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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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60171
Vu Paterson, de Jim Jarmush, avec Adam Driver et Golshifteh Farahani.

Un film lent et éthéré typique du cinéaste, très poétique, ce qui tombe bien car c’est justement le thème. Le traitement Jarmush s’y prête bien, avec quelques séquences qui semblent n’avoir que peu de rapport avec la choucroute de l’histoire, mais qui forment la mosaïque mémorable du film.

C’est bien joué, même le chien est super.


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

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60172
Merci :clin:, j’irai voir demain s’il est sur les étagères de la vidéothèque de mon taf.

Vu ce soir un thriller chinois de 2017 : Une pluie sans fin.
Pour l’histoire, trois corps de femmes sont retrouvés à proximité d’une aciérie. La police, incarnée par un vieil inspecteur, semble dépassée, aussi le surveillant de l’usine décide de mener sa propre enquête qui se transformera en obsession, jusqu’à l’irréversible.
On déambule dans un décor industriel, dans des petites rues encombrées de minuscules boutiques, des chemins boueux, une grisaille pesante, et une pluie incessante.
Cette atmosphère est indissociable de l’évolution des personnages du film et nous jette à la figure une Chine désuète qui vit ses derniers soubresauts avant de plonger dans la modernité.
Un film fort.
4 parapluies / 5

[ Dernière édition du message le 01/08/2025 à 00:05:56 ]

60173
Bon bah pas de Jim Jarmush à la vidéothèque, du coup j’ai pris un Lars Von Trier…
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Aaah Paterson! Peut-être bien mon Jarmusch préféré, et clairement un de mes films favoris. Et au-delà du chien, je trouve que même la boîte à lettres joue bien :dentspétées:

Bon, par contre toujours pas de "Father, mother, sister, brother" en vue. Jim nous fait poireauter, le fripon.
60175
Vu Butcher 2, la suite de Butcher tout court :mrg:

Mention spéciale habituelle aux distributeurs français qui traduisent un titre original en anglais ("Hatchet" = hachette) par un autre titre en anglais qui n'a rien à voir avec la choucroute. Comme dirait Ben-Hur Marcel "il n'y a pas plus de boucher que de beurre au cul".

Nous avons donc ici un film d'horreur classique qui reprend les codes du genre surexploités dans les années 70-80 : scénario hyper prévisible, sexe, scènes gores et morts très créatives, tout cela saupoudré d'un délicieux humour à ras les pâquerettes :bravo:

Personnellement j'ai trouvé le film très divertissant, peut-être mieux même que le premier que j'ai vu mais vite oublié. Heureusement ce 2ème volet reprend exactement là ou le premier se termine, c'est une suite directe et on prend bien le soin de nous rappeler ce qui est arrivé, ouf on n'est pas perdu et on restera d'ailleurs en terrain balisé vu la simplicité de l'histoire que je m'en vais vous conter de suite :mrg:

La survivante du massacre du premier opus veut absolument retourner sur les lieux (le bayou en Louisiane) fin d'éliminer le vilain Victor Crawley qui n'est pas du tout boucher de son état mais en fait le fantôme d'un jeune homme difforme tué accidentellement par son père (à la hachette, d'où le vrai titre) qui tentait pourtant de le sauver au cours d'un incendie criminel déclenché par des voisins très cons.
La jeune femme, un peu traumatisée mais pas trop (elle a pourtant perdu père et frère dans le 1) va s'adjoindre les services du Révérend Zombie (un black qui tient une boutique Vaudou en ville) et de toute une équipe de bras cassés armés de fusils. Voilà un scénario simple et efficace et qui va tenir ses promesses ! D'autant que quelques surprises se révèleront (notamment le fait que Zombie à un plan : il fait visiter le bayou en bateau à des touristes, il est donc motivé par l'appât du gain, en plus il est vilain :mrg:)

Vu le titre (et le fait que j'ai oublié le premier film) je m'attendais à des scènes sanglantes horribles et insoutenables, heureusement pas du tout, on a ici un film fun répondant aux codes du film gore classique 70-80. Tout est prévisible, même les "surprises" scénaristiques, l'intérêt majeur étant les scènes gores rigolotes et très créatives : un gars se fait quand même décapiter en plein coït (à même le sol dans le bayou, oui oui :mrg:) et continue à s'agiter frénétiquement sans sa tête, procurant ainsi du plaisir à sa partenaire à quatre pattes dans l'humus marécageux, hihihi :bave:

4 hachettes /5

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 01/08/2025 à 16:27:14 ]

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Hors sujet :
Citation :
Le problème c'est qu'on ne peut être sûrs de rien. On n'est jamais à l'abri de révélations, il y a qu'à voir avec l'Abbé Pierre qui de son vivant a toujours été considéré comme un Saint.

Son antisémitisme et sa proximité avec le négationniste Roger Garaudy étaient connus depuis la fin des années 90.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

60177
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Hors sujet :
Et ses agressions sexuelles étaient connues depuis les années 50 ! Une affaire bien étouffée...

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 01/08/2025 à 18:24:15 ]

60178
Citation :
Quand je disais connus, je voulais dire publics. :clin:

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 01/08/2025 à 21:36:57 ]

60179
Vu mon tout premier Lars Von Trier, choisis totalement au pif : Dogville.
Déroutant au début, puis captivant, et avec une Nicole Kidman touchante et au summum de sa beauté, j’ai adoré.
5 pommes / 5
60180
Citation de Polaroil :
Vu Paterson, de Jim Jarmush, avec Adam Driver et Golshifteh Farahani.

Un film lent et éthéré typique du cinéaste, très poétique, ce qui tombe bien car c’est justement le thème. Le traitement Jarmush s’y prête bien, avec quelques séquences qui semblent n’avoir que peu de rapport avec la choucroute de l’histoire, mais qui forment la mosaïque mémorable du film.

C’est bien joué, même le chien est super.


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