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café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique

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Sujet de la discussion café du coin : analyse et commentaire de l'actualité poliltique
Un endroit qui fleure bon la France et ses discussions interminables au comptoir pour parler de politique.

Je lance cette question : que pensez-vous de la suppression de l'ISF ?

[ Dernière édition du message le 16/04/2020 à 15:13:02 ]

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13526
Jadot ministre ? Ça va dégoûter les gens du vote écolo et reporter les voix vers LFI.
Edit pendant ce temps Sandrine Rousseau exclue de la proposition d'accord avec LFI, il semblerait que son propre parti la lâche.
EELV face à une nouvelle crise donc.

[ Dernière édition du message le 26/04/2022 à 18:41:51 ]

13527
J'ai écouté Jadot ce matin sur FI. C'était indigent pour rester poli. D'un côté on a l'urgence climatique "dont il a toujours été le porte parole" (en gros) et ensuite le rassemblement à gauche "qui doit assumer toutes les sensibilités". Y a pas comme un truc qui va pas là ?

Le mec a perdu toute crédibilité politique. C'est chiant hein, ça fait pas rire. Mais là il a enfoncé le clou.

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

13528
Dans toute négociation le compromis est obligatoire. Chacun doit accepter de ce couper un bras pour sauver tout le reste . C’est l’unique histoire du rapport social. Sans négociation c’est la dictature.

"If you have a good set of earplugs, you can crank it up to 5 or 6 and it will crush small villages."

"Everything is context"

13529
Citation de Da :
Dans toute négociation le compromis est obligatoire. Chacun doit accepter de ce couper un bras pour sauver tout le reste . C’est l’unique histoire du rapport social. Sans négociation c’est la dictature.


Je pense que tu fais erreur.
Au sens premier, un compromis est un échange de promesse. S'il n'y a pas de compromis, c'est que la négociation a échouée et que la situation reste inchangée. C'est exactement le sens du "compromis de vente" par exemple. Si l'acheteur et le vendeur négocient, cela ne mène pas obligatoirement à conclure la vente.

Faire un compromis ne signifie pas qu'il faille faire des concessions ou du marchandage au détriment des différentes parties, bien au contraire. Il y a compromis lorsque les parties (ou seulement la majorité d'entre elle) estiment être gagnante.

C'est ce qui se passe avec le vote des lois. Le système parlementaire oblige à la négociation mais pas à l'adoption des lois. Si l'on obligeait à avoir systématiquement un compromis, il suffirait à une minorité d'écrire des lois de plus en plus extrémistes tous les jours pour arriver à leurs fins contre l'avis général.

[ Dernière édition du message le 26/04/2022 à 21:27:03 ]

13530
Un compromis nécessite obligatoirement des concessions de chaque partie ! Si chacun ne se sent pas suffisamment gagnant, c’est la guerre…

"If you have a good set of earplugs, you can crank it up to 5 or 6 and it will crush small villages."

"Everything is context"

13531
Citation de Da :
Un compromis nécessite obligatoirement des concessions de chaque partie ! Si chacun ne se sent pas suffisamment gagnant, c’est la guerre…


Pas nécessairement. Reprenons l'exemple du compromis de vente. Si le vendeur a fixé un prix correct pour vendre rapidement et que l'acheteur n'a pas envie que quelqu'un lui souffle l'occasion, il ne cherchera pas à négocier.
Aucun des deux n'a fait de concessions et pourtant, il y a bien un compromis qui est jugé bon par les deux parties.
13532
Citation de sublime :
Jadot ministre ? Ça va dégoûter les gens du vote écolo et reporter les voix vers LFI.
Edit pendant ce temps Sandrine Rousseau exclue de la proposition d'accord avec LFI, il semblerait que son propre parti la lâche.
EELV face à une nouvelle crise donc.


