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Le discours d'un roi

J'ai adoré. Magnifiquement joué, passionnant d'un point de vue historique, humlour anglais alterné avec moments poignants, le tout avec finesse. Réussite totale selon moi, et Firth mérite amplement son Oscar.  

hier soir sur France 4 : crimes à Oxford

avec Frodon du seigneur des anneaux (on s'en fout de son vrai nom). Nul à chier. Tentative d'intrigue policière sur fond de sciences/mathématiques, où l'on tente de débusquer un assassin en résolvant des problèmes de suites logiques....un beau merdier qui mène à rien. Avec en plus des dialogues hautement philosophiques à peine caricaturaux...

To be or not to be de Lubitsch: Une troupe d'acteurs se retrouve embarquée dans une aventure rocambolesque entre la résistance polonaise et les nazis dans Varsovie occupée. Cela donne lieu à de nombreux "quiproquos", déguisements et coup de théâtre. Le rythme est échevelé, les blagues sont à répétition et les sous-entendus grivois permanents . Résultat final: bonne tranche de rigolade 

A noter que certaines blagues (sur les camps de concentration notamment) sont extrêmement osées voire scabreuse, mais le film est écrit réalisé entre 40 et 41 avant que ces atrocités ne soit connues.

Citation de pere founasse

La version américaine s’appelle vraiment l'expérience ?

"The experiment" je crois.

Ma part du gâteau (Klapisch, 2010 ou 2011 je sais pu)

Synopsis classique et convenu mais pas inintéressant (Karin Viard ouvrière virée de sa boite devient femme de ménage chez un trader parisien, Gilles Lellouche). Ca part pas mal du tout, la première heure est globalement réussie, mais alors la dernière demi-heure part en vrille et la toute fin est presque risible. Dommage.

Enfin après la merde "Paris", Klapisch relève un poil le niveau.

Super

Jacques, un dealer beau parleur réussit à charmer la femme d’un Américain moyen. Ce dernier décide alors de jouer les super-héros en combattant le crime sous l’identité secrète de Crimson Bolt (littéralement "L'écrou cramoisi")...

Sur un theme pas très loin de celui de Kick-ass sur le papier, un film étonnamment différent. Beaucoup moins fun, plus grave et pathétique, plus déjanté aussi, plus violent, même s'il y a moins de guns (comme quoi...). Une Ellen Page qui déchire tellement elle est frappadingue et hystérique (d'ailleurs, de film en film je l'apprécie de plus en plus cette actrice) et un "héros" pas forcément sympathique mais pour lequel on a de l'empathie.

Vu Melancholia de Von trier: Les séquences du début et la scène de clôture sont superbes. Les effets spéciaux sont impressionnants.

Pour le reste, on se demande ce que vient faire la première partie là-dedans (la moitié du film quand même). La situation ne sonne pas vrai, pas plus que les personnages. Du coup, les acteurs sont à côté de la plaque.

La deuxième partie est un poil plus intéressante et un peu plus juste. Néanmoins, la mayonnaise a encore bien du mal à prendre.

On imagine qu'il y a des allégories ou des symboles, mais la confusion et la maladresse transforme une volonté de subtilité en incompréhension. Des incursions inopinées dans le merveilleux restent sans suite. Des pistes sont ouvertes tous azimuts sans être explorées par la suite.

Malgré ma persévérance, je continue d'être hermétique au cinéma de Von Trier. Le manque de justesse, de crédibilité discrédite l'ensemble ( J'avais hautement lolé pour les prestations ridiculissimes de bjork et deneuve dans Dancer in the dark)

Dommage l'idée centrale du film est intéressante et la photo réussie.

ton point de vue est intéressant. je n'y ai pas vu les defauts que tu as noté. Pour moi ce film traite de la dépression..

Citation :

Pour moi ce film traite de la dépression..

L'allégorie de la planète "melancholia" est plutôt explicite même si sa signification quant aux personnages est plus confuse.

spoil: le personnage de kirsten dunst qui ruine volontairement son mariage le ferait donc parce qu'elle est victime de sa propre mélancholie, cette force que rien ne peut arrêter. Mais les conversations avec sa mère et son patron suggèrent plutôt un questionnement sur un choix de vie, donc pas exactement la dépression.

Bref, tout ça est bien confus et me fait penser au navrant "somewhere" de coppola (et à ses autres films un peu aussi) genre: questionnement existentiel foireux puis je fais le connard égocentrique parce que je suis malheureux et je m'étonne les gens ne me comprennent jamais d'abord...