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Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir

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Sujet de la discussion Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir

Voilà un topic qui sert à s'informer, à poser des questions pour resoudre les tracas du quotidien.


J'inaugure avec :


J'ai cuit des oeufs un peu façon omelette, conservés entre 36 et 48h au frigo, je les ai réchauffé et là je sens mon bide trop chelou.

Quelqu'un sait combien de temps ça se garde sans risque ?

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94351
Ma douce et ma belle-fille participent à un collectif qui, une fois par semaine, cuisine et va partager un repas avec les SDF (et des pas SDF aussi d'ailleurs, mais qui ont du mal à bouffer).
La plupart des gens qui viennent ont un ou plusieurs chiens. Une association qui aide ces gens dans les besoins à s'occuper de leurs animaux (nourriture, aide vétérinaire) est souvent de la partie.
Eh bien ces gens s'occupent extrêmement bien de leurs chiens. Normal dans la mesure où ce sont à la fois souvent leurs seuls compagnons et aussi leur moyen de défense, parce que la rue, c'est pas l'univers des bisounours.

Bien sûr, un certains nombres de personnes à la rue souffrent de problèmes psy, qu'ils soient à la rue à cause de ces problèmes ou que ceux-ci soient la conséquence du mode de vie qu'ils subissent. Bien sûr que ces problèmes psy ressurgissent dans leur comportement et qu'il peut les amener à être violents pour certains, y compris parfois sur leurs animaux. Mais ça reste exceptionnel et, globalement, ces gens soignent beaucoup plus leurs chiens que bien des gens vivant dans la soi-disant normalité (et dont les comportements sont le plus souvent cachés).
Animaux qui sont d'ailleurs avec eux H24, contrairement aux toutous abandonnés dans des appartements ou sur des balcons toute la journée.

Leurs chiens sont des bienfaits extraordinaires pour eux (affection et défense, comme je le disais), mais aussi des poids. Par exemple, ça a été très compliqué de trouver un foyer acceptable pour les chiens de l'un d'eux qui voulait aller en cure de désintox où ses chiens n'étaient pas acceptés. Cela a retardé de plusieurs mois son entrée en cure, le temps de trouver une solution avec des personnes voulant bien garder leur animaux et suscitant suffisamment de confiance auprès de leur maître pour qu'il accepte de les confier.

Certains se voient aussi refuser des logements, même indignes, à cause de la présence de ces chiens (ce qui est d'ailleurs totalement illégal, mais va porter plainte... )

[ Dernière édition du message le 30/05/2024 à 19:50:08 ]

94352
Pour les personnes précaire le chien est généralement le "bien" le plus précieux qu'ils possèdent. L'animal est le seul et unique facteur sur lequel ils ont du pouvoir, une emprise, un contrôle. À l'opposé de leur vie qu'ils subissent.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

94353
Citation :
un certains nombres de personnes à la rue souffrent de problèmes psy

tous. la rue fait péter un câble à tous ceux qui atterrissent dans la rue - ils ont souvent déjà un bagage psy lourd.

Citation :
Bien sûr que ces problèmes psy ressurgissent dans leur comportement et qu'il peut les amener à être violents pour certains, y compris parfois sur leurs animaux. Mais ça reste exceptionnel

exceptionnel me semble énormément exagéré. la violence fait partie du passé et du présent des SDF, et elle n'épargne à peu près personne, homme, femme, enfant, animaux.

Citation :
Leurs chiens sont des bienfaits extraordinaires pour eux (affection et défense, comme je le disais), mais aussi des poids.

oui c'est un énorme problème.

il faut se méfier du discours parfois idéalisé que tiennent certains SDF sur leur propre vie.
94354
Bien d'accord avec toi sublime gate .. c'est dur de s'en sortir , et vite fait d'y tomber .. ça me rappel ce flim une époque formidable
Au pire vaut mieux se la faire façon into the wild

101112

94355
ce sont des parcours particuliers qui amènent les gens à la rue : enfance malheureuse avec alcool et violence, perte de lien social, problèmes psys congénitaux ou liés au parcours. la pauvreté n'est pas forcément le critère le plus important... et ça n'arrive pas de manière soudaine.
quand un gars vous dit qu'il est à la rue parce qu'il a perdu son job, il élude plein de choses - inconsciemment surtout.

[ Dernière édition du message le 30/05/2024 à 21:16:18 ]

94356
Citation de Celest1 :
Au pire vaut mieux se la faire façon into the wild (avec une meilleur fin :clin:


Ben tu ne peux pas trop changer la fin vu que c'est une histoire vraie :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

94357
Citation :
vu que c'est une histoire vraie
inspirée d'une histoire vraie , l'acteur faisant juste semblant de mourir :facepalm::mrg:

101112

94358
Rhôôô l'autre hé ! :oops2:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

94359
Ah bon ? Ce n'était pas un snuff movie ?
94360
Quelle mauvaise foi, le cuistre, je suis outré :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

94361
Resumé du film :
C'est un gars, il est persuadé de reconnaitre les plantes , fruits et legumes sauvages. Le deuxieme jour il mange une patate pourrie. Et il meure.
Fin.
94362
Citation :
Le deuxieme jour il mange une patate pourrie
Alors l'expert en patate c'est bien matt danone dans seul sur mars :clin:

Oui évitez de manger n'importe quoi sans connaître et ne buvez pas directement l'eau de la Seine :facepalm:

101112

94363
Citation de sublime gate :
ce sont des parcours particuliers qui amènent les gens à la rue : enfance malheureuse avec alcool et violence, perte de lien social, problèmes psys congénitaux ou liés au parcours. la pauvreté n'est pas forcément le critère le plus important... et ça n'arrive pas de manière soudaine.
quand un gars vous dit qu'il est à la rue parce qu'il a perdu son job, il élude plein de choses - inconsciemment surtout.