L'éviction de Sandrine Rousseau est à vomir, un article de Mediapart explique cela, elle serait sacrifier au profit de Julien Bayou dans la 5e circonscription de Paris.
https://www.mediapart.fr/journal/france/260422/legislatives-sandrine-rousseau-fait-les-frais-de-l-union



Cela ressemble à un règlement de compte ! Pour une fois que les verts avaient trouvé une personne intéressante, ils vont la perdre et risquer de faire capoter un accord LFI/EELV absolument nécessaire dans le contexte actuel et attendu par le peuple de gauche!.
:facepalm:

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

[ Dernière édition du message le 27/04/2022 à 00:23:23 ]

13533
A priori l'éviction de Sandrine Rousseau n'arrivera pas, ça serait trop lourd de sens politiquement. Disons plutôt que ses copains de l'aile droite de EELV sont là maintenant tout de suite en train de montrer leurs contradictions en exergue, et en train de faire leur congrès en avance en pleines négociations ce qui est d'un amateurisme affligeant. A la table des négociations y avait des écolos qui se mettaient à parler de l'âge de la retraite, plutôt 61 ou 62, alors que les 60 ans et zéro système à répartition étaient censés être le pré-requis non négociable :facepalm: Et pendant ce temps Jadot vomit sa haine de JLM et de ce que font tous ces copains aux négociations à la radio, le temps que Macron lui file son nonosse dans son gouvernement :facepalm: Bayou arrive pas du tout à gérer ses troupes, son intérêt perso est mis en avant devant celui de Rousseau, Jadot est en roue libre, et toutes ces personnes essaient de faire oublier toutes les choses qu'elles sont allées raconter pendant toute la campagne présidentielle pour avoir leurs sièges et assurer l'avenir financier du parti. Côté PS et Faure, tout se passe un peu avec le même cirque, ambiguïtés dans les messages, insultes envers LFI... J'ai pas suivi côté PCF par contre encore.

A la fin de la semaine prochaine, tout ça devrait être décanté toutefois, parce que côté LFI ils sont très patients, et que les autres n'ont pas d'autre choix que de suivre la stratégie de l'Union Populaire, d'autant que les urnes ont parlé et plébiscité la gauche de rupture plutôt que la gauche libérale du "en même temps" ou "on fait de l'écologie sans se donner les moyens d'être ambitieux" ou "vive la bonne viande et à bas l'assistanat" :oops2:

Sinon y a des compromis et des consensus aussi qui peuvent être obtenus lors d'une négociation :mrg:

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud

[ Dernière édition du message le 27/04/2022 à 09:52:40 ]

13534
Pendant ce temps, LREM flippe sa race pour les législatives :mdr:

Et que fait monsieur Macron dans son immense grandeur en matière de stratégie ? La direction a mis au point un "classement loyal/pas loyal, faible/pas faible" de ses députés. Avec un code couleur pour répertorier "la gagnabilité" des circos. Macron validera lui-même chaque nom... :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

https://www.leparisien.fr/elections/legislatives/legislatives-emmanuel-macron-met-les-nerfs-de-sa-majorite-a-vif-26-04-2022-3ZIBYQWQM5CRVI34MYQE35CYWI.php?ts=1651019130199

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13535
Citation de Wolfen :
... J'ai pas suivi côté PCF par contre encore...

En tout cas merci pour ces analyses neutres et objectives du fonctionnement interne des autres partis (non)
:bravo:
13536
Ce que j'ai dit est pas neutre et pas complètement objectif non plus :mdr: Mais par contre c'est tout à fait objectif d'affirmer que chez EELV et au PS leur manque de cohérence et de cohésion est un gros problème, les dernières interventions publiques de Jadot et de Faure à la radio sont parfois à l'exact opposé de ce que leurs partis respectifs sont en train de faire dans les négociations avec LFI, je trouve ça choquant, je ne devrais pas être le seul :|

Et tout n'est pas rose côté LFI non plus, là ça va être le moment où les candidats aux législatives seront officiellement désignés :volatil:

