Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir
- 96 072 réponses
- 660 participants
- 3 401 963 vues
- 517 followers

Number-6

Voilà un topic qui sert à s'informer, à poser des questions pour resoudre les tracas du quotidien.
J'inaugure avec :
J'ai cuit des oeufs un peu façon omelette, conservés entre 36 et 48h au frigo, je les ai réchauffé et là je sens mon bide trop chelou.
Quelqu'un sait combien de temps ça se garde sans risque ?

KoalaMan

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.

Anonyme



sonicsnap


Jeg Folay

La variété c'est quoi ? Avec la télé c'est tout ce qui passait chez "Lux et [les] Carpentier", donc de la chanson populaire aux goûts un peu "arrière-garde" (la faute aux Carpentier). Peu importe qu'elle soit en français, en anglais ou en italien ("Ti aaaamo, ti amo, ti..."). Le rock ou le hip-hop ne peuvent théoriquement pas être de la variétoche (enfin, ça c'était avant). Le terme est attesté au moins depuis les années 30 en France pour indiquer ce qui relève de la musique légère, des chansons et des sketchs, mais le théâtre des Variétés (ex-Variété-Montansier) existe depuis 1790... peut-être pour son sens littéral, là.
La pop music c'est tout ce qui se vend bien, peu importe le genre. Peu importe qu'elle soit en anglais, en italien ou en français (même si là, j'ai pas d'exemple). Le terme et le concept ne sont apparus qu'au milieu des 50's, époque où le jazz n'était plus le style populaire par excellence. Du coup le rock des années 60 et début 70 était de la pop music.
Rock, rock 'til you drop!

El Migo

Pour Wiki
La musique pop (ou simplement la pop) est un genre musical apparu dans les années 1960 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ces chansons parlent en général de l'amour ou des relations entre les femmes et les hommes. Elle met l'accent sur la chanson individuelle plutôt que sur l'album, et utilise essentiellement des chansons courtes avec des rythmes associés à la danse

Pictocube

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

Zyglrox


"If you have a good set of earplugs, you can crank it up to 5 or 6 and it will crush small villages."
"Everything is context"

Anonyme

Tsssssss. Penses-tu.

[ Dernière édition du message le 09/10/2019 à 17:42:36 ]

Anonyme



Jeg Folay

Ouais, une définition parmi tant d'autres qui n'engage que toi quoi.
Certes, comme tout ce que j'écris n'engage que moi d'ailleurs.
Mais une chose est sûre la "variété" en France c'était poli mais péjoratif pour désigner les arts vivants convenant au bas peuple par opposition à la Culture des élites. C'était vrai au XIXe, et encore vrai au XXe jusqu'aux Lux et Carpentier qui en ont fait un étendard dans lequel se reconnaissait une grande partie des Français. C'est alors devenu péjoratif dans les cultures rock (et rap/hip-hop) pour se distinguer de "la masse"...
Aujourd'hui, avec la globalisation de la culture, je dirais que la "variété" c'est la "pop music" (anglo-américaine) tant elles se recoupent.
Rock, rock 'til you drop!

Doc Plus

J'avais signalé poussin du ciel à la modération pour son "je vous merde" puisque cette expression m'avais valu à moi même une suspension d'une semaine. J'apprécie la situation.
Si tu parles de ta dernière suspension, tu n'avais pas dit "je vous merde".

Tu parles peut être d'un ancienne suspension, tu en as tellement eues qu'on se demande encore ce que tu fais là.

Avertissement: ce message peut contenir des arachides.

wildchild666

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam

oryjen

-> La variété pour moi c'est très clair: De la musique hyper-standardisée qui recycle tous les bidules qui ont traîné partout à la sauce dégouline, et par là-dessus du texte qui sert à rien, qui surtout ne dit rien, à part de l'Hééémotion à deux balles du genre qui s'étale à la devanture des bureaux de tabac dans les couv' de la presse people.
Quelque part à côté de cette merde se trouve la chanson au sens noble. Là-dedans y a pas mal de choses, y compris souvent quelques opus que certains du groupe précédent ont pu commettre d'improbable manière...
Enfin pour moi c'est assez clair tout ça, même si un peu moins simple que "musique pour riches cultivés" d'un côté et "musique pour le bas peuple" de l'autre.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 09/10/2019 à 19:54:09 ]

KoalaMan

Quelque part à côté de cette merde se trouve la chanson au sens noble.
Je ne peux pas être d’accord. Si un type d’un TV crochet quelconque reprend une « vraie » chanson, c’est quoi ?
Si un vrai chansonnier reprend une chanson de merde et lui donne une autre couleur, plus profonde, c’est bien ou pas ?
On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel.

