attend Philippe.
Au vu de la programmation çà faisait un bail que je n'étais pas allé au cinéma et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'ambiance des salles obscures.
C'est le cinquième film de Hiner Salem. J'avais déjà vu et beaucoup aimé ses deux premiers films ("Vodka Lemon" et "Kilomètre Zéro" que je vous recommande vivement) mais je n'ai pas vu les autres ("Dol ou la vallée des tambours" et "Les toits de Paris").
De fait il ne m'est pas possible d'analyser avec précision l'évolution cinématographique de Hiner Salem.
On retrouve cependant ici cette façon particulière de nous faire rire dans des scènes graves, des situations cocasses ou tendues, des personnages improbables, des scènes très tristes, des traits de poésie ou des combinaisons de tout cela.
Le choc des cultures est bien retranscrit ainsi que la difficulté à la prendre en compte dans ses divers aspects d'un côté (français) comme de l'autre (kurde).
Le jeu de Jonathan Zaccaï (Philippe) colle parfaitement au rôle mais le personnage semble ne pas réellement trouver sa place malgré qu'il soit une des clefs du film.
L'actrice iranienne Golshifteh Farahani crèvent l'écran. Sa première apparition relève de la vision angélique. Sa beauté époustouflante n'est pourtant pas un cache-misère et l'actrice tient son rôle.
Elle se révèle aussi excellente pianiste puisqu'on voit qu'elle joue réellement sa partie dans une scène musicale.
Les 7 acteurs représentants la communauté kurdes mériteraient un film à eux tout seul.
J'ai préféré les autres films de Hiner Salem que j'ai vu mais malgré quelques grosse ficelles ce film fonctionne à merveille, l'histoire est belle et j'ai passé un très bon moment.
-Liam-
4817
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
Polaroil
13215
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 16 ans
-Liam-
4817
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
Ah ben là ça vient mettre un peu de piment dans le thread, certes...
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
Pictocube
36871
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
Anonyme
17065
de Hiner Salem
France 2010
Paris. Philippe vient tout juste de sortir de prison.
Un soir alors qu'il profite de sa liberté fraîchement retrouvée dans un bar, il fait connaissance avec Adval, un kurde qui vient d'arriver à Paris.
Les deux hommes si lient d'amitié. La fiancée d'Avdal doit arriver à Paris dans les prochains jours
et afin de lui offrir un peu de confort Adval voudrait trouver un travail.
Philippe lui en trouve un et lui donne rendez-vous à un arrêt de bus proche du lieu de travail.
Lorsque le bus arrive une surprise de taille attend Philippe.
Au vu de la programmation çà faisait un bail que je n'étais pas allé au cinéma et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'ambiance des salles obscures.
C'est le cinquième film de Hiner Salem. J'avais déjà vu et beaucoup aimé ses deux premiers films ("Vodka Lemon" et "Kilomètre Zéro" que je vous recommande vivement) mais je n'ai pas vu les autres ("Dol ou la vallée des tambours" et "Les toits de Paris").
De fait il ne m'est pas possible d'analyser avec précision l'évolution cinématographique de Hiner Salem.
On retrouve cependant ici cette façon particulière de nous faire rire dans des scènes graves, des situations cocasses ou tendues, des personnages improbables, des scènes très tristes, des traits de poésie ou des combinaisons de tout cela.
Le choc des cultures est bien retranscrit ainsi que la difficulté à la prendre en compte dans ses divers aspects d'un côté (français) comme de l'autre (kurde).
Le jeu de Jonathan Zaccaï (Philippe) colle parfaitement au rôle mais le personnage semble ne pas réellement trouver sa place malgré qu'il soit une des clefs du film.
L'actrice iranienne Golshifteh Farahani crèvent l'écran. Sa première apparition relève de la vision angélique. Sa beauté époustouflante n'est pourtant pas un cache-misère et l'actrice tient son rôle.
Elle se révèle aussi excellente pianiste puisqu'on voit qu'elle joue réellement sa partie dans une scène musicale.
Les 7 acteurs représentants la communauté kurdes mériteraient un film à eux tout seul.
J'ai préféré les autres films de Hiner Salem que j'ai vu mais malgré quelques grosse ficelles ce film fonctionne à merveille, l'histoire est belle et j'ai passé un très bon moment.
[ Dernière édition du message le 13/04/2011 à 10:10:56 ]
Anonyme
24659
Anonyme
14795
Anonyme
24659
za-goAt
6017
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
-Liam-
4817
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
Citation :
En regardant juste le film comme une oeuvre, sans essayer de chercher ce que ça peut représenter pour eux...ce dont je me fout un peu en plus.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
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