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13537
Le problème de fond est qu'aujourd'hui, un Homme peut élu président alors que +70% des votants ne l'ont pas choisi au premier tour et plus de 28% des électeurs ont boudé les urnes au second...
Il y a quand même un problème de taille...
La finance et le pouvoir politique s'entremêle de plus en plus, même si cela a toujours été plus le moins le cas, les frontières n'existent absolument plus aujourd'hui.
La neutralité des médias (publics ou non la plupart appartiennent à des grands groupes du CAC40) posent également question :
on est quand même à la limite de la propagande dans les journaux télévisés grand public. Mais ne leur jetons pas la pierre, il vrai que l'éditorialiste est bien souvent loin des préoccupations quotidienne du français moyen...
Dire que l'herbe est plus verte ici, diaboliser toute forme de contestation, c'est devenu un standard; le pouvoir politique n'est basé que sur le fait de diviser pour mieux régner...
Il n'y a rien de démocratique là dedans...
Alors oui, on trouvera toujours pire ailleurs, on nous martèle cela sans cesse, ce n'est jamais complètement faux, mais avant de dénoncer ce qui se passe ailleurs, regardons ce qui se trame ici...
Aujourd'hui, la politique ne fait que favoriser les disparités sociales, essentiellement dues à l'écart des salaires qui ne fait que croître d'année en année, le communautarisme prenant l'excuse de la liberté individuelle ou même de faits religieux, parfois poussant le vice jusqu'à dire que cela est bon pour "le vivre ensemble"...
Discrimination positive d'un côté, mise en avant d'injustices minoritaires ou généralisation de celles-ci, tout est contraire à l'unité... les principes de la République sont bien loins...
Parallèlement on assiste à une uniformisation, un lissage contextualisé du discours et des idées politiques, l'effondrement des partis historiques en est la conséquence...
on a du mal à savoir qui propose quoi, à quel moment, il n'y a qu'à lire les programmes des uns et des autres (heureusement qu'ils ne sont pas anonymisés), même les "extrêmes" se rejoignent sur certains points... la gauche, la droite, le centre ? des notions complètement obsolètes, est-ce vraiment un mal ? personnellement je ne sais pas, le seul problème qui se pose à mes yeux c'est le côté versatile de la politique et l'écart qui perdure à notre époque entre la vision des politiques (en place ou non) et celle de la plupart des médias d'une part et celle du peuple... d'ailleurs, je devrais dire des citoyens, dire "peuple" c'est "populiste", ça fait mauvais genre de nos jours... mais n'est-ce pas la preuve même du problème ?
13538
Citation de minimalteck :
Le problème de fond est qu'aujourd'hui, un Homme peut élu président alors que +70% des votants ne l'ont pas choisi au premier tour et plus de 28% des électeurs ont boudé les urnes au second...
Il y a quand même un problème de taille...
La finance et le pouvoir politique s'entremêle de plus en plus, même si cela a toujours été plus le moins le cas, les frontières n'existent absolument plus aujourd'hui.
La neutralité des médias (publics ou non la plupart appartiennent à des grands groupes du CAC40) posent également question :
on est quand même à la limite de la propagande dans les journaux télévisés grand public. Mais ne leur jetons pas la pierre, il vrai que l'éditorialiste est bien souvent loin des préoccupations quotidienne du français moyen...
Dire que l'herbe est plus verte ici, diaboliser toute forme de contestation, c'est devenu un standard; le pouvoir politique n'est basé que sur le fait de diviser pour mieux régner...
Il n'y a rien de démocratique là dedans...
Alors oui, on trouvera toujours pire ailleurs, on nous martèle cela sans cesse, ce n'est jamais complètement faux, mais avant de dénoncer ce qui se passe ailleurs, regardons ce qui se trame ici...
Aujourd'hui, la politique ne fait que favoriser les disparités sociales, essentiellement dues à l'écart des salaires qui ne fait que croître d'année en année, le communautarisme prenant l'excuse de la liberté individuelle ou même de faits religieux, parfois poussant le vice jusqu'à dire que cela est bon pour "le vivre ensemble"...
Discrimination positive d'un côté, mise en avant d'injustices minoritaires ou généralisation de celles-ci, tout est contraire à l'unité... les principes de la République sont bien loins...
Parallèlement on assiste à une uniformisation, un lissage contextualisé du discours et des idées politiques, l'effondrement des partis historiques en est la conséquence...
on a du mal à savoir qui propose quoi, à quel moment, il n'y a qu'à lire les programmes des uns et des autres (heureusement qu'ils ne sont pas anonymisés), même les "extrêmes" se rejoignent sur certains points... la gauche, la droite, le centre ? des notions complètement obsolètes, est-ce vraiment un mal ? personnellement je ne sais pas, le seul problème qui se pose à mes yeux c'est le côté versatile de la politique et l'écart qui perdure à notre époque entre la vision des politiques (en place ou non) et celle de la plupart des médias d'une part et celle du peuple... d'ailleurs, je devrais dire des citoyens, dire "peuple" c'est "populiste", ça fait mauvais genre de nos jours... mais n'est-ce pas la preuve même du problème ?

