café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
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tropdeg'
Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?
[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]
Anonyme
Oui ou parce qu'ils achètent en très grosse quantité. Si tu as 1200 stères de bois et qu'une scierie locale veut t'acheter 240 stères, alors qu'une entreprise chinoise t'achète tout le stock, c'est vite vu.
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
Shreddator
Dr Pouet
Et des parquets aussi.
[ Dernière édition du message le 29/08/2021 à 11:09:51 ]
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
BBmiX
A vous lire, j'ai l'impression que l'hiver sera rude.
(-; Be Funky ;-)
[ Dernière édition du message le 29/08/2021 à 12:06:32 ]
Anonyme
ça doit être ça, on est devenu incapable
Pour l'instant, on a encore la tête aux vacances, barbeuc et plage. Mais dans une paire de mois, les matières premières auront encore pris 20%. Alors, oui, l'hiver sera rude. Désolé, je suis encore le rabat-joie.

[ Dernière édition du message le 29/08/2021 à 14:27:11 ]
Sos_maf
Le problème est qu'a force de perdre nos capacités de production, on fini aussi par perdre les compétences et savoir-faire nécessaire.
Après, concernant la disparition de l'artisanat, même sans la concurrence étrangère, ça serait le cas. Il ne faut pas oublier le mouvement de fond de mécanisation et d'automatisation qui peut faire basculer une entreprise "artisanale" dans la catégorie "industrie".
Et si on prend en compte aussi les gains de productivité qui en résulte, le nombre de personne nécessaire et donc d'entreprise se réduit forcément.
Avec les machines à commande numérique, tu peux assembler du meuble sur mesure sans même toucher un ciseau à bois.
Zorks
Les artisants faisaient de petites quantites, et du travail a facon.
Construire un meuble a facon pour un client, meme avec une machine numerique, c'est toujours un travail de conception et de realisation. C'est un metier, et on peut en vivre.
Sos_maf
xHors sujet :
C'est un metier, et on peut en vivre.
Je ne dis pas que l'on ne peut pas en vivre, mais est-ce que cela entre encore dans la définition de l'artisanat, c'est toute la question.
Un exemple :
une personne qui fait des livres à l'unité à l'aide d'une presse à vis => artisanat
qui fait 10 000 livres identique avec une "rotative classique" => industrie
qui produit 10 000 livres tous différents une "rotative numérique", est-ce de l'industrie ou de l'artisanat ?
C'est comme la disparition d'un certains nombre d'emploi dans l'industrie qui en réalité n'est qu'un simple transfert statistique due à l'externalisation. Le salarié qui faisait le ménage ou le câblage est simplement passé de l'industrie au service
Berzin
Avec le chêne, on fait des tonneaux quand même.
Et des parquets aussi.
Et des poutres !
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
gromeul
Sos_maf
C'est encore un complot des chinois qui veulent détruire l'industrie Française.
[mode COMPLOTISTE OFF]
Anonyme
C'est encore un complot des chinois qui veulent détruire l'industrie Française.
Anonyme
[ Dernière édition du message le 29/08/2021 à 20:45:08 ]
Anonyme
Je ne sais pas si quelqu'un à vraiment dit ça ici. C'est nous tous qui avons déséquilibré le commerce mondial, avec un cout du travail déloyal qui varie de 1 à 5. Et pour l'instant, ce sont les Chinois qui sont gagnants dans l'affaire.
Tu veux pas te renseigner et lire deux trois articles qui évoquent la « crise du bois » ?
Pour résumer, rapidement, la chine a interdit l’abattage de chêne dans son pays pour 99 ans, les état unis ont interdit l’exportation vers la chine, et la Russie va en faire de même un janvier 2022, pour l'instant Bruxelles dort encore un peu à ce sujet.
Aussi, concernant les autres bois, beaucoup de forêt sont malades.
Anonyme
Web-agri.fr :
À cause de la peste porcine africaine, qui a provoqué un manque de disponibilité du porc, la consommation de viande bovine a fortement augmenté en Chine en 2019. Le pays, premier importateur mondial de viande bovine, tire toujours le marché mondial, et la crise du Covid ne semble pas, pour le moment, avoir freiné cette tendance.
Guerres commerciales, cochons à nourrir, angoisse générée par la pandémie de Covid-19 : la Chine a mis le turbo sur ses importations de céréales en 2020, animant les marchés agricoles mondiaux, et faisant flamber les prix.
Et bien d'autres choses comme les semi-conducteurs, entre autres. De la a dire que les Chinois sont seuls responsable du merdier économique actuel, je ne pense pas. Mais ils y participent, on va dire. Autant qu'une guéguerre économique USA / Russie / Europe / Chine.
pour l'instant Bruxelles dort encore un peu à ce sujet.
#Houba
Beaucoup de choses sont vendu au "plus offrant" et je doute que les grumes fassent exception à cette règle. Si le bois part en Chine, cela doit être tout simplement parce qu'ils sont prêt à le payer plus cher que les scieries locale.
Ces scieries veulent du bois ? Elles n'ont qu'a les payer plus cher sachant qu'elles pourront aussi revendre plus cher du fait de la "pénurie".
La pénurie absolue, il n'y en a plus, nulle part, jamais, pour personne, est une notion théorique à quelques exceptions près (la corne de rhinocéros n'en est plus très loin...) La pénurie est toujours relative, il n'y en a plus assez dans la quantité désirée pour tout ceux qui en veulent, certain en auront, d'autre pas, ou moins. Elle est parfois transitoire (problèmes logistiques), parfois définitive (par définition les ressources non renouvelables sont concernées)
Dans un monde parfait on n'aurait pas besoin de pétrole. Dans le monde réel tout le monde en veut. La logistique du pétrole, contrainte par le caractère non renouvelable de la ressource de plus en plus difficile à trouver, peut en fournir environ 2 litres par personne par jour. Il est évident que certains ne se contentent pas de ce quota.