Je trouve que tu généralises beaucoup. Tu ne parles que d'une partie des sans domicile (et je n'ajoute même pas "fixe" : sans domicile tout court).
D'ailleurs, le collectif des Immense de Belgique préfère parler de "sans chez soi" plutôt que de SDF.

Comme je l'ai dit, à une époque, si je n'avais pas eu de la famille et de très bons amis, j'aurais pu me retrouver à la rue. Or, des gens qui n'ont pas ou plus de famille, ça existe. Pas besoin d'avoir des problèmes psy congénitaux (ou autre), une enfance malheureuse ou quoi que ce soit.
Des fois, juste une conjonction de galères qui s'accumulent peuvent suffire.
(il y a des gens qui ont parfois encore de la famille vivante, mais

Tu croises sans doute dans la vie de tous les jours des SDF dont tu ne devinerais jamais qu'ils le sont. Souvent même des gens qui ont un travail et qui dorment dans leur voiture, squattent des canapés pour ceux qui ont des amis, bricolent comme ils peuvent de squat en logement précaire pour quelques jours ou quelques semaines, dans une tente sous un porche (quand on ne les en chasse pas)...

Je fais partie (un peu, parce que je manque de temps pour m'y impliquer plus) d'un collectif pour l'accès au logement (digne). Il a été créé par des trentenaires, salariés ou indépendants, avec des revenus corrects, qui se sont retrouvés à squatter les canapés de copains devant l'impossibilité d'accéder à un logement.
On parle de gens qui bossent de façon continue, pas qui sont aux minimas sociaux ou qui bossent quelques heures par semaine en moyenne par intérim. Alors pour ces derniers...

Pour ceux que le sujet intéresse (logement), à lire le dernier (je crois, ou récent en tous cas) dossier du Canard Enchaîné et le livre "habiter une ville touristique - une vue sur mer pour les précaires" du collectif Droit à la Ville de Douarnenez.
94364
Citation :
(il y a des gens qui ont parfois encore de la famille vivante, mais

Mais?... :?!: Il manque un morceau.

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

J'ai enregistré un peu de tout et n'importe quoi

94365
Will, je m'appuie sur une littérature fournie à ce sujet et une expérience de 6 ans comme maraudeur bénévole.
94366
mais avec laquelle ils sont totalement en rupture au point qu'ils préfèrent crever de faim que de s'adresser à elle. Ou qu'ils ont été totalement rejetés par elle. Exemple typique : les cas d'homosexualité que les parent ne supportent pas au point de renier leur enfant. Ou les femmes qui ont choisi le mauvais gars aux yeux de leur famille.
On a encore ça en France au XXIè siècle. Eh oui...
94367
Oui j'en ai vu.
On trouve énormément d'anciens légionnaires qui ne savent pas comme faire sans le cadre de l'armée- mais j'imagine qu'ils n'ont jamais eu de cadre correct auparavant.
edit:je réalise qu'on parle de deux populations qui peuvent être différentes : moi je parle des gens de la rue et Will plutôt de gens qui n'ont pas de domicile fixe.
sachant que certaines personnes à la rue ont un domicile mais ne l'utilisent pas... c'est subtil.

[ Dernière édition du message le 31/05/2024 à 11:39:15 ]

94368
On a le droit de poser n'importe quelle question ? même nulle ?
Alors je me lance :
A t-on le droit de marcher dans la rue avec une canne alors qu'on est ni handicapé ni âgé, comme c'était à la mode dans les années 1900 ?
Sans se faire embarquer par la police pour port d'arme potentielle.Je parle d'une canne normale bien sûr, pas de canne-épée ou autre.


Accordeur de pianos, amateur de synthés       
http://www.accord-eure.fr

94369
Bien-sûr qu'on a le droit. De nombreuses personnes âgées en utilisent pour raisons de santé. Les randonneurs utilisent bien des bâtons, souvent avec une pointe en fer à la base.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

94370
Citation :
Les randonneurs utilisent bien des bâtons, souvent avec une pointe en fer à la base.
faudrait arrêter ces pointes en acier ça nique plein de chemin de rando :oops2:

101112

94371
Si on tombe sur un flic ultra zélé et vas du front, ya moyen que ça pose problème.. ..
Mais ça t'est vraiment arrivé ?
94372
Non, ça ne m'est pas arrivé puisque je n'ai jamais essayé, mais justement je me renseigne pour éviter les problèmes.:mrg:


Accordeur de pianos, amateur de synthés       
http://www.accord-eure.fr

94373
Si la police passait son temps à enquiquiner les vieux avec ou sans canne, ça se saurait.
94374
Citation de sublime gate :
Oui j'en ai vu.
On trouve énormément d'anciens légionnaires qui ne savent pas comme faire sans le cadre de l'armée-.

c'est pas spécifique aux légionnaires. j'ai eu un pote militaire qui a eu beaucoup de mal à apprendre à faire attention à un budget notamment quand il a été "retraité" de l'armée. jusque là, s'il avait tout claqué en 2 jours il avait encore le gite et le couvert à la caserne.
c'est étrange qu'on ne leur apprenne pas ça avant la sortie.
94375
Citation de Accord'Eure Pianos :
:
A t-on le droit de marcher dans la rue avec une canne alors qu'on est ni handicapé ni âgé,

je travaillais avec des personnes en situation de handicap dont une victime d'un très grave trauma crânien (son dossier des fracture subies et réparées faisait 5 ou 6 pages).
mise à part des problèmes locomoteurs, ça ne se voyait pas trop de l'extérieur. mais il m'a expliqué préférer prendre une canne inutile, voire gênante, afin que les autres ne le prennent pas pour un alcoolique qui titubait.