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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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54021
Citation :
Peter Jackson qui savait quand même déjà un peu faire des films s'est quand même bien gaufré sur une partie du casting de LOTR.


Heu ? Tu veux dire qu'il s'est gaufré dans l'absolu et que le casting est pas bon (auquel cas c'est absolument pas mon avis du tout), ou qu'il pensait initiallement s'petre viandé, mais que le résultat final l'a rassuré lui et les spectateurs ?
Quand dans un film, une fois que tu l'as vu tu parviens pas à te dire qu'un autre acteur ou une autre actrice puisse avoir joué le même rôle (ce qui est faux, sauf exceptions amha un bon acteur peut en remplacer un autre poste pour poste), c'est que le casting frise le 20/20. :noidea:

Citation :
Mauvaise perception de ma part au tournage à cause du contexte ?
En tous cas, voir une scène semblant aussi excellente au tournage se retrouver mauvaise dans le film final, ça m'a laissé très songeur quand à la minceur de la ligne qui sépare un bon film d'un mauvais.


Je sais plus si c'est sur netflix ou arte replay, y a un super docu sur Lino Ventura, qui parle entre autres de ça.
Ventura était une vraie tpete de con sur les tournages, envoyer systématiquement promener un réa (dans le lot y avait des débutants futurs cadors comme JJ Anneaud ou C.Sautet, mais aussi des cadors comme Melville) lui demandant de faire un truc qu'il ne sentait pas.
Mais c'était pas un caprice de star, plutôt une intuition que ça passerait pas à l'écran, intuition d'ailleurs expliquée par Lino himself (le coup du verre d'eau à tenir dans la main est hyper instructif dnas le docu), et totalement admise par les réas en question, qui d'ailleurs ensuite ont fait leurs les conseils de Ventura.
Ventura qui n'était pas un acteur, il ne jouait pas au caméléon comme Ewan McGrgor peut le faire, passer d'un camé à un chevalier jedi ou un comptable, il avait toujours un peu le même rôle dans ses films.
54022
:mdr:

LOTR bien sur image.php
54023
The Irishman le fameux nouveau Scorcese pour Netflix, avec De Niro, Pacino, Pesci (extraordinaire), Keitel et une avalanche de gueules de mafieux qu'on a déjà vus partout.

Le plus dur c'était de trouver 3h30 pour le mater de façon assez continue, mais j'avoue que, habitué aux séries sur le canap', j'ai dû faire deux entractes.

Scorcese n'a pas son pareil pour raconter une histoire. On ne s'ennuie jamais, on entre dans la peau de Frank Sheeran (de Niro), homme de main, dès le début (ce plan initial qui amène à lui et à sa chevalière :bave::bave::bave:) pour ne le lâcher qu'à la fin du film: il est quasiment de tous les plans, dans l'univers des mafieux et dans un résumé de 20 ans d'histoire des USA, parfaitement intégré à la narration: Cuba, Kennedy, Nixon, le Watergate, Hoffa.

Le film a un aspect road-movie: Sheeran prend le volant au début du film, et on a l'impression qu'il nous conduit au long de l'histoire de sa vie, s'effaçant presque pour nous faire découvrir les personnages hauts en couleurs qu'il a fréquenté. La violence est assez contenue, pas de démonstration. La place des femmes est minime, contrairement aux Scorcese cités plus haut.

Un petit mot sur la CGI utilisée pour le rajeunissement des acteurs: surprenant au début, puis on s'habitue sans trop de mal.

Bref, 210 minutes de régal pour qui aime ce genre de films.

Un solide 9/10.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

[ Dernière édition du message le 30/11/2019 à 12:18:00 ]

54024
Merci Will et Youtou pour l'anecdote et le conseil de docu Ventura. :bravo:

Les Valseuses > la dernière fois que je l'ai vu, Nanssi devait jouer l'europe.

Bon bah ça ne va pas aider ma crise de la cocoricotaine.
En un mot comme en 39, j'ai adorer.

Amha y'a là une energie, une fraicheur , du bad ass cool naturel que recherche sans jamais égalé des réals comme Tarentino par exemple.
Si j'avais plus de poils, j'affirmerai préférer ce métrage à toute la filmo du pré-cité, ainsi que Depardieu et Dewaere à tout ses castings réunis.