Je partage le début de l'analyse, mais par contre on vit pas dans le même monde après. Non tous les programmes ne se valaient pas, s'il vous plait pas encore le "les extrêmes se rejoignent" :facepalm: Le niveau zéro de la pensée politique ça. Allô, y a un candidat, qui est toujours là pour les législatives, qui veut qu'on sorte de la Vème République, qui veut enlever le pouvoir des médias, réformer les instances démocratiques... Tu as entendu parler de ça ou pas ?

Sinon j'ai pas eu le courage de me farcir le fameux débat d'entre deux tours, un des seuls moments où Monsieur Macron a bien voulu sortir de sa bulle pour s'adresser à la plèbe, mais j'ai suivi après coup ce qui s'y était dit et j'ai lu quelques analyses ci et là. Ce débat était un naufrage sur les idées, sur la politisation, et sur le journalisme. Un article qui parle bien de ça tiens :

https://www.acrimed.org/Comment-depolitiser-l-information-dans-un-entre

Et puis moi j'ai été surpris par le manque de combativité de MLP, elle avait un boulevard de données et d'angles d'attaque pour s'en prendre à Macron, et elle ne l'a pas fait. Je ne comprends pas. Qu'elle soit "nulle" ne peut pas être la seule explication. Je me suis demandé si on l'a pas un peu soudoyée, par rapport à ses affaires en cours, pour qu'elle se couche. Je sais que ça sonne complotiste, et j'aime pas du tout faire ça, mais je ne vois pas comment et pourquoi, à ce stade là, elle a pu se contenter de cette prestation qu'elle a fournie. Si vous avez d'autres explications possibles je prends.

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud

[ Dernière édition du message le 27/04/2022 à 14:04:47 ]

13539
Citation de Wolfen :

Et puis moi j'ai été surpris par le manque de combativité de MLP, elle avait un boulevard de données et d'angles d'attaque pour s'en prendre à Macron, et elle ne l'a pas fait. Je ne comprends pas. Qu'elle soit "nulle" ne peut pas être la seule explication. Je me suis demandé si on l'a pas un peu soudoyée, par rapport à ses affaires en cours, pour qu'elle se couche. Je sais que ça sonne complotiste, et j'aime pas du tout faire ça, mais je ne vois pas comment et pourquoi, à ce stade là, elle a pu se contenter de cette prestation qu'elle a fournie. Si vous avez d'autres explications possibles je prends.


Une autre explication plus rationnelle est qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas diriger. Elle se serait trouvée directement en cohabitation et l'assemblée nationale aurait fait de l'obstruction systématique.
Un 49-3 n'aurait rien donné car il aurait été contré par une motion de censure ce qui à pour effet de faire sauter le gouvernement.

Au final, elle se serait grillée en se montrant impuissante à fédérer même sur des projets soutenu par d'autres partis politique.


D'ailleurs, c'est pour cela que des personnes qui voulaient ni du programme RN, ni du programme LREM disaient vouloir voter Le Pen pour mettre Macron dehors tout en ne laissant pas le champs libre au RN.
13540
Citation :
@ Wolfen : Non tous les programmes ne se valaient pas, s'il vous plait pas encore le "les extrêmes se rejoignent" :facepalm: Le niveau zéro de la pensée politique ça.

oui le raccourci peut paraître rapide, je ne parlais que du volet économique effectivement... j'ai tronqué mon message original beaucoup trop long... je n'aurais sans doute pas dû... mon opinion, de "niveau zéro de la pensée politique" :mrg:, est que la différence entre les programmes de la gauche aujourd'hui caviar (PS) de la droite traditionnelle (LR) ou de celle de Micron et ses marcheurs n'est pas flagrante... quant aux "extrêmes" comme les éditorialistes aiment à les désigner (LFI ou RN pour ne citer qu'eux) se sont simplement ceux qui se démarquent de ces analogismes politiques...
Ce qui est paradoxal, c'est hier Trump ou Macron on été élus sur des idées populistes, un besoin de changement des figures politiques...
Mais en fait rien ne change, le peuple n'aura jamais la main... Ce n'est pas l'intérêt des gouvernants, ni de la finance...

