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fairbec

2248

AFicionado·a

Membre depuis 21 ans

Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46

Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...

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cyar

12259

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

33011 Posté le 29/04/2013 à 08:54:03

Anonyme

833

33012 Posté le 29/04/2013 à 10:19:50

Calembourg sans appel.

Anonyme

833

33013 Posté le 29/04/2013 à 10:25:02

Perso, vus :
Scott Pilgrim
:whatdidIjustwatch:
Faut dire que j'y suis allé la fleur au fusil, sans connaissance préliminaire. Le début met en place un loser post-ado, classique quoique l'habillage esthétique et narratif est ici assez sympa, et au bout de trente minutes on part pour ne plus s'arrêter dans un total délire visuel geek.
Du coup le récit passe plusou moins à la trappe, restent des combats plus ou trop stylisés (ç'en devient lassant) entrecoupés de scènes plus ou moins marrantes. Ça m'a paru un peu long mais au final c'était divertissant et vraiment sympathique.

Bonnie & Clyde
Je regrette pas de l'avoir vu.

Dellamorte Dellamore (ou l'inverse :?!:

)
Génial. Encore un film « de genre » (zombie à la base), mais pas si simple à cataloguer. Le pitch est outrageusement simple : on suit un gardien de cimetière faisant face au réveil des morts. Cependant le film vaut vraiment pour la pleine absurdité du traitement, le laissant plus évoquer la vanité de notre existence, la cyclicité de nos destins (sans être non plus un flim sur le cyclicitimse), l'idéalisation de l'amour... le problème mort-vivant est même pas expliqué en fait.
Après ça reste du zombie : une pointe de gore, une pointe de baroque, une pointe d'humour noir, le tout dans une atmosphère assez unique.

tihouss

26528

Vie après AF ?

Membre depuis 19 ans

33014 Posté le 29/04/2013 à 10:28:38

Citation :

(sans être non plus un flim sur le cyclicitimse)

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

Anonyme

17065

33015 Posté le 29/04/2013 à 23:25:30

Iran - Allemagne 2010

Que fait donc cet homme dans la forêt au milieu de la nuit?
Il a l'air d'être aux aguets. Il a allumé un feu et son fusil est
posé près de lui.

J'avais raté ce film à sa sortie en salle et c'est avec plaisir que je l'ai trouvé
en DVD à un prix intéressant.
Les deux premiers tiers du film sont très réussis. La trame narrative et le rythme
collent parfaitement et on se dit qu'on regarde vraiment un bon film.
Malheureusement le dernier tiers s'avère un peu décevant tant au niveau du scénario que du rythme.
Bref, légèrement déçu.

L'acteur principal n'a pas un jeu varié mais il incarne à merveille
ce héros taciturne.

Techniquement, que ce soit du point de vue des plans/du cadrage, de la mise en scène et de la photo j'ai souvent pensé à certains films policiers américains des années 70/premier lustres des années 80.
Peut-être aussi est-ce dû à la voiture du personnage principal et à son look, mais aussi le côté urbain de Téhéran et de ses échangeurs/autoroutes.
Dans tous les cas j'imaginais bien Clint Eastwood ou Steve McQueen jouer ce rôle
dans le même genre de film qui se déroulerait à Los Angeles.

Mis à part un court motif de percussion iranienne et un riff de guitare post-rock saupoudrés ici ou là y a très peu de musique et ça ne gêne pas.

L'interview du réalisateur (qui vit certainement en France car il parle un français impeccable)
donne un éclairage étonnant sur le film et le contexte dans lequel il a été tourné.

Je crois que c'est un premier film et du point de vue de la réalisation il
a je pense tout d'un grand film, sauf la fin selon moi.

[ Dernière édition du message le 29/04/2013 à 23:28:18 ]

Anonyme

13632

33016 Posté le 30/04/2013 à 12:27:23

TONY, 2009

Sur certaine affiche, le film est titré : "Tony: London Serial Killer."

Toute la mise est scène repose sur un principe narratif qui paie bien lorsqu'il est bien maîtrisé : le non-dit. Et là, ça fonctionne bien, j'ai trouvé. On suit le personnage de Tony, "inadapté social", et son rapport pathologique aux autres. On le voit agir mais on n'entre pas dans la "boîte noire". C'est une approche béhavioriste qui rend le personnage assez inquiétant et terrifiant. Il n'y a pas d'explication de ses actes. Il parle très peu. Le tout se déroule dans un cadre assez intimiste : quelques personnages, quelques lieux..une mise en scène très dépouillée. Ca ferait presque documentaire à la "strip tease" dans la façon de filmer.

Bien aimé.