Vive la trance.

x
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[ Dernière édition du message le 30/11/2019 à 01:28:35 ]

54025
Vu aussi The Irishman, mais un poil déçu. Assez d'accord pour dire qu'ils sont tous excellents, et que Pesci est génial. Scorsese sait bien entendu filmer de main de maître (les gueules des mafiosos à l'église :aime:). Mais je n'ai pas retrouvé l'intensité dramatique, les paradoxes, le foisonnement ou l'humour que l'on peut voir dans sa filmo. Le rajeunissement des visages des acteurs fonctionne bien mais leur jeu corporel reste celui d'acteurs de 70 balais bien tassés, enfin ce décalage se voit surtout avec De Niro dont l'animalité (pour le dire comme ça) a laissé la place à quelque chose d'un peu arthritique qui se voit dès qu'il est filmé en pied et se déplace et c'est encore pire quand il file des bourre-pifs (peu de scènes physiques cela dit et en dehors de ça il est excellent), Pacino s'en sort mieux de ce point de vue, tant il sait encore pousser des putains de gueulantes. Keitel est amha sous-exploité, peu de scènes, rôle minime dans l'intrigue.

Bon, j'étais très fatigué et un peu déprimé quand je l'ai vu mais j'ai eu le sentiment de voir un film de vieux (édit : ce qui fait aussi son charme) et que Scorsese a un peu viré catho premier degré
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là où c'était plus tordu ou absent dans ses autres films. Alors pourquoi pas
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on est évidemment à fond dans les ambiances de l'époque mais je trouve qu'il y a un je ne sais quoi de superficiel là dedans qui aurait dû être plus poussé, peut-être dans le remords et la mélancolie, mais aussi à filmer un peu plus le contexte syndical et historique de l'époque, (édit: et aussi la vieillesse). C'est peut-être abusé comme comparaison mais Il était une fois en Amérique est quand même d'un autre calibre sur l'enchaînement parcours personnel, époque et fin de vie des personnages...

Edit : Après, ça fait vraiment plaisir de les revoir ensemble. Y a que Scorsese pour faire ça.

Spoil.
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[ Dernière édition du message le 01/12/2019 à 23:33:51 ]

54026
Citation :
Bon, j'étais très fatigué et un peu déprimé quand je l'ai vu

Avant tout, j'espère que tu vas mieux :bravo:

Scorcese a expliqué qu'il voulait garder ses acteurs principaux et les rajeunir pour plusieurs raisons: pour leur jeu, garder ces petits mouvements parfois à peine perceptibles sans avoir recours à d'autres acteurs, et parce que pour lui, ces types à 40 balais SONT déjà vieux, sclérosés dans leur mode de vie et leurs valeurs. Pacino a ajouté, après avoir vu le film sans CGI, que ce qui compte ce sont les acteurs et l'histoire, c'est comme un maquillage, on accepte ou non d'entrer dans l'illusion.

Amha la plupart des films de Scorcese ont un côté religieux très fort.

Citation :
qui aurait dû être plus poussé, peut-être dans le remords et la mélancolie,

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Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

54027
Ça va un peu mieux, 'erci. ;)

Je le reverrai dans quelques temps et quand je serai plus en forme. Pour l'instant, je reste un peu sur ma faim malgré quelques délectations (dont Pesci qui est vraiment :laporte:).
54028
Citation de Joeko :
Ça va un peu mieux, 'erci. ;)

Je le reverrai dans quelques temps et quand je serai plus en forme. Pour l'instant, je reste un peu sur ma faim malgré quelques délectations (dont Pesci qui est vraiment :laporte:).


Je vais le revoir. C'est en fait beaucoup plus complexe et profond qu'un simple film de gangsters, il y a beaucoup de choses à décrypter. Le montage est fou, aussi.

Mon thread sur le jazz, principalement bop et post bop:

Wham Bam Jazz

54029
Voilà le genre de discussion sur le ciné qui m'intéresse.
Moi aussi je compte sur ton retour après visionnage WB.
Il y a sans doute un lien entre le "complexe et profond" et ce montage dont tu parles, qui a attiré ton attention par ses particularités: En cinéma, le montage (comme tous les autres ressorts formels: photo, musique, type de jeu demandé aux acteurs, etc...) fait partie de la palette expressive et se trouve susceptible de révéler, sous une forme de surface en apparence ordinaire, un propos ambitieux.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 02/12/2019 à 08:56:23 ]

54030
the irishman, le film netflix.

Un patchwork pot pourris, un recyclage des vielles notes qui n'ont pas été retenu dans les films cultes des divers acteurs qui ont joué dans le film, un côté vieille canaille.
3h20, normal. Les mêmes acteurs avec 30 ans moins auraient bouclé le film en 1H33 :oops2:
Prouesse technique: avoir rajeuni les acteurs, sauf que des mimique de vieux dans un costume de jeune, mouarf...
Ps: je n'ai absolument rien contre la vieillesse :8)