En 2017, il y avait aussi le fameux spectre de l'extrême droite pour aider... ce n'est pas la première fois...
Là, en 2022, en macronie, on a l'ami Zemmour parfait dans ce rôle, qui devrait saboter pas mal le camp RN...
Pour LFI, voire le Fabien du PCF, dire 2, 3 conneries sur leurs rapports avec la Russie (les nouveaux anciens vilains aux yeux des gentils occidentaux), ça devrait le faire...
Les partis traditionnels, ils se sabordent tout seuls, pas d'inquiétude...
Les verts, idem, ils en sont à savoir qui ira le plus loin sans émettre de CO2 pour aller chercher de la bouffe végan...
Manu est donc confiant... Aller faire campagne, non, en même temps pour dire quoi ? je suis un génie, mon bilan est exceptionnel, dis t'as vu les crises sans précédents ? t'as vu comment je gère ? les gros ont jamais aussi bien baffré !!!! Laissons donc les autres se foutrent sur la gueule qu'on se marre, au pire on fera des trucs à l'entre deux tours...
Sauf que 70% des électeurs se sont détournés du Manu... Mais ça sera vite oublié... Car Jean-Luc nous a fait peur, mais bon il reste à un poil de c... derrière la Marine, tout va bien... reste à diaboliser la Marine... ou non faire le funambule entre les deux, ce ne sera que plus efficace :
Tu cites l'ACRIMED, mais eux aussi finalement font le jeu de la macronie, on diabolise, on dédiabolise la Marine, comme ça on zappe toute éventuelle idée tirée de son programme... de toute façon c'est l'extrême droite, donc pas de programme véritable à priori...
cf https://www.acrimed.org/Le-Pen-ne-fait-plus-peur-la-faute-a-qui
Je m'étais dis 60/40 pour Manu et 30% d'abstention... je ne suis pas passé loin...
Et voiloù, 1, 2 et 5 ans de plus... c'est beau...
Reste les législatives... hum on verra, mais personnellement, je ne suis pas convaincu... ça sent la rebelotte... :facepalm:

13541
Citation :
La finance et le pouvoir politique s'entremêle de plus en plus, même si cela a toujours été plus le moins le cas, les frontières n'existent absolument plus aujourd'hui.

C'est à dire que les politiques il faut bien les financer, à quelques choix de société près qui sont du pur législatif comme les sujets éthiques. Les moyens de l'état c'est de la finance et ça a toujours été le cas.

Quand il suffisait de prélever un impôt raisonnable sur une activité économique croissante et florissante comme dans les golden sixties ça passait crème et presque inaperçu. Dans une économie où le PIB est artificiellement gonflé et l'économie soutenue par un endettement public et privé massif pour masquer la récession c'est différent.

Faut suivre la presse financière, c'est très instructif. Bien sûr que la finance contraint les choix politiques. La politique sans la finance c'est un moteur sans carburant, il peut être aussi gros, aussi puissant, aussi bien conçu que tu veux sans essence il ne fera pas avancer, peu importe la marque du moteur, qu'il soit signé Macron, Le Pen ou Mélenchon. Mélenchon peut toujours essayer de faire croire qu'il a inventé le mouvement perpétuel ou Le Pen le moteur à eau ça ne changera rien. Ils devraient vite revenir à la réalité comme Mitterrand en 1983.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


13542
J'aime bien citer hors contexte :diable: :
Citation de #Houba :

C'est à dire que les politiques il faut bien les financer

Exactement ! MLP se finance auprès des amis de Poutine, Z chez Bollore, etc. Y'a pas de hasard.

Citation de #Houba :
Faut suivre la presse financière, c'est très instructif.

Moi je lis la presse informatique : je peux te dire qu'en fait, notre monde est fait de zeros et de uns. Si, si. C'est ça la réalité. #FaitesVosRecherches
13543
Traduction :
si tu lis que des trucs de droite ou "la presse financière", évidement les gentils raisonnables c'est les investisseurs, et les méchants incultes c'est les bolcheviks, et ils peuvent pas y arriver, parce que c'est des méchants incultes.
13544
Citation :
Exactement ! MLP se finance auprès des amis de Poutine, Z chez Bollore, etc. Y'a pas de hasard.


