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Sujet Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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2001 l'odyssée de l'espace.
Evidemment je l'avais déjà vu, mais je pense pas l'avoir vu en bluray, au mieux en dvd voire divx, et là c'était en 4K.
Bon je vais défoncer une porte ouverte, mais c'est clairement le film le plus nul le mieux réalisé de tous les temps.
Je sais même pas si Kubrick a trollé ou pas, mais les dialogues sont d'une déblité totale, et interprétés par des acteurs morts en dedans. A un moment, y a ça :
- il y a des sandwichs au poulet ?
- attends je regarde
- j'aime les sandwichs au poulet
- moi je préfère ceux au jambon
- le jambon c'est bon mais ça vaut pas le poulet
La scène dure plusieurs minutes.
J'ai pas pu résister ça mettre en VF à ce moment, on se croirait pile en plein Le Grand Détournement, en plus c'est les mêmes doubleurs français. :bave:
Sauf que là c'est le vrai film.

Et dans le même temps, le film mène directement à tout starwars, et de l'autre côté mène directement à Interstellar. Pour SW et l'autre, des plans sont repris au total identique.
Par contre Nolan et Lucas savent mieux raconter les histoires.....Et dans 2001 y a aucune femme....Dans SW on a Leia, Padmé Amidala, Rey, Mon Mothma, de manière générale l'intrigue générale de la totalité des films est basée sur des femmes, dans interstellar une femme découvre comment unifier la phyisique einsteinne avec les phénomènes relativistes.
Dans 2001, une femme sert un sandwich au jambon (ou au poulet).

ET reste le côté grand luxe des images....Et l'inspiration pour Nolan et Lucas....
Je comprends même pas comment Kubrick a pas porté plainte contre Lucas pour plagiat. Ca par ex, c'est une image de 2001, ça ne dure qu'un seul plan, et j'ignorais totalement que ça avait inspiré Lucas pour tout l'environnement des vaisseaux impériaux, et même actuellement ça a pas changé : https://1.bp.blogspot.com/_HWhYup01zdk/TSV9cyXCRoI/AAAAAAAABX0/tZOMXs50nvE/s1600/2001.jpg

l'ouverture d'un film SW sur une planète, pareil c'est direct issu de 2001.

Bon, ma copine ayant trouvé non sans raison que c'était super chiant, on a arrêté le film et les dégats, on s'est maté The Arrival, un poil plus girl-complient.
Enfin, au moins KUbrick ne fait que faire servir des sandwichs aux bonnes femmes, ça pourrait être comme SCorsese, où globalement les femmes sont systématiquement des putes.

[ Dernière édition du message le 16/11/2019 à 11:49:44 ]

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:-D
Cela dit, j'échange pas 2001 (qui me botte pas plus que ça) contre tout SW, dont l'unique qualité est de faire comprendre ce que peut être le vide intersidéral :-D
Pour Interstellar, ouais, bof.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

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De toute façon, le plus beau c'est Solaris de Tarkovsky. :-D:-D:-D
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Pas réussi à trouver la scène en VF, qui pèse vraiment son pesant d'or massif enrichi au platine et à l'iridium.



C'est à partir de 30" que ça parle sur les avantages relatifs du jambon et du poulet.
Soit Kubrick c'est un master troll, soit c'est le pire dialoguiste du cinéma.
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C'est un détail.
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Justement non c'est pas un détail (ou alors il a vraiment pris son propre film par dessus la jambe, ce qui n'est pas crédible compte tenu justement du soin apporté aux détails).
Là à ce moment du film, ils sont en route pour aller vers le site du contact extra terrestre sur la Lune.
Et tu noteras le soin apporté justement aux détails : la photo est sublime, le cadrage itou, mais nonobstant ils parlent du poulet et du jambon. Pourquoi ? Cette question me hante. :oops2:
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Pour dire que la vie continue prosaïquement ?
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Bah si, ce n'est pas ce que j'ai retenu du film. Enfin, à chacun ses perceptions.
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Citation :
Les hommes ne se posent pas les bonnes questions face aux évènements qui ont surgi de l’espace. Grâce à l’incompréhension des cosmonautes vis-à-vis de ce phénomène, Kubrick déconstruit le sens des apparitions du monolithe : le langage rate sa fonction de communication. La futilité de leur conversation entrecoupée par des interventions de chacun à propos de la saveur des sandwichs est non sans évoquer l’humour (peut-être noir) de Kubrick : un monolithe est apparu sur Jupiter, personne ne connaît son origine, mais les hommes restent des simples hommes renfermés sur leurs connaissances rationnelles et quotidiennes. Le fait qu’ils parlent de leur repas leur apporte une dimension définitivement humaine, dont le besoin primaire est celui de se nourrir. S’ils se questionnent sur la saveur de leur repas, ils ne se questionnent que très brièvement sur l’apparition de ce bloc noir, qu’ils ne chercheront même pas à nommer (« cet objet »). Le spectateur, qui lui ne cesse de se poser des questions, ne peut que constater la taille microscopique des hommes face aux mystères de l’espace et leur soumission aux puissances métaphysique.