Pour avoir plus que sa part, et forcément au détriment d'autres, il y a 3 méthodes : Par la force (guerre, conquêtes, colonies), par la politique (protectionnisme, j'ai de la ressource et je ne la partage pas) et par l'argent (je peux payer plus que l'autre demandeur)
La scierie française ce n'est pas qu'elle ne veut pas payer son bois plus cher, c'est qu'elle ne peut pas. Pour rester rentable et viable elle devrait vendre son produit fini à un tarif où il ne trouverait pas preneur.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Sos_maf
La pénurie est toujours relative, il n'y en a plus assez dans la quantité désirée pour tout ceux qui en veulent, certains en auront, d'autre pas, ou moins. Elle est parfois transitoire (problèmes logistiques), parfois définitive (par définition les ressources non renouvelables sont concernées)
La scierie française ce n'est pas qu'elle ne veut pas payer son bois plus cher, c'est qu'elle ne peut pas. Pour rester rentable et viable elle devrait vendre son produit fini à un tarif où il ne trouverait pas preneur.
Oui, c'est relatif et il y a des tas de raisons qui s'imbriquent. La variation du prix sur une économie de marché est un moyen de réguler les pénuries. Cela se fait soit en incitant les acheteurs à repousser leurs achats (forte demande passagère par exemple), soit en essayant de trouver des alternatives (Remplacer la poutre en bois massif par du lamellé/collé, la planche en bois massif par de l'OSB ou du contre-plaqué...), soit en donnant aux vendeurs les moyens d'augmenter les marges afin d'investir dans la main d'oeuvre, l'outil de production, dans la recherche de nouvelle source d'approvisionnement...
Mais il y a aussi tout un tas de personne qui aiment bien crier "à la pénurie" parce qu'ils ne trouvent pas "à bon marché", parce qu'ils n'ont pas fait les efforts d’investissement en temps et en heure ou parce qu'ils veulent tirer les prix vers le haut afin d'augmenter leurs bénéfices.
Ça me rappelle un reportage sur une entreprise, le patron déclarait avoir des difficultés à recruter alors qu'il disait proposer des CDI. Puis on interrogeait l'ouvrier sur le métier histoire d'inciter des candidats à venir et en dessous, on voyait "intérimaire".
Mais j'ai d'autres exemples sur le marché du travail. Lors d'un stage de reconversion professionnelle, on m'a indiqué que tel secteur était en pénurie de main d'oeuvre. En regardant de près, on y voit des employeurs qui demandent plusieurs années d'expérience payée au SMIC. L'archétype du secteur bouché.
La, on ne peut plus tellement parler de "pénurie".
[ Dernière édition du message le 30/08/2021 à 11:30:44 ]
Anonyme
Le déclin est continu. La France compte un peu moins de 1.500 scieries, contre 5.000 en 1980, et encore 15.000 en 1960. En 2016, sur les 1.494 entreprises ayant une activité de scierie officiellement recensées en France, la majorité (381) était basée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, puis en Nouvelle-Aquitaine (275), et en troisième position dans le Grand Est (219).
Ces chiffres communiqués par le service statistique du ministère de l'Agriculture Agreste, montrent la nécessité de relancer la filière bois en France.
Anonyme
Sos_maf
Tout est dit. Il n'y aurait pas qu'une cause, dans la crise du bois mais plusieurs.
Non, tout n'est pas dit. Quel est l'évolution des volumes produit par ces scieries ?
Parce qu'entre 1960 et aujourd'hui, il y a eu tout un tas d'évolution technique ce qui fait qu'elles se sont "massifiée".
Si l'on regarde ce document, on voit que les volumes produit par les scieries sont finalement assez stable hormis un accident qui semble être due à la crise de 2008.
Par contre, la part des exportations semblent avoir effectivement augmenté. En 2017/2019, les chiffres donnent des exportations inférieure à 10% des volumes récolté. Sur les derniers mois, il semble que c'est monté à 30% si l'on en crois la presse mais je n'ai pas encore trouvé de chiffre "officiel".
Forcément, cela rebat les cartes et nécessite des ajustements tarifaire.
Et pour "sublime gate", si tu regardes la page 4, tu va être "horrifié" de voir la quantité de bois qui finalement sert à faire du bois d'oeuvre par rapport à ce qui est "récolté".
[ Dernière édition du message le 30/08/2021 à 14:54:30 ]
Anonyme
Anonyme
est-ce que quelque part tu comprends que derrière une problématiques de filière se profile la raréfaction du bois comme celle de n'importe quelle ressource que l'on consomme à outrance ou bien le dialogue est vain comme souvent ?
wwf.fr :
Les forêts amazoniennes souffrent à mesure qu'augmente la demande mondiale et donc la production intensive de produits agricoles tels que la viande de bœuf et le soja. Des millions d’arbres sont abattus ou brûlés chaque année pour laisser la place à de vastes zones de culture et de pâturage. Les nouveaux pâturages occupent 80% des zones déboisées en Amazonie. Entre 2004 et 2017, l'Amazonie brésilienne a perdu 15,4% de son couvert forestier. Les feux déclenchés volontairement pour enrichir les sols et délimiter les champs, gagnent souvent les forêts à proximité et l’érosion provoquée par le ruissellement des sols mis à nu, altère la qualité des rivières et de leurs écosystèmes aquatiques. La déforestation causée par l’élevage contribue également au changement climatique, libérant des millions de tonnes de carbone dans l’atmosphère chaque année.
[ Dernière édition du message le 30/08/2021 à 16:34:23 ]
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