Derniers films vus
- 60 215 réponses
- 701 participants
- 2 121 422 vues
- 561 followers
Afficher le sujet de la discussion
Ah vi, je fais toujours cette erreur d'orthographe. 
OK JE
Frajean
2842
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
kosmix
50567
AF, je suis ton père
Membre depuis 19 ans
kosmix
50567
AF, je suis ton père
Membre depuis 19 ans
Revu hier soir : Barton Fink.
Pas le film le plus populaire des frères Cohen et pourtant quel film ! Écrit en 3 semaines pendant l'écriture de Miller's Crossing qui pataugeait (d'où le thème principal de la page blanche) ce film a reçu 3 récompenses à Cannes et à mon sens il est bien plus intéressant que Miller's Crossing.
C'est John Turturro qui aura le prix du meilleur acteur mais franchement John Goodman aurait très bien pu le décrocher aussi, il est terrible (dans tous les sens du terme) !
Quelques scènes rigolotes tellement c'est surréaliste mais dans l'ensemble c'est vraiment le malaise qui prédomine. L'hôtel (ces décors !
) me fait penser à Shining mais apparemment c'est des films de Polanski (Répulsion et Le Locataire) qui auraient inspiré les deux frères.
Du reste le Hollywood dépeint ici est bien minable (l'auteur alcoolique dont c'est la femme-secrétaire qui écrit les textes, les films de catcheurs) avec une petite galerie de personnages bien hauts en couleurs : le producteur tout puissant qui n'en laisse jamais placer une (excellent Michael Lerner) et le génial et hallucinant Tony Shalhoub (de la série Monk) dans un rôle de producteur barjo aux abois, également très bavard !
L'ambiance de ce film, son atmosphère noire et désespérée, l'étrange des situations, flirtent avec l'onirique et le fantastique pour finir en final spectaculaire et apocalyptique. Finalement un film dérangeant, inquiétant et malsain.
Je pense que c'est une œuvre un peu oubliée et sous-estimée aujourd'hui (il faut dire que les frères Cohen ont un certain nombre de pépites dans leur filmo), j'en avais presque oublié à quel point John Turturro peut être doué dans le dramatique et dans la dégringolade (certains dialogues laborieux et misérables, notamment quand il essaie de noyer le poisson quant à son scénario qui est au point mort) sont savoureux de WTF. La scène où il danse, complètement euphorique, est totalement outrée, exubérante et physiquement (et visuellement) survoltée.
Un autre aspect du film est l'autodérision et l'autoparodie des frères Cohen en tant qu'auteurs "youpins" qui écrivent des histoires de "chochottes", comprenez des histoires d'intellos qui n'intéressent pas les producteurs d'Hollywood et ne ravissent que les critiques et la haute sphère artistique de New York
Bref un film que je considère comme majeur, injustement relégué au second plan de leur carrière.
Pas le film le plus populaire des frères Cohen et pourtant quel film ! Écrit en 3 semaines pendant l'écriture de Miller's Crossing qui pataugeait (d'où le thème principal de la page blanche) ce film a reçu 3 récompenses à Cannes et à mon sens il est bien plus intéressant que Miller's Crossing.
C'est John Turturro qui aura le prix du meilleur acteur mais franchement John Goodman aurait très bien pu le décrocher aussi, il est terrible (dans tous les sens du terme) !
Quelques scènes rigolotes tellement c'est surréaliste mais dans l'ensemble c'est vraiment le malaise qui prédomine. L'hôtel (ces décors !
) me fait penser à Shining mais apparemment c'est des films de Polanski (Répulsion et Le Locataire) qui auraient inspiré les deux frères.Du reste le Hollywood dépeint ici est bien minable (l'auteur alcoolique dont c'est la femme-secrétaire qui écrit les textes, les films de catcheurs
) avec une petite galerie de personnages bien hauts en couleurs : le producteur tout puissant qui n'en laisse jamais placer une (excellent Michael Lerner) et le génial et hallucinant Tony Shalhoub (de la série Monk) dans un rôle de producteur barjo aux abois, également très bavard !L'ambiance de ce film, son atmosphère noire et désespérée, l'étrange des situations, flirtent avec l'onirique et le fantastique pour finir en final spectaculaire et apocalyptique. Finalement un film dérangeant, inquiétant et malsain.
Je pense que c'est une œuvre un peu oubliée et sous-estimée aujourd'hui (il faut dire que les frères Cohen ont un certain nombre de pépites dans leur filmo), j'en avais presque oublié à quel point John Turturro peut être doué dans le dramatique et dans la dégringolade (certains dialogues laborieux et misérables, notamment quand il essaie de noyer le poisson quant à son scénario qui est au point mort) sont savoureux de WTF. La scène où il danse, complètement euphorique, est totalement outrée, exubérante et physiquement (et visuellement) survoltée.
Un autre aspect du film est l'autodérision et l'autoparodie des frères Cohen en tant qu'auteurs "youpins" qui écrivent des histoires de "chochottes", comprenez des histoires d'intellos qui n'intéressent pas les producteurs d'Hollywood et ne ravissent que les critiques et la haute sphère artistique de New York
Bref un film que je considère comme majeur, injustement relégué au second plan de leur carrière.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 15/04/2025 à 16:21:30 ]
al ouest
296
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 1 an
Point-virgule
7954
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Neveud
7808
Je poste, donc je suis
Membre depuis 5 ans
Point-virgule
7954
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Ah vi, je fais toujours cette erreur d'orthographe. « La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
titipol
5004
Je poste, donc je suis
Membre depuis 13 ans
Citation :
Par contre dans : Fargo, de mémoire, il y a une Hache ... ou du Haché j'sais plus trop .c'est Coen, sans h
OK JE
[ Dernière édition du message le 15/04/2025 à 21:26:56 ]
Point-virgule
7954
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
Polaroil
13660
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 17 ans
- < Liste des sujets
- Charte