Aux dernières nouvelles elle aurait financé sa nouvelle campagne pestilentielle via un prêt d'une banque tenue par un Oligarque proche d'Orban, qui doit pas valoir mieux que son pote Poupoute :fache:

Comme on dit avec elle l'Amour la Haine est dans le Prêt

jn1a.jpg

Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale

[ Dernière édition du message le 27/04/2022 à 19:38:02 ]

13545
Citation :
si tu lis que des trucs de droite ou "la presse financière", évidement les gentils raisonnables c'est les investisseurs, et les méchants incultes c'est les bolcheviks

Pas nécessairement, on peut aussi analyser ça juste du point de vue chiffres, de voir par exemple comment des mouvements de capitaux mondiaux pour une raison x ou y influencent beaucoup plus directement le quotidien de tout un chacun que beaucoup de décisions politiques. Par exemple un européen qui a une petite assurance vie auprès de sa banque, la banque place cet argent. Et si la banque décide d'en placer plus dans des bons du trésor américains et moins dans des entreprises européennes, l'assuré n'en sait rien et ne voit rien, mais peut-être que son employeur va fermer parce qu'il avait besoin d'investir et que son prêt a été refusé.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


13546
Si on peut causer capacité d'autofinancement, dette réelle (et non un cumul rapporté au PIB annuel comme mal présenté), adossement du passif sur l'actif, réalité de la dette privée (entreprises), etc. , je suis partant pour démystifier les choses avec d'autres participants.
Parce que là, ça part en vrac sur des mauvais angles... on dirait un débat sur l'échantillonnage/quantification et/ou moteurs audio.
L'économie est un outil. C'est tout. Le reste, ce sont des visions politiques.
13547
Hello, je m'incruste :mrg: (ça me permet de flag)

Citation :
La politique sans la finance, c'est comme un moteur sans carburant


Je suis pas exactement d'accord avec ça :non:
La finance, l'argent, la monnaie, c'est un ensemble de système (d'échange, de comportement, d'interaction) qui n'ont de valeur que parce qu'on leur en donne. Comme la justice, les lois, la police, l'état, la nation, etc. etc.

Au contraire, la politique, au sens large, c'est l'interaction même entre les gens.
A vous de choisir par quoi vous êtes gouverné, si vous vous gouverner, si vous vous soumettez à un système, si vous le combattez, etc.
Du coup, la finance c'est géré par un système de croyance eux même à l'intérieur de nos système politique. la finance ne gouverne en aucun cas le politique et le vivre ensemble. ça, c'est qu'on nous bassine pour qu'on soit volontaire à être les dindons de la farce... :lol:

J'ai des trucs intéressant à propos de la politique d'aujourd'hui, qui peuvent donner quelques clés de lectures :

Un projet politique, par exemple, s'inscrit entre un constat (= croyances sur ce qu'est le monde) et un objectif (ce qu'il devrait être : monde idéal futur -- "révolution!", ou passé -- "c'était mieux avant" etc)

Le projet c'est donc les moyens d'y parvenir. (ou le chemin qu'on va prendre)

Les mecs dont l'utopie est le passé sont "réacs". ceux qui sont bien et ne veulent rien changer : "conservateurs". ceux qui veulent changer progressivement et dans le système sont "réformistes" et ceux qui veulent tout changer en faisant une rupture complète avec le système sont "révolutionnaires" (extrême droite, droite, centre, gauche, extrême gauche :clin:)
à partir de là, il y a la question économique et la question sociétale (on peut vouloir revenir au temps des rois mais avec une économie libérale -quoi que ? etc.)
Et le projet politique peut proposer une approche libérale ou légale (pour arriver à nos fins, on durcis ou assouplit les loi, le pouvoir de l'état, etc ?)