Anonyme

De la musique hyper-standardisée qui recycle tous les bidules qui ont traîné partout à la sauce dégouline, et par là-dessus du texte qui sert à rien, qui surtout ne dit rien, à part de l'Hééémotion à deux balles du genre qui s'étale à la devanture des bureaux de tabac dans les couv' de la presse people.
Quelque part à côté de cette merde se trouve la chanson au sens noble. Là-dedans y a pas mal de choses, y compris souvent quelques opus que certains du groupe précédent ont pu commettre d'improbable manière...
Il y a deux trois exceptions quand même

Rifki

Si vous me le permettez je vais répondre clairement à poussin.
Les premiers albums de Pantera c'est, de la variété. Les derniers albums de Pantera, c'est de la Pop.
Voilà voilà

El Migo


Djeeloo

Variété -> mot français
Tout simplement

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

Dr Pouet


Hit !

C'étaient des humoristes, des grinceux, des satyriques, des moqueurs...
Jean Amadou, Anne-Marie-Carrière étaient des chansonniers (qui savaient certes chanter, et Ô comment !).
Le terme de "variétés" est apparu dans les cabarets et autres lieux de perdition jusques aux music-hall(s) par la seule raison que le programme était varié.
Dans le music-hall classique, en anglaise* on avait par exemple un ventriloque, en américaine* un dresseur de chats, en lever-de-torchon* un imitateur et, enfin, la vedette (qui pouvait être Django, par exemple).
* L' "anglaise" ou "vedette anglaise" ouvrait le bal (c'était la fonction la + redoutée et la + redoutable; jamais + de 10 minutes -l'équivalent de 3 chansons de l'époque-), l' "américaine" ("vedette américaine", tout aussi française qu'une autre, du reste) commençait à faire parler d'elle et passait en deuxième partie de programme avec 20 minutes de présentation; le "lever de rideau/torchon " quant-à-lui avait déjà sa réputation et des recommandations dans le métier : il avait droit parfois jusque 30-40 minutes et c'était un rôle très délicat puisqu'il fallait faire montre de retenue pour éviter de faire de l'ombre à LA vedette qui arrivait, elle, après l'entracte.
Jacques Brel (mort ce jour il y a exactement 41 ans), ayant fait fi de toutes ces conventions, déstabilisa carrément Philippe Clay dont il faisait les américaines puis ses levers-de-torchon. Il bazarda tant la sauce dans ses premières-parties que ce fut la fin de la carrière de Clay.
Et le début de Brel.
Ces gens étaient tous issus de cabarets rive-gauche où se côtoyaient aléatoirement magiciens, chansonniers, auteurs, contorsionnistes et musiciens, entre autres montreurs de serpents ou d'imitateurs de canaris.
C'est une époque où il y avait, de fait, de la variété.
Il n'y a plus de "variété" de nos jours. Chaque chanson d'untel pourrait très bien, "interchangeablement", être chantée par un autre et l'on s'en foutrait totalement.
Le staracademy system aura encore remporté le gros lot.
Il n'y a plus de variété, le terme lui-même est galvaudé.
Après-tout, Nicolas Poussin est-il au Ciel, lui qui savait si bien nous les peindre ?
Restera-t-il populaire ?, c'est une autre question...

oryjen

1° Si un type d’un TV crochet quelconque reprend une « vraie » chanson, c’est quoi ?
2° Si un vrai chansonnier reprend une chanson de merde et lui donne une autre couleur, plus profonde, c’est bien ou pas ?
F'est ecftrêmement fimple (enfin pour moi):
1° S'il a saisi le truc, il le fait bien et c'est de la (bonne) chanson. S'il n'a rien capté, il s'en tient à l'apparence extérieure, et ça donne de la merde (souvent typée variété, quand Monsieur a du style, parfois typée juste caca quand Monsieur (ou Mademoiselle, hein pas de machisme mal placé) est en-dessous de tout).
2° Bin généralement c'est excellent. Quand Brassens reprend Patachou ou Moustache ("Elégie à un rat de cave" par exemple), le truc se retrouve sublimé, bourré d'embryons d'allusions, de renvois à d'autres passages de ses chansons à lui, alors qu'il s'en tient au texte et à la musique originales!
Je tiens à bien préciser qqch dans ma pensée: On peut être un gros naze (ou une etc...) avec une technique impeccable.
Dave c'est vraiment de la variété merdique, sans aucune portée autre que sentimentale à deux balles, c'est vraiment rien du tout, mais les arrangements sont honnêtement réalisés, et le type sait chanter (pas comme certain(e)s nazebroques sans leur cher auto-thunes, qui n'ont même pas la fierté du petit artisan honnête mais sans ambition).
Aujourd'hui il y en a pas mal juste à la frange, pour diverses raisons... La frontière est moins tranchée qu'à une époque...
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 09/10/2019 à 23:05:21 ]

Anonyme

(pas comme certain(e)s nazebroques sans leur cher auto-thunes, qui n'ont même pas la fierté du petit artisan honnête mais sans ambition).
C'est qui le meilleur à l'auto-thune ? Y'en a un(e) ?
[ Dernière édition du message le 10/10/2019 à 01:34:10 ]

gloglo125


'voyez la dune là-bas ?... Ben derrière, y'a les plus belles roses des sables de tout le Niger... Eh ben elle a voulu aller voir !

Poussin du Ciel


Javier Guante Hermoso

Attention, Koko : un chansonnier n'est pas un auteur ou chanteur. Ce terme regroupe bien + largement les "rats de cabaret" qui se moquaient ouvertement de l'actualité politique.
C'étaient des humoristes, des grinceux, des satyriques, des moqueurs...
Jean Amadou, Anne-Marie-Carrière étaient des chansonniers (qui savaient certes chanter, et Ô comment !).
Le terme de "variétés" est apparu dans les cabarets et autres lieux de perdition jusques aux music-hall(s) par la seule raison que le programme était varié.
Dans le music-hall classique, en anglaise* on avait par exemple un ventriloque, en américaine* un dresseur de chats, en lever-de-torchon* un imitateur et, enfin, la vedette (qui pouvait être Django, par exemple).
* L' "anglaise" ou "vedette anglaise" ouvrait le bal (c'était la fonction la + redoutée et la + redoutable; jamais + de 10 minutes -l'équivalent de 3 chansons de l'époque-), l' "américaine" ("vedette américaine", tout aussi française qu'une autre, du reste) commençait à faire parler d'elle et passait en deuxième partie de programme avec 20 minutes de présentation; le "lever de rideau/torchon " quant-à-lui avait déjà sa réputation et des recommandations dans le métier : il avait droit parfois jusque 30-40 minutes et c'était un rôle très délicat puisqu'il fallait faire montre de retenue pour éviter de faire de l'ombre à LA vedette qui arrivait, elle, après l'entracte.
Jacques Brel (mort ce jour il y a exactement 41 ans), ayant fait fi de toutes ces conventions, déstabilisa carrément Philippe Clay dont il faisait les américaines puis ses levers-de-torchon. Il bazarda tant la sauce dans ses premières-parties que ce fut la fin de la carrière de Clay.
Et le début de Brel.
Ces gens étaient tous issus de cabarets rive-gauche où se côtoyaient aléatoirement magiciens, chansonniers, auteurs, contorsionnistes et musiciens, entre autres montreurs de serpents ou d'imitateurs de canaris.
C'est une époque où il y avait, de fait, de la variété.
Il n'y a plus de "variété" de nos jours. Chaque chanson d'untel pourrait très bien, "interchangeablement", être chantée par un autre et l'on s'en foutrait totalement.
Le staracademy system aura encore remporté le gros lot.
Il n'y a plus de variété, le terme lui-même est galvaudé.
Après-tout, Nicolas Poussin est-il au Ciel, lui qui savait si bien nous les peindre ?
Restera-t-il populaire ?, c'est une autre question...
Très intéressant, vraiment. #aujourdhuijaiapprisquelquechosesuraf
Rifki: t'as déjà écouté Projects in the jungle de Pantera? Il est assez fun en fait
- < Liste des sujets
- Charte