-----

Selon Hannah Arendt, il y a trois sorte de "trucs" qu'on peut faire : on "labor" (travaille), on "work" (oeuvre) ou on "deed" (agit)
Le labor, c'est le travail nécessaire, mais qui ne laisse aucune trace. le plus ingrat. (produire des biens de consommation éphémères)
le work, c'est l'oeuvre (d'art ou d'architecture, l'outil, la machine, la connaissance collective, etc.) ce sont des choses que l'on produit qui vont augmenter la valeur générale de notre patrimoine, que l'on lègue à nos futures générations, sur lesquels on peut s'appuyer pour aller plus loin, plus vite, mieux, etc.
le deed, c'est le fait politique. Il peut s'agir d'une action, d'un fait, d'une parole, qui va être performative. (quand le maire dit "je vous déclare mari et femme" vous l'êtes en vrai, c'est performatif) toute action ou parole publique qui a un impact sur quelqu'un d'autre est un "fait" (ou deed).

Ce fait politique présente deux caractéristique intéressantes :
Il est irréversible (dire quelque chose en publique, même en revenant en arrière, même en s'excusant, c'est dit, c'est entendu, c'est donc foutu si on voulait que ce ne fut pas dit !)
Il est imprédictible (impossible de savoir à l'avance ce que ce fait politique va avoir comme conséquence, il y a beaucoup trop de variable.)

et Hannah Arendt y donne deux solutions, qui sont deux des très gros piliers de notre vivre ensemble :
Pour l'irréversibilité, il faut savoir pardonner
Pour l'imprédictibilité, il faut des engagements.

Ne pas respecter ses engagements, (on peut échouer en essayant, ce n'est pas pareil), c'est l'effondrement de la confiance dans le politique, et la rupture sociale que l'on vit actuellement.
Ne pas pouvoir pardonner, c'est le séparatisme, la guerre civile, etc. Par exemple, comment reconstruire l'Europe après les nazis ? l'Afrique du sud après l'apartheid ? La France comme pays universaliste après les attentats ? (exemple un peu plus bidon et douteux, là, c'est un poil trop récent) du coup, la seule solution, entre deux peuple qui se sont fait autant de mal, c'est le pardon. (Dur, mais vous en voyez d'autre ? face à un génocide, on en fait un autre ? puis un autre ? puis...?)

Si tout mon blabla en vrac peut donner des pistes pour l'analyse de l'actualité politique, tant mieux ! Sinon, désolé ! :mdr:

[ Dernière édition du message le 27/04/2022 à 20:49:56 ]

13548
Citation de #Houba :
Citation :
La finance et le pouvoir politique s'entremêle de plus en plus, même si cela a toujours été plus le moins le cas, les frontières n'existent absolument plus aujourd'hui.

C'est à dire que les politiques il faut bien les financer, à quelques choix de société près qui sont du pur législatif comme les sujets éthiques. Les moyens de l'état c'est de la finance et ça a toujours été le cas.

Quand il suffisait de prélever un impôt raisonnable sur une activité économique croissante et florissante comme dans les golden sixties ça passait crème et presque inaperçu. Dans une économie où le PIB est artificiellement gonflé et l'économie soutenue par un endettement public et privé massif pour masquer la récession c'est différent.

C'est pour cela que la spéculation est un gros souci. Surtout adossée à un emprunt.
Les collectivités financent en grande partie l'investissement sur de l'emprunt.
Les particuliers financent aussi leur fonctionnement sur de l'emprunt (4x sans frais et Sofinco & Co à 15%). Et là... ça sent le moisi au bout d'un moment.

La crise de 2008 est partie de souci d'investissement privé (passif endossé sur de l'hypothèque). Ca tient tant qu'il a peu de défaillants, mais ça craque au bout d'un moment.
En France, l'endettement des particuliers, et surtout auprès de crédits à la consommations (donc sur du fonctionnement plutôt que de l'investissement réel) est énorme, et les impayés sont monnaie courante.
Pas mal de foyers vivent à crédit, et pas mal d'organismes de prêt en sont les acteurs. Jusqu'à quand...?
13549
Citation de WildHomeNetwork :
(...)
J'ai des trucs intéressant à propos de la politique d'aujourd'hui, qui peuvent donner quelques clés de lectures :
(...)
Si tout mon blabla en vrac peut donner des pistes pour l'analyse de l'actualité politique, tant mieux ! Sinon, désolé ! :mdr:


Merci ! Super intéressant !:bravo:
13550
WildHomeNetwork : ouaip, y a du bon, bienvenu au pub !